poésie à franquevaux. V
michelchalandon@free.fr
lundi 1 septembre 2025
chemin encombré
Que rocs que cailloux que certitudes : comprends
Je détiens tu cernes je déploie la vie ses apparences
Le mystère pour dire ce qui est à entendre je tiendrai
La poussière du chemin les ornières un reste de boue
Les titres les légendes vert ou rouge en hachures
Paniers oubliés la vie en apparence la forces de l’ombre
Tu tournes je déploie il te reste la boue du chemin
Le point extrême les eaux abandonnées au confluent
La terre la mer le poids des rides les choses étrangères
06 février 2024.
Retour I, des larmes sur le fil
IL RESTE DU LINGE
Dans le désordre du linge de ma couche
Je couche ces quelques lignes
Dont je fais aussitôt le deuil
Car tout simplement et bêtement
J’ai perdu la page de mon carnet
Où je prosais ces quelques vers
Un dieu malin me les aura cachés
Dans le maquis des phrases
Qui sans compter les heures
S’additionnent dans ma chambre d’écriture
dimanche 31 août 2025
des larmes sur le fil
Tu comptes cailloux fleurs feuilles grappes
Tu donnerais les branches sans oublier
le gravier des chemins Les heures composées
tu déposes je détourne Tu suivrais encore
les regards tien ou mien sans conséquence
Des heures à tenir au fil des étoiles tu reviens
Chemin suivi ceinture délacée encore sur le poing
tout perle un peu la rosée en chemin peut-être
Les rires détendus ceintures oubliées il reste du linge
06 février 2024.
Retour, à propos, retour en grâce
Retour en grâce du stylo qui écrit tout seul sur la grande page de nuit dans un temps qui paraît continu mais qui qui est fait de sauts et de gambades je ne sais ce que je vois en l’écrivant sans savoir toujours ce que j’écris ce que je crée j’ai fait un dessin à la craie sur un grand tableau de cuisine à côté duquel ma petite fille Alice qui aura 1 an dans 22 jours prend ses repas à pleines mains s’embarbouille et en rit de plus belle au 23 Perrers Road in London à London allons donc pêcher la crevette dit la chanson qui faisait sautiller la pétulante Pétula Sally Owen Clarck née le 15 novembre 1932 le but de cette page est de montrer que les faits en tant que tels contribuent à promouvoir leurres et illusions l’expérience de l’écriture sur le papier au format A4 horizontalement permet un resserrement de l’instant dans la mesure où étant donné que vu que puisque en parlant ainsi au papier ma main que Nature a fait devenir vieille reprend une certaine oisive jeunesse
Anonyme *30 août 2025 à 21:29.
* Je ne pense pas me tromper
samedi 30 août 2025
à propos
Tu tiens la nuit porte libre enfin au calme
Je deviens tu cernes nous sommes devant
À l’entrée les heures dépassées le silence
Tiens-tu la cadence écoutes-tu le combat
tu tournes je deviens tu cernes avançons
Nous serons au pas tout nous est compté
Battements cœur enjambé cercle de feu
Joie impossible je te suis tu me comprends
De temps en temps un retour tout à propos
02 février 2024.
retour, sans grades
Ardue est la beauté au flanc des roches brunes
elle vient à nous par les sentiers de l’aube
nos cœurs sont grains de soleil sous la canopée
l’espoir est un signe tracé sur la pierre
un rêve de lac entre les terres arides
une goutte tombée d’un ciel limpide et sage
il nous reste l’odeur des feuilles entre les pages
cette simple écriture venue d’un monde sans âge
où la faune et la flore délivrent les images
Il compte les cailloux sur les feuilles de la vigne
il donnerait les branches aux oiseaux de passage
l’herbe des chemins et les heures sans repos
il dépose son fardeau dans un coin de mémoire
son regard est de brique – un poème princier
un oiseau-flamme et sans gamme au fil des étoiles
sur son chemin d’errance il embrasse les saules
tout perle de rosée – son baiser goutte rose
sur le fil à linge claque le rire des enfants
Maria-Dolores Cano, 01septembre 2025 à 13:41.