dimanche 30 juillet 2023

Pour quatre.

En quatre, en revenant de plus en plus loin dans le froid et le fragile, le grand et le gracile, il reste frêle et grêle, entre le savoir et l’expérience, connu ou su, de près ou de loin, du montant au sensible, du contenu à l’impression, les heures grincent, et tic, et tac, que reste-t-il, il y en a en plus, et toc sur le côté, vieilles affaires, vieilles souffrances,

(frêle croyant, gracile chose)

les souvenirs et l’obscurité, franchement un reste de ferveur, du sens pour reconduire le geste enfin trouvé, toujours le même, pour entendre passer du savoir à la connaissance, de chapiteau et de charpente, de fragile et d’absolu, couvert et comprimé, contenu de cage et d’évidences, grille et rouleau en fond de lac, en rupture, suivant et touchant juste, de complication à droiture, cherchant, souffrant, en quatre tordu, revenant de plus loin, il y a une histoire, d’enfers et de jardins venue, un supplice, l’absence et le reste, toujours la calme certitude, de loin en loin et soutenue

(Angelica e Medoro)

et de plus haut, de plus bas, sur ce qui tient et se consume, du givre et des cailloux, un reste de plumes, des couleurs de nuage, et sur la vie toujours, toujours, le partage, une aile et une aile, et composant ce qui est dû, ce qui est retenu, les erreurs et l’écho, ils furent ici et heureux, ils furent époux en tournant, en visant de clair en clair, et de feuilles et de branches, tout surgit, la colère et la folie, et suspendus et soutenus de branches et de feuilles, autre temps, autre chose et cela brûle,

(pecora et armenta)

bien ardemment, de forêts de buissons, les oiseaux et le temps, les animaux, et ce qui reste des troupeaux de grand et petit bétail, eau troublée, chétive pécore, rien ne bouge, rien ne tient, seulement l’air entre les feuilles, les sabots sur l’herbe, la folie entre les nuages, du fond, du fond, il faut arracher le murmure

(Orlando)

gémir sous l’outrage, voix tenue, vie penchée, remords et certitudes, il passe et revient, ardent et consumé, en quatre, en revenant de plus en plus loin, dans le froid et le fragile, le grand et le gracile, il reste frêle et grêle.

12 février 2023.

vendredi 28 juillet 2023

Les absents.

(Ami et Amile et Nicolas),

Incertitudes, repentirs, du vague et du froid, boucheries, les coffres et les murs d’un orage pour l’autre, des vagues, et surtout, entassés et voulus, le rire et les ombres, seulement, avec beaucoup de précision, ensemble et parfaitement, ils sont plusieurs petits enfants, revenons des champs, finissons le jour, à peine, couronne sur la tête, dans le même lit, la main sur le front, cherchés et trouvés, et un plus un et d’autres, ils tournent et retournent entre les draps, 


(Ami et Amile et Nicolas),


avec ferveur découverts, tenus si serrés devant la fin, devant le jour, la peau les bras, les hanches, tournés et voulus sur le côté, à la ferveur, détourés, au flanc repris, vagues en remords, ouverts, oubliés, une main et une autre, du calme, tout ici l’ignore, reste-t-il un peu de temps pour le repos, pour la vie, ouvertement, des erreurs et du style, petits enfants touchés, touchantes aventures, serrés et couronnés, la main passe, tout passe, les erreurs autrement dites, pensées, peaux effleurées, cœurs ouverts, franchement tout grince, dents et circonstances, en haut, en bas, le souffle est porté, regard et espérances, follement osées, tout au regard retournées, couronnes vives, fronts étreints, la main passe, les dents, quelle amitié, tendrement petits, pères et frères, au sacrifice, à la candeur, au saloir pour l’éternité, les doigts tendus, la vie ouverte, reprenant, ouvrant les yeux, cherchant au saloir, on y parle, on y dort, devant quelle évidence, on revient compter les doigts, 


(Ami et Amile et Nicolas),

compter les fronts, sur ce qui reste, quelle amitié et quelle histoire, proches aimés, prochains aimants au sacrifice, tendrement descendus au saloir, un bain en grand, tournent, retournent, reprennent le cours, le sacrifice avancé, flottant au sang, au front les couronnes, trois doigts comptés et un regard, encore, aimé, encore, aimants, le réveil : j’ai bien dormi, et moi aussi, trois doigts, je croyais être en paradis. 


10 février 2023.

Retour, " Et désespérés : ".

On tire
on tourne
de loin en loin
nous creusons
nous fouillons

rendre
comprendre

tenu
tu te désespères

oiseaux aperçus
chiens oubliés
tiroirs abandonnés

tu suis et tu comptes
les désespérés

tu fermes
et je te suis
sur le chemin
nous y sommes

Maria Dolores Cano, 28 juillet 2023 à 10:16.

mercredi 26 juillet 2023

Et désespérés :

On tire, tu tournes, tu trépignes, je te dois, je te donne, tu confirmes, fermement tu renouvelles, je tiens, je sème, tout penche et pencherait, on tire, on trame, on en veut, on y tient, où sont les fruits, et tourne, et tournant, si tu te penches, si tu entends, ce qui avance d’où le vent souffle, tu visiterais ce qui tourne,

de loin en loin, et proche, et lointain, nous disons,nous venons, nous tenons, je te donne et tu fermes, disons, que reste-t-il du drame, que sont les fleurs devenues, tu simules, tu érafles, je ferme, je tiens, nous serons, de branches en branches, des supports, toiles tendues, je regarde, tu marques, nous creusons,

fouillons, cave et buisson, je tire la table, bout de bras, nous tiendrons, nous irons d’un geste à l’autre, d’un quiproquo à une émotion, d’une évidence à la solitude, tu te donnes, je reprends le fil courant, à l’ampleur, au bénéfice, de rang en rang, perles, cailloux, feuilles pour les branches, se dire, se poser et rendre,

comprendre, tu te fermes, tu détiens, et soutenu, et vif, et alerte, tu te tournes, en rencontres, revenu et revenant, d’un duel à un conflit, je donne, je donne, si nous allons et revenons, de branches, de feuilles, oiseaux et insectes, d’un grand à un plus grand troupeau, les âmes s’envolent, je te tiens, tenu,

tu te désespères, qui sont-ils, nous en sommes, complices, furieux et imprécis, je balbutie, mettez-vous en garde, et frémissant, et gémissant, j’espère et je conçois, tu tournes sur toi-même, tu retiens les comptes et les pièces, une à une, rien ne cède, rien ne prend, il faut, tu devines, tu rencontres, oiseaux aperçus,

chiens oubliés, le chemin, les cailloux, les évidences, tout avance, je te reprends, tu sollicites, tu tires, étoiles perdues, souffle abandonné, à toi des brassées d’herbes mouillées, on se respire, tu dois, tu avances, je ne prends rien, je suis étonné, je suis en route, cailloux sous la semelle, tiroirs abandonnés,

tu suis et tu comptes, je te suis et d’une branche à l’autre, d’un rocher à un socle, au temps et aux aveux, je suis sur le retour, je suis où souffle le vent, tourne et vois, le front, des restes, du bruit, tu fuses et tu composes, en être ici et là, tenir, courir, partir, si tu te penches, si tu entends, disons, et désespérés :

nous venons, nous tenons, je te donne et tu fermes.

01 février 2023.

lundi 24 juillet 2023

Et en parallèles

Trouver de l’air, défaire la meule le temps d’un paysage, souvenir, tout est composé, au soleil, aux oiseaux, un avenir :

(Wolodymyr et Vladimir)

gémeaux et commissaires, canons et circonstances, dans l’air, au ciel, aux étoiles, temps de paysage, de glace et de boue, des i et des i grecs, gémeaux orthodoxes et frères ennemis, oh viens :

(Emmanuel),

à la perpendiculaire, aux axes arrachés, tourments et circonstances un incroyable basculement, tenus et composés, frères, amis et ennemis, de cercles en poudres, et de batailles en émotions, au temps du paysage, les talus effondrés, tout vient accompagner, prendre, courir la vie, dans la glace, meules défaites, et cigognes passées, ligne de fuite, l’horizon si proche, tout encore au lointain, corps étendus, gravats, grave, oiseaux des coups de vent, gravement, enfants sous le sable tenus et emballés, circonstances plus grandes, de l’air et des sanglots, pour le remord, il faut que les femmes pleurent :

(Hélène et Vénus)

échevelées, belles et absentes, trop au loin, trouvant de l’air, défaisant les meules, conscience, et mordant, et tournant, et rampant, sol de glace, noir aux plis, peau coupable, cœur envolé, sourcils sans précision, informes, un aveu, une découverte, les i et les i grecs, la vie et l’histoire tournent, passent les cigognes, gémeaux et cœurs affrontés, courage et permanence, oiseaux au ciel, contraints aux apparences, un avenir ouvert, offert, la boue dans la glace, le tourment et le sacrifice, il reste des enfants dans le grillage, sous les gravats, sable de construction, château et bord de mer, est-ce, est-ce dans la mer noire, au loin les meules défaites, il reste les herbes piétinées, le jour est mourant, les vies ne comptent plus, le reste est supportable, gémeaux et cœurs en fuite, raison et circonstances, le rappel, la certitude, trouvant de l’air :
 
(Wolodymyr et Vladimir, Emmanuel, Hélène et Vénus),

prolongeant le cœur, à la perpendiculaire, aux axes arrachés, sous les nuages les étoiles en constellations.

09 février 2023.


jeudi 20 juillet 2023

Le reste de la nuit.

A la vie, à l’endroit et envers, on se demande, on entend, on calme, tout ici, ici tout revient, en attente, en demande, en fonction, et de, et quand, nous sommes à un début, et au point, à la jointure on se cherche, on se trouve, posé et composé, du temps et des tourments, des histoires parfaites, et parfaitement

dites, posées au détour, en retour, par charme, par vertu, je vois j’entends, tu tiens, tu fermes, et ici, ici tout est deviné, les branches, les saisons, le tragique, la vie serait un drame et tu chantes le départ, assouvirais-tu les demandes, ils se sont embarqués, et la mer, nuit et jour, et ici, d’ici tout est vivant,

tu cherches la complexité des choses, pour tout dire et pour comprendre, je mords, je meurs, et je suis noyé au fond, au fond, au déversoir, les eaux sont en mélange, je te retiens, tu trembles et j’admire, un reste de fermeté, il se retient, il se cacherait presque, et tordu, et pensif, et revenu, et recompté

tu rêves et tout revient, le reste de la nuit, le sommeil oublié, les erreurs et la peau qui tremble, entends-tu, vois-tu ce reste de fermeté, tout te trouble, tu retiens la complexité des choses, les émotions, rien n’est simple, il te revient avec ce reste de fermeté, je te donne et tu entends, il te reste le regard,

frémissant et pensant, on oublie les incertitudes, ce qui reste de la nuit, ce qui se retient du jour, et perplexe, en attente, je te donne et tu me reprends, au fil, au fil de l’eau, le pied sur les cailloux, le reste de fermeté, nuit propice et regard tendre, on se supplie, on se reçoit pour ne jamais rien dire de plus, longtemps,

au plus avantageux à la plus complète certitude, tu fermes et tu reprends, le pied dans l’eau sur les cailloux, la voix tremble un peu, il te resterait pour comprendre le reste des choses et des émotions, la vie errante, plus rien ne tient, plus rien ne devient la vie, le jour, sortant de la nuit, sur l’épaule, un doigt

dessous, et au point à la jointure, on se cherche, on se trouve, il ne te reste que cela les beaux rayons : le jour est levé.

28 janvier 2023.

mardi 18 juillet 2023

(au détour, en retour)

  (au détour, en retour)

À la vie, à l’endroit et envers, on demande, on entend, on calme, tout ici, ici de tout revient, en attente, en demande, en fonction, et de, et quand, nous sommes à un début, au point, à la jointure, on se cherche, on se trouve, déposé et composé, le temps des tourments, des histoires parfaites, et parfaitement dites et posées,

(au détour, en retour)

Par le charme et par la vertu, je vois, j’entends, tu tiens, tu fermes, et ici, ici tout est deviné, les branches, les saisons, le tragique, la vie serait un drame, serait-elle, tu chantes le départ, assouvirais-tu les demandes, ils se sont embarqués, et la mer nuit et jour, et ici, d’ici tout est vivant, tu cherches la complexité des choses, pour tout dire et pour comprendre, je mords, je meurs, je suis noyé, au fond, au fond, au déversoir, les eaux sont en mélange, je te retiens tu trembles et j’admire, il y a un reste de fermeté, il se retient, il se cacherait presque, et tordu, et pensif, et revenu, et au décompte tu rêves, tout revient,

(au détour, en retour)

le reste de la nuit le sommeil oublié, les erreurs, la peau qui tremble, entends-tu, vois-tu ce reste de fermeté, tout te trouble, tu retiens la complexité des choses, les émotions, rien n’est simple, il te revient avec ce reste de fermeté, je te donne et tu entends, il te reste le regard, frémissant et pensant, on en oublierait les incertitudes, ce qui reste de la nuit, ce qui se retient du jour,

(au détour, en retour)

Perplexe, en attente, je te donne et tu me reprends, au fil, au fil de l’eau, le pied sur les cailloux, le reste, le reste de fermeté, nuit propice et regard tendre, on se supplie, on se reçoit pour ne jamais rien dire de plus, longtemps, au plus avantageux, à la plus complète certitude, tu fermes et tu reprends, le pied dans l’eau sur les cailloux, la voix tremble, un peu, un peu,

(au détour, en retour)

Il te resterait pour comprendre le reste des choses et des émotions, la vie errante et plus rien ne tient, plus rien ne devient, la vie, le jour sortant de la nuit, sur l’épaule, sous le doigt, au point, à la jointure on se cherche,

(au détour, en retour)


on se trouve, il ne te reste que cela : les beaux rayons, le jour est levé.

28 janvier 2023

Pur ti miro.

Ô, ma vie, oui mon cœur, tout revient, tout je mire, les reflets les vallons, dans l’ombre, au bord, au bord la fontaine, je reviens, je reviens, oui tout avance, tout contient, tout reprend, s’invite, l’invite on y est, on y tient, venu, prenant, ensemble, sur l’eau, sur les bords, en barque, en chansons, toutes,

au retour, tout s’y mire et t’entretient, et va, et va, tourne, change, domine, retourne, serre, tout, un bond à la clôture, au détour, oiseaux et sentiers, tout chante et y revient, et revient, on déroule, on tient le chemin pour se voir, pour s’entendre, et venu, et venant, on dirige, on avance, on y croit, et pensant,

le détour, on avance, de branches en branches, de tronc et de cordes, on étire et reprend, le chemin, le chemin, les avances, tu tournes, je ramasse l’outil à confondre, sel raclé, tout concentre, tout étire, et aspire, et revient, et déborde, on avance, on déploie, tout tremble, il se voit, il te tient, il respire,

il devient, tout encore au cœur, à l’espace, aux rochers, aux branches, tout te tient, tu tires et tu ne retiens, ni le souffle, ni le silence, tout tient suspendu, je cherche, tu trouverais, des ombres, des abris en dessous, au dessous, du vent et des cailloux, un abri, des feuilles sous les hautes branches,

et font, je me devine, et font, je respire, du fond, au retour des herbes et des cailloux, en silence cela te tient, tu tournes de fond en comble, du proche au lointain, de cour à jardin, et posé, tu respires pour deviner, et tu comprends, ils y sont, ils entendent, tu tiens, tu renverses les mots, sortons, tenons,

de quelle obscurité, de quel trouble, sortons, tenons, du calme, du précieux, courageusement, devant, on avance, il te reste à définir, contourne, brasse et tiens, je te revois, tu cherches, je tremble, au loin, je tremble, au proche, cour et jardin, du fond, finissons, comptons, mots, paroles, phrases, retiens, respire,

ô, ma vie, oui mon cœur, tout revient, tout s’y mire, s’entretient et va, tourne, change et domine, et va, retourne.

27 janvier 2023.

lundi 17 juillet 2023

Retour, " Quelques carreaux. "

oiseaux et fleurs
dans le livre refermé
feuilles enflammées

oiseau en cage
les feuilles ont brûlé
dans le livre consumé

grain aux oiseaux
l’enfant ouvre la cage
les fruits sont grappillés

oiseaux siffleurs
en ascension dans le ciel bleu
le repos est au sommet

branche aux oiseaux
bouquets d’or et de tendresse
le pain est dans la main

Maria Dolores Cano, 17 juillet 2023 à 10:06.

mardi 11 juillet 2023

Quelques carreaux.

Oiseau dans la mine, rosier dans la vigne, du drame et des douceurs, du tremblement d’une feuille sur l’autre, canari en prison, au-devant, ce qui reste de chaque absence, tout vrille et se confond, le ciel est bleu tout est en veille, tu armes, tu comprends, les oiseaux et les fleurs, au temps perdu, à la conscience,

en tête, en confidence, un murmure, des traces pour entendre, je te tiens, et tu manques oiseau sur la branche, sur ce qui te reste, nous sommes absents, nous sommes aux confins, route perdue, verres rayés, tout grince, je referme le livre, à terme, au rebours, au plus haut la branche tremble, grince, 


feuilles enflammées, le retour du comment, oiseau en cage, rosier tenu, il reste de feuilles à brûler, du grain à moudre, des miettes à jeter sur l’eau, le pain reviendrait, tourne et retourne la main sur le front, le cœur à l’horizon, tu fermes et tu espères, on se soutient, on engrange, grains moulus, balayés,

quelques carreaux, le reste est pour la main, grain aux oiseaux, on souffre, on divague, tout se noierait, d’un bond pour l’autre, un saut pour chaque enfant, des ombres, au détour, ton regard, me fuit, au-devant pour les frissons, je cherche, tu admires, ton cœur en avance, ton souffle au-devant, tourne,

pour finir l’ascension, le retour, la vie, tout tourne, confondu, on a divagué, tout au creux de la main, sur le sable, en abandon, en attente, je te tiens, j’espère, oiseaux siffleurs vous êtes dans l’attente, rosiers en épines, tout se reporte, tout avance, je te tiens au tournant, en attente, en sillon, suivant, oiseau,

un miroir au flanc, à la courbure, un effort encore et encore, en soutenant, tu reviens, sans suite, sans appel, sans avancer, tout te devine, tout te contient, tu parles d’or et de tendresse, branche aux oiseaux, bouquets, à l’eau tout tient, tu te poses, tout te reprends, en alerte, en attente, que faire, 

tout revoir, et définir, je te tiens, tu me façonnes, tout vrille et se confond, le ciel est bleu, tout est en veille, jeté sur l’eau, le pain revenu.

26 janvier 2023.

Retour, " (mots de bois flottés et de tessons,) "

_

Immense et plein
tu tournes et tu formes
goutte à goutte
sur le cœur les étoiles
étoiles au firmament

_

Maria Dolores Cano, 11 juillet 2023 à 10:46. 

lundi 10 juillet 2023

(mots de bois flottés et de tessons,)

Tu n’attaques pas, tu ne tiens rien, tu restes au lointain, tu prends nouvelles des rayons, des continents profonds, des astres, de l’immensité, tu tiens ce qui devient, tu tournes le poids des  intentions, ferme et droit, immense et plein,

(mots de bois flottés et de tessons,)

Des graviers, du sable coloré, touché, tu tiens, tu reviens, tu tournes et tu formes, bois flottés, au poids de la déraison, paysages enchaînés, tu les pensais tragiques, des monts, des vaux, et savanes, et forêts, ils sont ici et encore, en embuscade, des plaintes pour des cailloux, les liens tirés, les boucles desserrées, le liant pour tenir et des briques encore et encore, tu reviens et tu tranches, couperais-tu de fil et de taille, de cuir et de métal,

(mots de bois flottés et de tessons,) 

Pour entendre les sources, eaux chaudes, goutte à goutte, et diminutions, on tourne, on tricote, tu retiens les fils, doigt par doigt, tu tournes et tu reviens, ils sont ici, et encore, tu revenais jadis et naguère, toit posé, tranquilles ils marchent, ils marchent, les animaux et tu reviens, tu retires et tu entends, pour une contrainte, pour un sanglot, pour ce qui renaît, ce qui renouvelle, tu tiens, tu commences, nous sommes au passage, embarqués, pesant le fond de la barque, le poids est une certitude,

(mots de bois flottés et de tessons,) 

Tu retiens l’avenir, tu comptes les saisons, on se demande, on se souvient, on tire, on noie le silence, dans l’eau claire et les étoiles, on observe, on tient sur le cœur les étoiles, le chemin passé tu remontes, tu voiles, sur l’ensemble sur les choses indéfinissables, ensemble, reconnu, immensité sans prix, du poids des choses, blé et farine, ce qui reste pour la route,

(mots de bois flottés et de tessons,) 

Triangles isocèles, ce qui reste est équilatéral, rectangle, tranchant d’un bord à l’autre, d’une demande à ce qui reviendra, il sera en avance, nous irons au front, nous irons au vent, en avance une impression, un retour, pour commencer et pour finir, de nombreuses étoiles au firmament.  

25 janvier 2023.

dimanche 9 juillet 2023

Retour, "Et tout de tout espérer. "

Tout espérer, en six haïkus approximatifs

_

Au vent les âmes
larmes et mots aux branches
les os déployés

---

De fer et de feu
de l’ombre au mensonge
contemple le vent

---

Entendre le pas
des souvenirs en éveil
souffrance ténue

---

Paysage serré
forêts et montagnes nues
les peuples émus

---

Corps malhabile
tu marches dans l’eau claire
devant sans retour

---

Âme déposée
tragédie éphémère
sur un mot posée
_

Maria Dolores Cano, 09 juillet 2023 à 11:20.

samedi 8 juillet 2023

Et tout de tout espérer.

Au vent, ne rien comprendre, et tout de tout espérer, tu cherches les âmes et les yeux, en ouvrant, en tenant les os et le contour, choses augmentées, titubes-tu, reprenant, tu cherches, tu déploies ce qui convient, le vent aux branches, les larmes, les mots, tout au charme, tout au commencement, tu finis,

tu ploies un joug de fer et de feu, tu es passé de l’ombre au mensonge, les yeux ouverts, l’eau avalée, tu tournes, tu contemples les erreurs, entendons, entends-tu ce qui revient du vent, les branches sont ouvertes, sûrement tu renouvelles, la beauté et le contour, pour ne rien entendre, pour se comprendre,

entendre et comprendre, nous marchons du même pas, ouvrage continu, souffrance en boucle, tout te tourne, il revient de toi à toi, de branches effeuillées en souvenirs, tu laisses ici ton escorte, tu réveilles les souvenirs, nous sommes bien, nous sommes loin, et tenus, et tenant, et tendus, et meurtris,

nous avançons, forêts et récits neufs, boucles d’or et d’argent, le geste grave, la main serrée, serrant encore, et encore, ce qui reste de paysage, ce qui reste de transition, des forêts et des montagnes, peuples émus, fureurs absentes, encore et encore, d’une absence au souvenir, rayons tout ici te transfigure,

tu marches, tu es sur le devant, dans l’eau claire, les yeux ouverts, le corps malhabile, je pointe et tu reviens, descendu, pressant le pas, agrafes-tu, ongles tenus, voix étranglée, tu reviens de tes fatigues, tu cherches, tu confirmes le passage, et devant, et ensemble, et sans savoir, et sans retour, corps

déposé, l’âme, en reste-t-il, un poids de cœur et de cuir, du tragique et de l’éphémère, tu renoues, tu encercles, tenu, mordu, tu avances, tu observes pour faire ainsi, aussi la guerre aux évidences, une action, un geste sur un mot, un sanglot, je te retourne et tu avances, ainsi, les fleurs, au vent comprendre,

et tout de tout espérer, tu cherches les âmes et les yeux en ouvrant, en tenant les os et le contour, titubes-tu, ce qui te convient, le vent aux branches.

18 janvier 2023.

Retour,"Moment resté."

MOMENT RESTÉ

SANG D’ENCRE Personne n’est plus au calme que celui qui commence cette ligne en songeant à sa mère, la seule personne qu’il entendit lui dire à certains moments de sa vie : « Je me fais un sang d’encre ».

Jean Jacques DORIO, 08 juillet 2023 à 10:44.

jeudi 6 juillet 2023

Moment resté.

Avertis-moi, déroule, déclame, du poil au sol, postures, tapis, des horizons pour le tendre, il reste un affaissement, une prodigieuse ressemblance, j’en suis, encore et pour longtemps, aux regrets, j’en suis, d’éternité et de silences à effacer, nous sommes et nous y sommes, nous sommes, matin de pluie,

il reste des épices, du grain, la pluie, la poudre, le calme, tu te reprends, tu enfermes, nous sommes au supplice, nous sommes en retour, on avance, on tient, on montre, il reste des éclats, il tourne du remord, en avant et en face, un avenir achevé, des miettes et des draps, je tourne, y sommes-nous, tu inspires,

encore, y sommes-nous souvent, au cœur, à la mêlée, au retour des sentiments, il se pose, la question du retour, sans fin, il se pose sans fin, je te tiens et tu inspires, retour d’éternité, angles opposés, je te vois, tu me lances, il reste un peu de bruit, il reste un peu de vent, des ombres, des cailloux,

du sucre dans les draps, sur le cœur, tu portes au milieu le reste, solide et doux, solide et doux tu rassures, et rassurant on se dépose, tu tiens la main et tu confirmes les évidences, un soir de neige, un reste de ferveur et la beauté, le soir, la nuit, au matin tout tremble, il fait froid, au matin, il fait du temps,

au cœur, parfum et sentiment, tu cèdes le pas et je tremble, tu avances, il reste un peu plus et toujours tu trembles, il reste encore et encore des heures de peau à frotter, des ombres en avant, des draps et des grains, sucre éternellement à fondre, je tiens, tu commences, bout, sous l’eau, en transparence

de bout en bout, de raisons en transparences, du tremblement et des choses imparfaites,, rougeur et sentiments, timidement tu te penches, y être et entendre, y être et tenir, du plus haut mon très loin, ma dépendance, et toujours un avenir, bouclons, tenons, fixons, la vapeur, le mélange, les sentiments,

tu reviens encore et encore, de sensations en heures perdues, tu trembles et je vois, tu oublies et je trouve la peau de la joue sur le cuir, avertis-moi, moment resté.

17 janvier 2023.

mercredi 5 juillet 2023

Retour,"La parole."

Paroles
rires et larmes
pour saisir le cœur

une histoire sans paroles
la vie pour lire le destin

claire espérance des jours sans fin

une image pour le rêve
des cailloux en chemin
des plumes sur les branches
pour écrire le mystère

une épine - une syllabe
la parole nommée
les choses que l'on tait

Maria Dolores Cano, 05 juillet 2023 à 09:25.

mardi 4 juillet 2023

La parole.

En paroles, quels soubresauts, du rire et des larmes, tu tiens, je te donne, tu reviens, je suis, tu es, nous venons, rire et rire, lier, pour entendre le calme au retour des histoires, tu tournes, tu tournes, pour te reprendre, pour saisir, pour dire, entendre et comprendre, je suis visé au cœur, calmement, au poumon,


on traîne, on dépense, au-devant, aux alentours, tout reprendre, y penser, des arbres, des feuilles, tu tournes, pensant aux branches, de l’une à l’autre, de la vie, des cailloux, la chance, le destin, je te tiens, tu serres, serrerais-tu, entendrais-tu, des fruits, du travail, pour lire, tu vas, je reviens, venant, on donne, 

 
tu reprends, de clair en clair, de rayons en sources, rochers, surprises, frondaisons, dunes enchantées, avec l’espérance, les convictions, tu tranches, tu entends, devant, derrière, te dire : tu confonds, tu sépares, il faut, tu greffes, il te soutient, je suis surpris, je reprends, il faut, tu cherches, 


en énonçant, en tirant une image, une autre, plus encore, du rêve, des cailloux, sur le chemin, sous les branches, des plumes, les cordes, sacs, outils, je vois, il tourne, encore, en avançant, autour, en ponctuant, en se donnant en avance au mystère, il semble, je tremble, faut-il dire, faire, avancer, 


tout ce qu’il dit, tout ce qu’il fait, avancer, on surprend le silence, tout tourne, je reviens, tu cernes, on descend, il te reste des feuilles, de l’ombre, des mystères, on se souvient, reste-t-il de la beauté au monde, que sommes-nous, entendons-nous le chant plaintif, oiseau abandonné, insectes, fleurs, 


épines, il te faut trouver la parole qui rassure, les syllabes articulées, la parole, nommer les choses, nommer ce qui n’est pas créé, comment, ce qui importe, pourquoi, par quoi, comment incessant, demeurons par qui, pourquoi, qu'est-il de plus important, le plus de poids c'est la parole qui rassure, 


sous les feuilles et les branches.    

                                 
16 janvier 2023.

samedi 1 juillet 2023

Retour,"(Et bougre tu es et bougre tu tiens.)"

Et bougre tu es et bougre tu tiens
c'est bougrement dit

oui décidément
c'est comme des "si" déments
une scie musicale

qui tire des sons
d'un bois brûlant les images
des bougres de bourgeois

Jean Jacques Dorio, 01 juillet 2023 à 12:34.