mercredi 30 août 2023

(les yeux et le menton)

(les yeux et le menton)

Comme au jour qui commence, la suite, ce qui reste d’idées à trouver, de raisons à dire en contre, devant, retourne, recommence, de suite en suite, histoire pour histoire, des obstacles, des aventures, je suis tenu, je rentre, tout sort, sortirait peut-être, finissant, finirait,

(les yeux et le menton)

Pour entendre, pour comprendre le reste et le quart, le poids d’obscurité, la ligne trouvée, idées accomplies, calme réalisé, morceau, tranche, pain, éclaboussures du vent, des fantaisies, on songe, on aspire, je te dis, tu recommences du plus petit, du plus loin des tours, de l’espace, des idées rencontrées, des rêves accomplis, il nous reste le pas à pas, le mot à mot, syllabes, corolles, un printemps revenu, des cœurs rencontrés, je te vois, tu me veux, je demande le souffle, la grâce, les chemins rompus, du calme, de l’abandon du risque, incertitudes tues,

(les yeux et le menton)

Affirme, comprends la note en or, le trait bien juste, des efforts, du contentement, tu vois, tu précises, ce qui reste est mystérieux, des muscles contactés, le coffre de fer, retourne ,tu reprends, il nous reste les idées à trouver, la vie à compléter, entendre, voir, soulever du poids, des images, cœur ébloui, il te reste des forêts à comprendre, des îles à entrevoir, il reste ce qui est à justement comprendre, donner fleurs, métaux, l’air entre les branches, tu retrouves, je te retiens, nous y sommes, plus tenus, plus rendus, du souffle, des erreurs, émois, affections, transports, tu protestes, tu réclames, au souffle, au jour qui renouvelle, tu reçois, tu perds, tu soulignes, tu te dois un reste de printemps, un soupçon d’inquiétude, du calme, pour demain plus de ferveur,

(les yeux et le menton)

Une aventure, un serment, il nous reste à accomplir. 

12 mars 2023.

Retour, " (un croisement et des étoiles) ".

Croiser les étoiles
en 3 tankas et 1 haiku approximatifs

___


La terre aux flots
ton visage au rocher
cœur dans l’ouvrage
tu rappelles les oiseaux
épines et écailles

___

Les oiseaux glissent
un reste de liberté
comme un signe
des fleurs au bord du chemin
ce qui est juste devient

___

Étoiles croisées
refaire le voyage
sur toile brodée
à la hauteur des arbres
des feuilles nées pour chanter

___

Doux sont les oiseaux
tu rappelles les nuages
les secrets gardés

 

Maria Dolores Cano, 30 août 2023 à 10:36.

 

 

 

 

mardi 29 août 2023

(un croisement et des étoiles)

(un croisement et des étoiles)

Ensuite : en terre, au gouffre pour le spectacle, la ténèbre accroche ton visage au rocher, sur la terre et dans les flots, tu tiens et je résiste, nous sommes ensemble, pour venir nous sommes au parfait, et du bon jour et du sens, des épines et des écailles, chiens oubliés et vertiges, la cascade, sereinement tu conduis, tu rappelles les oiseaux et les nuages, un air si doux et les oiseaux, nuages et secrets souverainement gardés, du cœur dans l’ouvrage, de l’écho, la voix chute, tu rattrapes ce qui reste de choses à oublier, tournant sans croix, sans ouverture, tu racles et tu disperses le reste des éclats terribles,

(un croisement et des étoiles)

Ce qui reste de liberté, ce qui s’offre et nous confond, on estime le poids, on tremble, sous les feuilles les oiseaux glissent, le temps sous le regard, tu cherches les pendus, tu signes les erreurs, tu recommences, tout revient, il se rappelle, mémoire en suite, tu deviens ce qui reste de jours et de saisons, chaleur et ouverture, au temps des mains secourables, tu aides, tu reprends, soutiens et encourage, le reste de splendeurs, le ciel et les nuages, l’air chaud et le soleil, il tourne, et je ploie sous un fardeau de conséquences, en être encore et encore à compter les fleurs au bord du chemin, vingt et trente orchidées petit bonhomme, des arbres voyageurs, des sourires perdus, tu restes trop près, racines ajourées, les signes sont précis, ce qui est juste redevient, il reste au bord du chemin des fleurs roses : orchidées petit bonhomme,

(un croisement et des étoiles)

Pour faire et refaire le même voyage tu résistes, tu compares la hauteur des arbres et des voix, cailloux encore froids, silence aux barricades, je te tiens et tu inventes le reste de tes jours, il te commande un chiffre à broder, à cerner, toile fine et draps tendus, il serre et tu envisages le reste des jours, le calme avant le soir, en attendant, en reprenant, il se confie, tu avances, il te revient sur les eaux assemblées un endroit pour parler, des branches pour éclore, des feuilles pour chanter entre les branches, et en avant, et en plus haut, tu reviens et tu recommences, plus bien plus que cent fois tu poses et tu avances le pied, les mains, erreurs oubliées,

(un croisement et des étoiles)

Tu rappelles les nuages, un air si doux et les oiseaux : oiseaux, nuages et secrets souverainement gardés.          

11 mars 2023.


Retour, " (l’exil, je te revois, l’exil), ".

Au cœur
l’espérance
sous le feu des étoiles
émotion et silence

là-bas
la liberté
sous la poussière
des pas accumulés

cœurs grattés
peaux griffées
derrière les collines
l’innocence est rattrapée

plus loin encore
des ombres en colonnes
des corps côte à côte
avancent vers l’ailleurs

Maria Dolores Cano, 29 août 2023 à 10:28.

lundi 28 août 2023

(l’exil, je te revois, l’exil),

(l’exil, je te revois, l’exil),

puis-je, pourquoi pas,

(l’exil, je te revois, l’exil),

du cœur le maintien, à la confiance, au-devant, on se comprends, puis-je être aux combles, l’espérance, au plus haut : la couche et la sous-pente, le galetas, les bottes épinglées, renouveau, un cercle, rencontres, une question de serrage, tourmenté, déposé, du feu, des étoiles, chaque vallée, chaque montagne, à élever, à abaisser, je suis au contact, devant, au plus juste des émotions, tu te reposes, tu tends le pied, boucles, éclats, un assaut, un revers, des cris, le frisson, je tremble, tu reviens, tenu, silencieux, tu es agité, tu bascules,

(l’exil, je te revois, l’exil),

en liberté tu cherches, tu es attendu à l’éclaircissement, au plus loin, extrêmement, s’il se pose, s’il se définit, si tu retournes, pied posé, tendu à la poussière, au sol un monde de vermines, plusieurs fois, longuement tu tournes sur la route, tu tiens, tu racles le sol, la poussière, les phrases accumulées, les signes, fleurs étalées, draps et serviettes, je te revois, tu te retournes, en brossant, en ployant, une accumulation de griffures, la peau grattée, le cœur, il te reste à décider, épanoui ou enfermé, des visages, étoiles sur le côté, sur la colline, je ne tiens pas, je tourne, tu devines, un fracas, un retournement, devant, après, puis-je te dire, il ne reste que l’innocence,

(l’exil, je te revois, l’exil),

de plus loin, de reste et de côté, on reprend, riant, tournant, repris, figurant des ombres, des doutes, je te revois, tu me considères, je te suis, je te vois, tu me cherches, de proche en proche, sur le côté, en gravant, je tourne, tu me revois, pied posé au sol, à la poussière, de proche en proche, nous nous portons, tu tiens, tu racles le sol, la poussière, les phrases accumulées, les signes, fleurs étalées, chaque vallée, chaque montagne, pour élever, pour abaisser, je suis au contact, devant, au plus juste, fermement.

08 mars 2023.

Retour, " (la haine et le mépris) ".

Las
il est
il tourne
en abandon
il récupère

il s’obstine
entend et
invente les branches
sous les arbres
il effrange la candeur

infini
souvenir
encore et encore
un sourire

il partage la vie
le calme sur le rocher

vallons
en évidence
vivre
vivre encore

il écoute
le solide
les branches aux planètes
rêve de cendre
de feuilles nervurées

soleil du matin
dans le ciel azuré
sa main caresse tendre
cette minute d’éternité

yeux ouverts
un aveu

il est dans le secret 

Maria Dolores Cano,  28 août 2023 à 11:25.

mardi 22 août 2023

vendredi 18 août 2023

(la haine et le mépris)

(la haine et le mépris)

Las, s’ajoutent, des envies, une affaire de sang et de massacre, je hais, je tourne, tu trames et tu contestes, et quel contraste, et quelle suffisance,

(la haine et le mépris)

L’abandon, des reprises, on se demande, on entrevoit, on récupère, tu tournes et tu t’obstines, sans faire et sans écho, des traverses et des angoisses, tu parles d’émotion, tu tiens sur la question, faut-il entendre, tout retenir et se surprendre, j’en suis à inventer, j’en suis à tout reprendre, compter et dire, il faut décider, il faut écarter toutes les branches, et traîné, et traînant, au sol et sous les arbres, tu effaces et tu effranges ce qui reste de candeur, le rouge et le blême, la vertu et la mémoire, il faudrait pourtant tout oublier, confondre et retourner, tu es de l’infini, tu es du souvenir, il te reste à compter, il nous reste à comprendre, encore, et encore, on plante, et on accumule, je tiens, tu avances,

(un sourire et un aveu),

La vie à son partage, le calme et les rochers, il reste à compter les vallons, il est une évidence, l’espoir est vivant, et à vivre, vivre, depuis la saison et au calme, et à la soumission, il te revient le goût des cadavres, tu en appelles au massacre, depuis ce qui devient, devant ce qui écoute, du plus et du solide, tu hais, tu tournes devant, et comprenant, on se demande, on interpelle, et comprendre, et avancer du plus au plus, et des branches aux planètes, tu demandes, tu obtiens, et ceci se prenant, et se donnant du rêve et du solide, massacre et sang, feu et cendre, je te donne et tu écoutes, tu vois, il se comprend, il entasse,

(et un amas et un front),

Les feuilles étalées, nervures au soleil, on demande, on tire, on comprend, je te donnerais bien ce qu’il faut pour attendre, et tendu et connaissant, tu suis ce qui reste à comprendre, on affiche, on reprend, et tout au soleil, nervures étalées, ils passent, ils passent et entre les murs, et derrière les affiches, la main passe, la caresse tient, le vacarme prend, il se demande, il se dirige, et en premier, et au retour, il questionne l’éternité, la vie aux branches, les yeux ouverts, et les heures, et un amas et un front, un sourire et un aveu, la haine et le mépris, la main et les feuilles.

02 mars 2023.

lundi 14 août 2023

(lier à hier)

(lier à hier)

Et monter encore et encore un escalier,

(lier à hier)

ouvrir et comprendre, je te vois et tu hésites, y rester ou en descendre, les heures et les ombres de plus à plus et grandir encore tu me retiens et je suis ici tu recommences les jours le poids les épreuves, ce qui reste je tiens et tu commandes en être pour sûr et entendre, je tiens, je tiens tu tires es-tu dans l’espérance, regardes-tu ce qui reste un escalier gravi, des marches et je tourne tu te retiens et tu commandes une affaire à découvrir, je tiens et tu commences,

(lier à hier)

s’entendre, espérer, commencer, je te tire, tu reconnais, sont-ils arbres et cailloux, sont-ils fleurs et branchages, tu tires sur ton cœur, tu aimes, que reste-t-il, entends-tu bien, l’air entre les feuilles, la lune en contrepoint, tu avances et tu détoures ce qui reste de savoir, en oublier encore et encore, il reste les jours à remplacer ce qui est dû à écouter, la vie le jour la nuit les échanges, la lumière, on avance, on doit, il saisit et tu trembles jour perdu entre les branches,

(lier à hier)

des marches à tourner, des étages, pour soi et oubliée la lune entre les branches, les cris, chouette tu hulules, entendre et retrouver, les heures les plaisirs, étrangement tout change, l’air au fenêtres, la vue perdue, tu te retrouves au bord, au bord, il reste à rompre il reste à détendre, le fil et l’air ce qui soutiens et ce qui enjambe, l’espace, la nuit, les vitres, je te tiens tu murmures la vie est en attente, je tourne et tu relances, d’une marche sur l’autre, d’un étage, tu cherches le courage remonter, revenir reprendre et contourner ce qui reste d’oubli, de craintes et de silence, chouette hulule, calmement tremble secoue, il reste, reste à oublier, montant descendant marches et marches, 

(lier à hier)

et comprendre ce qui reste de printemps à comprendre saisons et certitudes un an et un an pour entendre encore et encore les animaux crier, regardes-tu ce qui reste, il saisit et tu trembles jour perdu.

01 mars 2023.


Retour, " (de crème et de miel), "

J’envoie à la suite
Et en vis-à-vis
Des tourbillons
De crème et miel
Ce poème évoquant
Le clinamen :
« Déviation inclination
D’un atome
Qui tombe dans le vide
Pour former un corps »
La théorie d’Épicure
Et de Chalandon

écriture blanche
passante des nuits
où l’on demeure éveillé
tel un feu follet


il est 1:48

c’est le commencement
le premier coup de dés
les chiffres du hasard
d’un homme approximatif

il est 1:56

en attendant la suite
qui ne vient pas
tes oreilles participent
au grand bal des acouphènes


il est 2:02

tu songes à Moby Dick
à l’obstination de la mort vieux capitaine
poursuivant la baleine blanche

là-bas laine blanche
flocons de neige et ceux d’argent
et que n’ai-je
en cet instant
le duende des gitans
et le murmure des maîtres
disant leurs vers anciens

il est 2:07

mais peut-être
faut-il oublier leurs chimères
soleils noirs et obscures clartés

la tache aveugle
la vache aveugle
des nuits obscures
vaca ciega
en la noche oscura


il est 2:17

dizesept
police secours
crient les provençaux
au loto des familles recomposées

il est 2:20

tu t’accroches aux mots
tu erres sur l’aire
des vents contraires
jetant les grains
du clinamen

il est 2:22

les trois deux
apparaissent en rouge
sur le petit réveil
posé sur tes livres de chevet


il est 2:24

tu changes de page
tu entres par la porte sud
de l’oppidum sans nom

il est 2:25

tu aimes les fleurs d’encre
les encres blanches des amandiers
les amours jaunes du mimosa
que tu as planté à la naissance
de ton petit-fils
un vingt-huit février

il est 2:34

homme patient
homme industrieux
homme égaré
homme tranquille
prosant ses vers
de fourmi

il est 2:36

tu te frottes à la langue d’oc
des troubadours
l’éclair du trobar clar
l’obscurité du trobar clus

2.38

tu revois le clos entouré de cactus candélabres
dans les hautes terres de Goajira
sous la clarté de la voie lactée
où marchent interminablement les indiens morts

il est 2:39

le feu sous les cendres
le peu de miel
que l’on prélève
sur l’arbre à maux

il est 2:44

encore quatre minutes
monsieur le bourreau
bour et bour
et rataplan
à rebours
du temps compté
de nos nuits blanches

il est 2:46

l’espèce de poème
rend grâce
et se brûle
sous le réverbère
des éphémères

il est 2:48

une heure est passée
dans l’immédiat du gazouillis
d’une main sur une feuille blanche
quelque part dans l’inachevé

 Jean Jacques Dorio, 13 août 2023 à 07:52.


samedi 12 août 2023

(de crème et de miel),

(de crème et de miel),

Tu te dirais en tourbillons, comprendre enfin, enfin et prendre par en haut, tout tombe mieux et rempli le présent, tout coule et tout remplit les formes et les pensées, précisions et circonstances, tout se prend et tout te donne, tu comprends ce qui te reste à prendre, des ordres et du temps pour la douceur et ce qui reste :

(de crème et de miel),

des effets et des surprises la voix en haut, tout coule et ruisselle, comme ce qui est plein :

(de crème et de miel)

du plus récent et du plus complet, aux heures oubliées, les rythmes à soutenir, des visages posés sur le sable, en tout, entre autres, au-devant, dans le temps, tout pour se rendre aimable, et tu m’as oublié corps :

(de crème et de miel)

tout te pique et tu entames des cercles, du courage, des élans et des soubresauts, frissons et circonstances, je te tiens et tu me donnes, un tiers et un quart, si tôt, si tard, au loin, au loin, à la candeur, le jour levé, les yeux au ciel, étrangement devant, le jour levé, l’aube blanche et à souhait :

(de crème et de miel)

les oiseaux, au charme, abandonnés, si tous les ans il te revient de changer et changeons rumeurs et circonstances, tous les ans et changer, changeant, changeons de climat et renouvelle, et tout prendre de haut et de plus haut encore, et monter, en descendant oublier les marches, si tous les ans on change de climat tu reviens ici et encore la joue sur le cuir et aigu et coupant, comme un éclair au fond de l’œil, une aventure tu marches, tu cours au précipice, crainte abandonnée il reste un grain acide sur la joue cuir coupant, étrange sourire, je te donne et tu reprends, tu tournes sur toi-même tu prends encore, en avant les épreuves à oublier le regard et depuis longtemps l’absence, on a changé de vie et de climat et chaque année, il te revient, il te reprend voix ouverte, cœur évanoui :

(de crème et de miel)

non conclu, non achevé, se perdre dans l’infini, et que le vent tourne.

27 février 2023.

Retour, " (pierres sur pierres) ".

Un homme meurt sous le regard d’un couteau. Le voile se déchire. L’orage éclate. Sans recours, la nuit est longue. Fenêtre ouverte sur une nuit électrique.

Bouteille à la mer. Avenir incertain. Ce peu qui reste entre les lignes et les fleurs du jardin. Un cœur craque sous la vague, la rumeur va bon train. Une glissade.

Sous la pierre l’amour se terre. Le cœur palpite. 

Maria Dolores Cano, 11 août 2023 à 08:09.

mardi 8 août 2023

(pierres sur pierres)

(pierres sur pierres)

De ce jour où meurt un grand homme, comme ce qui se chante, et tout ce qui se doit, : prendre et comprendre le reste des objets, regards et couteaux, tu payes ta part, tu suspends ce qui reste de voiles déchirés, de tremblement, de perplexité, d’orages oubliés, de biens accumulés,

(pierres sur pierres)

d’ornements sans fin, sans recours tu traces et tu exaltes, devant, et retournant du plus au moins, au grand, au petit, il te reste des moutons à compter, des fenêtres à ouvrir, du renouveau et de la subtilité, il te reste à retrouver les messages, bouteilles perdues, boîtes décomposées, ce qui soutient, ce qui reste à vivre, heures et minutes, où sont les fleurs, où est le renouveau, printemps oublié, vertu complémentaire, on se retourne, sur chaque fleur mourante, sur les doigts écartés, sur les portes, tout grince, sur le devant à temps compté, étoiles et flambeaux, de la poussière, abîme de certitude, un océan de trouble et de rumeurs, les fleurs, les arbres, ce qui sent l’avenir, ce qui comble le passé, du trouble et des lenteurs, et doucement tout glisse,

(pierres sur pierres)

un point, et de partage et d’orientation, du renouveau sous les cailloux, amour et transition, on se ferme et tout du ciel descend, les gouttes d’eau, la manne, les éclairs, une tension d’oiseaux en colère, de fleurs guerrières, un océan d’incompréhension, pour tenir, pour comprendre, pour revoir et laisser couler, l’eau de bord à bord, étrangement, sans le dire, des espérances accumulées, sans retour, sans grâce, le péril seul, la force confondue, le calme éternel, on a oublié le repos, tout chavire et te noies, tu cherches et tu désespères, ce qu’il faut tenir, ce qu’il faut comprendre, des cœurs oubliés, du repos incertain,

(pierres sur pierres)

il reste à retenir, il manque le combat, ce qui est essentiel, les armes déposées, les injures, les coups et aussi, encore et encore, sur le côté, à la dérive, la vie étrangement accumulée, les vagues incessantes, les choses énumérées, objets à oublier, trésors dispersés, du grave et de l’ancien lourdement comparés, écarté tu te disperses, tu penses précision et corps défiguré, de ce jour où meurt un grand homme.       

22 février 2023.