samedi 20 décembre 2025

la certitude


Une visite avec le souffle : le noir le long le loin - faut-il serrer 

Serions-nous propres clairs sereins transparents sous la glace

Les erreurs tout te trouble tu tiens – s’il te faut ce qu’il te faut 

 

Entreprendre fut-ce la liberté les heures les chemins retiens-tu  

Rocs et cailloux chemins encombrés : voix sans appui de souffle 

Tu sonnes dans le vide - tu retiens chaque muscle : entends-tu

 

Comme les timbales le corps sans défaut la tête presque droite 

Nous sommes au-devant je tourne pour la certitude nous irions 

Sur ce coin de terre entre mousses et brindilles le souffle court

 

25 mars 2024.

Retour, tes animaux

La charrue avant les boeufs 
Les boeufs s'empoisonnant 
Les mauves dans les prés 
Les derniers accords de l'automne

vendredi 19 décembre 2025

tes animaux


À la fantaisie au regard tu en trouves il t’en reste le poids 

Les heures les silences le calme - je te vois : tu engranges 

Tu restes à penser ce monde ancien : il tentait tes animaux 

 

Au travail au jeu aux réserves - en guenilles tout te tient 

Tu avances nous sommes d’un siècle pour l’autre - la vie 

Des images du sursaut, tu enjambes : tiens tes animaux 

 

Travail ou jeu il y avait des ombres : charrue tu retiens 

Le mot à mot des jours absents tu tiens les rênes tu vois 

Quoi qu’il reste tu signes la différence : la pierre la chair


25 mars 2024.

Retour, la marche


la marche du silence 
sous le sable pailleté
d’or et d’étoiles perlées

sur les branches gelées
frisson de feuilles givrées
parfums des fleurs oubliées

glissade du pied sur les heures avancées
os brisé – pied figé sur le cadran du temps
heures en allées – traces perdues - effacées

mercredi 17 décembre 2025

la marche


En silence : au front les choses prises et gravées 

Des trésors répandus : du sable ou des paillettes 

De l’or pour être cause du tremblement : je donne 

 

Tu éprouves nous sommes avancés entre les branches 

Sous les feuilles au calme les fleurs : en être pour tenir 

Tu retournes le fil les arbres au sol une rampe pour avancer 

 

Le pied glisse sur la roche les années usent, les heures avancent 

Les os pourraient briser au frottement à la difficulté je retourne - ici 

Tu attends le plus ancien - nous avançons pour toucher l’air et l’eau

 

25 mars 2024.

Retour, le tout


La mousse est sur nous 
il nous reste le visible
la grâce est sous l’écorce

le manque est sous le marbre
les larmes comme source
jaillissent tel un secret

dans l’eau non bue
les traces d’une vie première
cœurs de brume aux heures louées

lundi 15 décembre 2025

le tout


On cherche : le tout nous couvre de mousses 

Branches et troncs ouverts il reste le regard 

Les yeux suivent l’écorce : retiens et soutiens 

 

Je te renforce tu ne m’as jamais manqué 

étions-nous un et un - Plus : le tout surplombe 

La force fluide change pour dire les secrets 

 

Dans l’eau - les oiseaux portent les messages  

Cœur à la fenêtre nous sommes plus en plus  

Ô les heures éblouissantes : la fenêtre enfin libre

23 mars 2024.

Retour, Peut-être

Revenir 
pour la beauté
des saisons

la nuit – le jour
l’étoile du destin
- pique la peau -
- mord le cœur -

revenir
prendre le jour en main
avant l’orage

dimanche 14 décembre 2025

Peut-être


Reviens pour ce qui est beau accepte les difficultés 

Tourne - tout commence : décor planté toiles levées 

La saison, le calme : une supposition reviendrais-tu 

 

Peut-être au loin : la vie étoilée couronne nuits et jours 

Tout brille à ton épaule, tout marque ta peau, les brûlures 

Les morsures, les piqures dents ou épines : cœur effrayé 

 

Reviendras-tu : je le suppose tu avances tu vois le jour 

La nuit oubliée je te tiens : tu me donnes ce qui reste 

L’eau et le temps ce qui contient tous les orages

22 mars 2024.

Retour, tremblant II

pieds nus
herbe mouillée
courir
siffler
le cœur en paix

ombres noires
fi du danger

le cœur léger
la bouche sucrée
sauter par-dessus la haie
bondir
danser

cœur sacrifié
fi du danger

souvenirs ourlés
de neige à l’imparfait
enfance exquise retrouvée
glisser
voler

âmes gelées
fi du danger

samedi 13 décembre 2025

tremblant II


Oh vivre sans trembler courir sur l’herbe les pieds mouillés 

Tu sens au fond du cœur des sifflets des ombres de noirs 

sentiments : le risque Tu cours il te reste vraiment le danger 

 

Le cœur énorme la bouche amère tout crache tu devines 

Il te resterait le désespoir tu avances tu tiens il nous offre 

le sacrifice Cœur immole-toi tourne au puits sans fin : il reste 

 

des souvenirs Les toits les tuiles la neige sous l’ardoise 

pour vivre pour trembler de froid ou d’oubli La terreur sur la route 

la marche sans raison Je te dois tu me tiens : le cœur siffle 


21 mars 2024.

Retour, tremblant I

tout avance 
tout fourmille 
tout porte la douleur 

tremblant
tu reviens 
d’un monde oublié

eaux noires
peau griffée
nous reste le souvenir

je t’attends

vendredi 12 décembre 2025

tremblant I

 

Soupirez, écoutez, fendez le sel le savon - tout avance 

Je ne te retiens pas tu cherches tout fourmille ici 

Petits regrets, insectes sans voix, tout porte la douleur 

 

Tu tiens le sacrifice nous avançons tremblants, nous ne tenons 

plus rien - Le grave, le défaut, la peur : tu reviens des enfers 

Un monde oublié, une rivière obscure, je te dois tu m’entends 

 

Je te veux - tu comprends les eaux noires - corps tremblant

Griffes sur la peau nous irons loin encore je t’offre les souvenirs 

La vue le goût tu sens : touche-moi je t’attends enfin pour revenir


21 mars 2024.

jeudi 11 décembre 2025

On oublie II : Un souvenir


Un souvenir une pliure les choses oubliées rendues 

Perdu tout te retient tu soupires tenons nous fermons 

Nous marchons route perdue la joie sans attendre la vie 

 

Les choses scandées les miroirs tu y tiens tout serait perdu 

tu penses : le fond du ruisseau s’est réfléchi Tout sur tout et

les choses : on se penche tout y contribue Les veines de pierre 

 

les chemins tracés tu reviens sur les sources La joie de tout 

comprendre je suis posé au centre du bonheur Attire le présent 

dénoue les ligatures Le monde à son sommet : y penses-tu 

20 mars 2024.

Retour, On oublie I : Un sacrifice

Comprendre le sens du partage 
au fond de chaque veine bleue
lorsque le désir attise rouge

sous les arbres - des fruits mûrs
sois sage Ô ma douleur incisive 
laisse-moi parmi les jeunes pousses

comme un fruit sec dans le silence
appelle l’eau bleue tombée du ciel
la joie demeure un cri de l’âme

mercredi 10 décembre 2025

On oublie I : Un sacrifice


À voir sans rien comprendre et retenir je le veux : tu le sens 

sommes-nous au partage Je te reçois tu me contiens nous irons 

au bout de chaque veine Pierres aux pieds meurtris la bouche sèche 

 

tu racles le sol tu cherches Sous les arbres : fruits secs jeunes pousses 

un anneau oublié à la source Un recueillement tu palpites tout tremble 

tu te tiens tu demandes : où planter les jeunes pousses Où sont-ils

 

les fruits secs et les jeunes pousses un peu d’eau Ô racine perdue,

comprends : ici tout te retient un anneau oublié fleurs à venir - la vie 

Et pour le retour la joie toujours on se grandit les pieds au-devant

 

20 mars 2024.

Retour, au présent

Serpents des sycophantes RN qui sifflent sur nos têtes 
Pythons des Insoumis serrant au cou notre démocratie 
Le monde souffle et souffre 
Le recoudre le remettre d'aplomb 
C'est la gageure
Le remettre sur pied
C'est loin d'être gagné

mardi 9 décembre 2025

au présent

Entends ce souffle 

c’est ma gorge – elle siffle 

à quelle tête résistes-tu serpent 

il y a : Python le grand 

que faire de Laocoon 

 

Tu sers ce qui reste

 

Où, en quel pays 

transformes-tu

tes humanités - fils perdu

 

À ouvrir les portes 

les murs tremblent 

Au père - sacrifié je t’offre en délice 

 

Tu reprends pied : il le faut 

 

Autant force que faiblesse 

Je te revois - tu me retiens - je cherche  

tu fuis : de chaque serpent le souffle 

Tu siffles et souffles, entends bien :

nous sommes au présent 

19 mars 2024.

Retour, Je tu : un reste

Un reste de pluie :
au retour du jour
sur les marches

je cherche la sortie
derrière la porte
un parfum d’herbe

à l’entrée de l’hiver
l’heure est aux contes
nous voilà retrouvés

je te précède
lignes sans suite
mots furtifs
soleil tout neuf
rayons du soir
lire à perdre haleine

la mémoire
s’éclipse
nuit noire

la porte refermée
pluie sur le palier

lundi 8 décembre 2025

Je tu : un reste


Un jour à la pluie :

un retour - il faut 

que marche l’histoire 

 

Je te trouve 

je suis à l’entrée 

un nom sur la porte 

 

Il ne faut pas 

l’heure venue : 

tu m’as abandonné

 

De cette histoire

dis le reste

Au soleil, en rayons,

tu le reçois : il fut,

s’il continue je fonds

 

Le souvenir 

est une réponse : 

tu regrettes le matin

 

Ce qui fut est pour toujours

18 mars 2024.

Retour, ici, l’obscurité


  1. Tout reprendre on ne peut

    Repriser ce qui peut l'être

    Du néant 

    Non de l'être
    Mais du passage
    Du pied
    Sautant la talanquère
    Le talent du balancement

            L'obscure clarté

vendredi 5 décembre 2025

ici, l’obscurité


Oh revoir, confondre les nuages, la terre sèche un peu 

Les voiles au soleil tu restes je descends ne tourne pas

Rien ne nous comprend nous sommes droits au-devant 

 

Sommes-nous sur la route, points imprécis, les feuilles : ici,  

aux dents tremblent Je te vois tu m’entends nous tournons 

sans attendre Le pied tenu le cœur en balancement dis-tu

 

La sentence les erreurs oubliées, il faut le faire tout reprendre 

Construire les yeux la bouche les doigts : le linge aux cordons, 

Une vie d’aventure, sèche ici sans comprendre, sans oublier

18 mars 2024.

Retour, les sensations

Il reste le souvenir de Sensations d'Arthur Rimbaud 
Heureux dans la nature
Comme avec une femme 
Certainement pas celle 
Du musée national du Danemark 
Que je viens de voir 
Momie des tourbières 
D'elle depuis long temps 
Il ne reste plus un sanglot

jeudi 4 décembre 2025

les sensations


Pierres ronces fruits : sur les roseaux 

En émoi : tu tiens le poids des heures 

Herbe sèche, reste-t-il un sanglot

 

Les branches vues, déchirées, rangées

Au calme tu tournes, tu restes toujours 

Pour respirer le poids de l’ombre 

 

Un regard, il reste un souvenir : tu es

Je tourne, à ton tour – je cherche un oiseau 

Fouille à la main - au pied - l’eau, le ciel 

 

18 mars 2024.

Retour, le complément

Je ne comprends pas mais j'ajoute ce complément sans objet 
Excepté le sujet incertain d'un verbe qui alimente le doute :
Sortirons-nous avec ou sans parapluie à Copenhague pour aller écouter Oh People
Un quintette danois au Paradise Jazz ?

le complément


Tu viendras pour comprendre le vent, la vie : ce qui tourne 

Seras-tu comblé : je suis le temps présent je suis l’envie  

Tu penses le désir tu souffles l’incertitude tu croises les pieds

 

Quelle hésitation : où sont les jours, où se tient la rédemption 

Tu penses victoire nous l’espérons – si j’attends tu reviendras 

Nous comprendrons les rêves - à croiser à gémir à remplir 

 

Tu tiens je contiens tu penses : tenu - contenu le vide le plein 

Le sujet le complément ni ombre ni trésor des heures au soleil 

Un chemin fait à regarder et compter les pattes des oiseaux

17 mars 2024.

Retours, à dire, à

  1. Un souffle de lilas
    Lily aime-moi
    Musique d'Henri Crolla
    Nous croulons
    Sous les chansons 
    De Berthe Silva
    À Marie Laforêt 
    Où habite notre amie
    Maria
    À dire et à chanter
    Devant ce qu'il reste
    D'amour 

  2. dire la vie
    le souffle des fleurs
    les heures de bonheur

    dire la mémoire
    le temps du lilas
    l’intime du silence
    la naissance du poème

    dire
    tout ce que la peau aime
    dire l’amour 
    avant de mourir

mercredi 3 décembre 2025

à dire, à


Dans l’incertitude tu penses un souffle : à dire, à

entonner à soulager Un retour devant qui résonne : 

quelles difficultés Tu cours je meurs nous le voyons 

 

quelles violences Nous sommes obligés : rompons 

le silence Si devant on ne se perdait on ne se voyait 

ne s’entendait Au jour les heures le temps la force 

 

Il nous reste un peu de mémoire les lilas en fleurs 

Est-ce suffisant pour une vie devant ce qu’il reste : 

Vos yeux nous saurons nous nous perdons d’amour

16 mars 2024.

Retour, Son ricin

Oiseau égaré 
sous les feuilles 

rire des branches 
le chant des signes


le souffle de Jonas 
baleine et colombe 
dans ses entrailles
un rameau d’olivier

traces de soleil 
faces murmurées 

simple rêve
fleur de la passion

mardi 2 décembre 2025

Son ricin


Sans prendre je te tiens pour te comprendre oiseau perdu 

Figure sous les feuilles : des branches au sommet en rire

Sans savoir tu chantes tu retiens - tu signes la constance 

 

En avant - en dedans tu souffles je te pense Jonas perdu 

Dans ta baleine tu souffles, tu souffles - souririons-nous 

Imaginerions-nous si grosses bêtes à ces petits rameaux 

 

Des figures des traces murmures insaisissables : Le soleil 

sur le dos - les pieds tu cherches les fleurs à dire ailleurs

Autrement chères, les simples passions de rêves sans clefs 

15 mars 2024.

Retour, naissant

Mort du soleil
ses rayons brisés
crient famine

la peur fait
un trou dans l’eau


dans les bras du monde
le cri des poumons 
une respiration

le souffle frise
la surface de l’eau 

lumière des corps
brûlure du regard
sous la pliure

la douleur entrelace
le tourment à l’esprit de l’eau

lundi 1 décembre 2025

naissant


La peur - la mort 

rayons du soleil 

l’eau brise la faim  

 

Les poumons serrés 

un cri : monde brassé

la fracture froisse l’eau 

 

Corps brûlé de lumière 

regard plié Un coup : 

la douleur croise l’eau 

14 mars 2024.

Retour, présence

soleil
de nuit
sur le dos
des heures

au fond des yeux
rejoindre la vie

images et sommets
oser les visages