samedi 31 octobre 2020

Une fin de semaine pour Maria Dolores, retour, et du rocher.

 Sur la rive le rocher et les prémices du temps. Contemplons le ciel sur son île dépliée. Clairs sont les yeux de la persévérance. La vie est là, son cœur est une opale, sa chair se fit verbe. Sur le chemin fleuri chante la voix des anges. À leur bouche une larme, un pleur revenu d’une jeunesse en larmes. Le futur n’est pas loin, il a la bouche ouverte, il avale les âges et évoque le passé en un colloque sentimental. Les rires se sont tus, "l’espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir"*.

Souvenirs, souvenirs, que voulez-vous ?


* Verlaine


 Maria Dolores Cano, 31 octobre 2020 à 10:05. ici.

Et du rocher.

Ah, laisse moi, et du rocher et de la rive, contemplons, contemplons, je suis ici et d'ici m'y retrouve, et je dis, et tu sers, les outils, je suis à la fermeture et je reprends le va pour venir, et le viens venant, va et viens, et retourne du ciel et des cailloux et de sinistres repentirs, tu tournes et tu défais, et les outils et le temps

clair à l'entrée, il fera, il sera et tout au clair, et tout au temps, il fait chaud et on accumule les hésitations, je suis ici et je cherche, et tout ensemble je comprends, et tout ensemble j'espère, aucun pas, rien n'avance, tu tournes sur toi, tu ne lève pas les yeux, on est accablé et sans force, du doigt je te commande,

la vie venue, le cœur abattu, je ferme et je reprends et j'escalade enfin, enfin le bord du chemin, talus fleuri et remords tendres, nous y étions, et couchés dans la nuit, sans rien autour, sans rien comprendre des erreurs et du flot de larmes débordés, je te tiens et tu me décommandes, et je ne revois plus, ni la jeunesse,

ni la force, tout après, et bien plus tard nous, sommes sans avenir et le futur ne compte, compte-t-il, j'en suis encore à un peu de regret je cherche et je trouve la vie perdue, les cœurs ignorés, la bouche ouverte, nous sommes passés à un autre âge, à un retour, tu vois le ciel, feu du soir, de colloques en promenades,

ta main tient-elle dans la mienne, et nous ne rions plus, et plus rien n'est en force, ni les regards, ni les genoux, tout est à perdre et rien n'avance, je suis ici, et seul, et déjà dans le retour, souvenirs, laisse moi, et du rocher et de la rive, contemplons, contemplons.

24 juillet 2019.

vendredi 30 octobre 2020

Une fin de semaine pour Maria Dolores, retour, une éraflure.

La vie au loin, une éraflure. Le ciel est un flambeau, une torche sur l’eau. Les corps sont sur la rive, nus et fatigués. Les oiseaux sont revenus de leurs lointaines contrées. Une douce chanson glisse sur le chemin, caillou au cœur et fleur dans la main. Le ciel est une braise, un baiser de feu. Il anime les âmes, sèche les larmes des corps épuisés.

Sur le sentier qui mène à la mer, les épines sont des lames. Les rochers sont à fleur d’eau. Les cœurs en morceaux. Les corps lacérés. Tout est poussière.

Sous les feuilles, l’espérance entre deux pierres. Un souffle. Un éveil. La vie, une étincelle.

Maria Dolores Cano, 30 octobre 2020 à 10:42. ici.

Une fin de semaine pour Maria Dolores, retour, pour ouvrir.

Pour ouvrir en
10 haïkus approximatifs

__



Saison dévastée
ni l’herbe ni les oiseaux
gobent le soleil

__

Le ciel éraflé
il souffre en silence
son œil écorché

__

Avenir porté
les erreurs sous les branches
fleurs de vérité

__

Ombres en marche
mystère et tragédie
d’un royaume perdu

__

Une grande peur
va de branche en branche
éclat de rire

__

Cœur étincelant
d’une image joyeuse
tout recommence

__

Un regard d’espoir
pont franchi grille trouvée
le cœur soulagé

__

Herbes absentes
le désert décomposé
oiseaux revenus

__

Sommeil achevé
la clé est sur la porte
et ouvre le temps

__

La main est ferme
dans sa paume ouverte
les clés du royaume

Maria Dolores Cano, 29 octobre 2020 à 10:46. ici.

 

Une fin de semaine pour Maria Dolores, retour, pour deux.

Au gré des flots
sommeil flottant
le cœur ravi
le souffle court
sur la peau nue
cœur défait
au creux du lit

la nuit égraine
la lune ronde
la nuit si longue
la lune blonde

matin de pain
pour les amants
la bouche émue
cœur en lambeaux
la voix venue
du fond des eaux

oiseaux du ciel
arbres fleuris
rêve aux oreilles
du paradis

je vais __ tu viens
d’un long voyage en solitaire
l’âme ravie
le cœur tranché
la chair meurtrie

la nuit ___ le jour
le matin court sur le chemin
les yeux ouverts
la bouche en feu
le cœur heureux

Maria Dolores Cano, 28 octobre 2020 à 09:52. ici.

Une fin de semaine pour Maria Dolores, retour, tu me tiens.

Tu me tiens
pour rire encore un peu
dans le cercle imaginaire
d’un regard retrouvé

épaule contre épaule
jusqu’au crépuscule
yeux tournés enracinés
dans des paupières de papier

mains tendues vers l’ailleurs
chemins des jours perdus
cœurs soufflés au bord
du monde

la bouche ouverte
d’un matin clair
sous le drap des sacrifices
et l’ombre rousse

tout renaît à nouveau
le temps est lisse
comme peau sous le manteau
fraicheur de l’eau

la vie en pleine lumière
jour venu et revenu comme l’oiseau
la nuit le jour le jour la nuit
tout est ajusté

le désordre est en chemin
dans l’ombre des ornières
où les eaux sont partagées
et les cœurs dépouillés

tu me tiens dans lumière
des nuits sans lune et sans oubli
rumeur et souffle de la pluie
la vie est un défi

épaule contre épaule
oublions le fardeau des mots
pour rire encore un peu
au temps du renouveau


Maria Dolores Cano, 27 octobre 2020 à 10:52. ici.

Une fin de semaine pour Maria Dolores, retour, à pendre. (Premier voyage).

Premier voyage
______ à prendre
et à attendre
sous la pluie

encore la corde
où se balance
un cœur épris
sans cri

comme une rayure
sur la peau aime
la chair mordue

histoire sans bruit
les sentiments sont
au panier fleurs fanées

noyée et enfermée
dans le cercle grillagé
la nuit descend
ruine le jour

encore le ciel
éclats de mots
à l’abandon

et vivre encore
derrière les grilles
au fond de l’eau
le cœur défait
plumes arrachées

yeux pleins de larmes
mains en calice
attendre et prendre
la nuit des anges

premier voyage
clarté du jour

 

Maria Dolores Cano, 26 octobre 2020 à 10:23. ici.

Une fin de semaine pour Maria Dolores, retour, l'éternité. (Premier voyage).

Premier voyage
_______ l’éternité
portes ouvertes
et corps noyés

temps retrouvé
et temps compté

regard abstrait
voyage premier
temps d’un soupir
sur l’oreiller

l’avenir est en marche
sur le rivage la mer est nue
joie et jeunesse
la peau dorée

sans peur
sans leurre
sur le rocher
l’éternité

l’œil inspecte
le temps venu

corps blessés
âmes brisées

voix de la mer
là-bas ___ le cœur entier
secret premier

Maria Dolores Cano,  25 octobre 2020 à 15:02. ici.

Une éraflure. ( Et du rocher)

Ô, on arrose, j'arrose, et lève-toi, éveille et dispose, la vie sauvage, le ciel en feu, la bouche sèche, je tremble et tu accables, ô, tôt, trop levé, confiance enlevée, je te tourne et tu me combats, j'en suis, ici, et ici pour longtemps à compter le poids de l'eau, le poids du temps et des erreurs, une éraflure, et loin,

loin dans le temps, la main levée, le corps tranquillement épuisé, tout se relève et las rien ne compte, j'en suis, encore tout se relève, rien ne se comprends, je suis et d'ici et ailleurs, et en souvenir, et au bout du voyage, d'Asie et d'Afrique, les ibis et les aigrettes, les grues en retour, et la chambre pâle, allons,

j'allais, nous y étions et des chemins et quelques perfidies, je suis ici et j'allais, et tout était certain, nos mains nous ont mené sur les chemins de la meilleure des chansons, et bonne et douce, et du ciel enflammé et des ardeurs tout tombe, le feu et les cailloux, le fer et les braises, du ciel remonté, des ardeurs vives,

vives, eau bouillie et cœurs en poudre, je suis sur ce rocher et je crie encore laissez moi, laissez moi mourir, une fleur, une larme, des lames sous le pied et des épines dans la peau insensible, grasses et succulentes et couvertes d'épines, dans la peau insensible, dans le cœur arraché et cette éraflure, peau sensible,

insensiblement tourmentée, et tenue et griffée, je suis ici et d'ici le cœur coule, du sang et des larmes et des efforts, le muscle est tendu, du pied et des orteils la peau est griffée, je suis ici et de larmes tout je baigne, sur le devant et au pendant les éclats de pierres et de feu, le fer est enfoncé, la fane d'herbe sèche,

je tourne, je tourne, tournons et je déplace d'un coin à l'autre l'espérance, sol protégé, cœur éclaté et des ennemis, sous les feuilles, venus ici se retrouver et retirer leurs noms entre, entre, deux pierres, tout a soufflé, tout a grandi, tout est mûr et bientôt tout sèche, je suis ici et ici, on arrose, j'arrose, éveille, éveille,

lève-toi, et dispose, la vie sauvage, le ciel en feu, la bouche sèche, je tremble et tu accables, ô, tôt, trop levé, confiance enlevée.

23 juillet 2019.

jeudi 29 octobre 2020

Pour ouvrir.

Encore pour comprendre et tout tenir, je cherche, je cherche et éloigné de la route je ne vois, ne vois, ni herbes, ni oiseaux, ni rien qui tremble sous les feuilles, je vois, ne vois, et ne comprends ni herbes, ni oiseaux, ni rien tremblant sous les feuilles, saison dévastée, et raison en chaleur, il faut entendre le soleil,

et compter les éraflures, le ciel est au tourment, les erreurs accumulées, je tremble et suis déjà sous la feuille, œil écorché et parure tachée, je suis ici et ici on souffre en silence, au souvenir, au charme, au tremblement, je donne et tu reprends et tu fermes la marche, marcheur perdu, insensé dans l'orage ,le ciel te menace,

et tu grandis au jour et tu fermes et tu portes l'avenir sur ta peau, des citronnelles étendues et des erreurs sous les branches, tout ici dessous, et recommence, dessous, sous qui est plus riche et qui se tient, et sous et dessous, j'enferme encore une certitude, citronnelle étendue, et fleurs pour oindre en panache,

bêtes perdues, dessous les branches et tout ici piquerai fort et retiendrai le seul plaisir, le soir est étendu, et les ombres avancent, il reste dessous les branches du mystère et de la tragédie, il arrive, il est là, enfin il parait, je suis ici et d'ici je réponds, et j'étends la main fermement et je suis ici, et ici sur ce royaume encore, ici,

dessus, et sous, et en dessous, et au delà, en deçà, guidé ici et main qui tourne et paume changeante, citronnelle étendue et regards en dessous, et sous les branches, de feuille en feuille tout soutenu, et riant, un éclat est possible et le mystère et le tragique et la grande peur, tout tournera dans la chaleur, images au cœur,

et dans et pour les grandes images tu renaîtra joyeux, le cœur étincelant, tu tournes et tu comprends, comprends-tu la raison, songes-tu à l'avenir, tout est emmêlé et perdu, et tout tourne, et dessus, et dessous, et sans rien en faire, tu dis, tu te dis, et tu fermes un œil et l'autre, et rouvert tout ici et d'ici te recommences tu franchiras,

franchiras-tu le pont et trouveras-tu la grille, cœur soulagé, et grande force tu seras sous et dessous, et d'une branche à l'autre, d'une feuille, un regard et l'espoir, pour cela je suis, tu es, et dessous, et sous, tout recommence, encore pour comprendre et tout tenir, je cherche, je cherche, éloigné de la route, verrai-je, je vois,

ne vois, ni herbes, ni oiseaux, ni rien qui tremble sous les feuilles, une citronnelle étendue, feuilles rondes et tiges longues, tout du désert revient et te compose, tu es d‘ici et ici tout respire, tu perds encore la vue et la raison je cherche, je cherche et je reviens panier plein, cœur en alerte, tu reviens et encore, tu tiens,

encore au bout des doigts la clef pendante, surtout prenons le temps de travailler, reprenons place, et tenons, le sommeil achevé, au bout des doigts le travail, pour longtemps tout ici me préoccupe, je suis tenu et la clef ouvre le temps, cœur égaré, silence encore, je suis ici et j'ouvre le temps et le regard, je suis ici

et d'ici je réponds et j'étends la main fermement sur ce royaume, je suis ici et d'ici tout me guide, et dessus, et sous, et en dessous, et au delà, en deçà, main qui tourne et paume changeante la clef pour ouvrir et tout reprendre.

22 juillet 2019.

mercredi 28 octobre 2020

Pour deux.

Au long, au long des routes, au gré, au gré, des flots, des routes et des flots, la vie te cherche et te consacre, certitudes et rencontres, tu cherches et tu trouves des yeux ouverts au long des routes, au gré des flots, tu te cherches et tu trouves des habitudes, et le sommeil coupé, yeux ravis, cœurs incertains, tournés

retournés et fenêtre ouverte, et au long, et au gré, le souffle dans la nuit, la chair qui te refuse, et la peine immense, et le courage assombri, tu tournes et tu appelles, cœur démonté, mâchoire vive, les dents au creux, au creux, et du drap et de la peau, tu te concentres, et tu entrouvres le cœur encore, espoir déplacé,

pour te dire et te confondre, et pour encore te revoir, tu prends, tu tiens et tu t'enchantes, et commences, tu retournes les yeux ouverts, la bouche grande, tu tournes et retournes et tu erres, il fait nuit, il faut encore supporter le frais et le repos, fureur encore, feu et torche, pour retenir au passage, le grain, la peau,

les fleurs et les cailloux, seul souriant, et encore tu rentres, et tu tournes au drap, à l'inconnu, les nuits si longues, seulement tu étais ici, à deux pourtant, sombre, sombre retour, tu plonges seul à la nuit noire, le crépuscule est pour deux, et nuit, les rêves te projettent, tu retiens et tu tranches, tu es ici, pour longtemps,

en avant, la nuit te porte et le matin enfin, enfin est pour deux, tu te retournes et tu comptes les yeux ouverts, la bouche émue, le cœur en morceaux et la voix qui tranche, il faut, il faut et comprendre, et vouloir, le monde la nuit se penche sur toi seul, il est ouvert, tu tournes encore, et tu cherches, y sont-ils, encore,

les oiseaux au ciel, une branche et des feuilles, et la raison pour éclairer, qui plante cet arbre et pour qui chantent les oiseaux, il ferment, et au regard, aux oreilles, ils posent et recommencent du rêve, de la nuit, et seul, et seul au matin partagé, je te cherche et tu me trouves, et bientôt, tu viendras, seulement,

je vais, je vais comprendre, il est revenu et raconte le voyage solitaire, les yeux ouverts à la nuit, le grand drapeau, l'âme ravie, les erreurs et les cris, tu cherches et tu me noies, j'arrête ici, j'arrête encore, tu me tiens et tu me donnes, et contre, contre le reste du monde, il faut trancher et composer tout poser,

dans l'instant éternel, dans l'incertitude, tout est à conclure, et tout de tout il reste à dire, je reviens d'une nuit et j'étais seul, au long, au long des routes, au gré, au gré, des flots, des routes et des flots, la vie te cherche et te consacre, le souffle dans la nuit, la chair qui te refuse et la peine immense, le courage,

à l‘ombre les oiseaux, au ciel une branche et des feuilles, en avant la nuit te portes et le matin enfin, enfin est pour deux, tu te retournes et tu comptes, les yeux ouverts, la bouche émue, le cœur en morceaux, la voix qui tranche, pour te dire et te confondre et pour encore te revoir, tu prends, tu tiens, tu commences,

et t'enchantes et tu retournes les yeux ouverts, la bouche grande, tu tournes et retournes et tu erres.

22 juillet 2019.

mardi 27 octobre 2020

Tu me tiens. ( Et du rocher)

On en serait encore et encore, à dire tout cela pour rire un peu et se connaître, je suis, tu es, et tout ici nous cercle et nous attend, je suis, tu es, et plus, et plus, la vie nous imagine et le regard nous crée, je suis ton nom, tu es sur mon épaule, et le calme, et le loin, et tout du ciel remonte, on chante, on reçoit,

on tire, à comprendre, encore et encore, des bords pour l'avenir, des ruades pour le crépuscule, je contre, je contre, et tu me tiens, et toujours pour toujours tu détournes les yeux, le sourire en dessous, les voix enracinées, les paupières tendues, je suis, tu es, et nous en sommes à un crépuscule, je te tiens,

et je te dois, et tu me tournes, je recommence des choses et des gestes, et des mains tendues, tout en avant tout, en chemin, je suis sur le rebord, je tourne, et je confie le reste du monde entre les cœurs et les bijoux, entre le dire et ce qui profite, je cherche, je cherche et tout, demain reviendra, sur les épaules,

et sur le dos, le flanc offert, la bouche bée, je suis encore et encore, à deviner ce qui viendra, les clairs matins, le soleil heureux, la route à l‘ombre, et tout au chaud, et tout au temps, je te compte et tu me perds, je suis sur le chemin et je regarde, les bords sont envahis, et herbes et passions, tout en promenant,

tout en regardant, nous sommes encore et encore, au temps du renouveau, et tout tourne, et je retourne, tu me tiens et je te cherche, et j'oublie, la peau est lisse, et ensemble nous soignons, et ensemble nous demeurons au temps suspendu, à l'eau, à la fraicheur, je suis ici et pour longtemps le souffle est incarné,

regarde la vie, osera-t-on, la vie, la lumière, tu te tais, tu recommences, la vie, la lumière, au jour venu, au jour compté, au souffle déposé, un jour nouveau, un grand retour, la vie, la vie à vol d'oiseau, tout est comparé, la vie, la lumière, les jours et les nuits, tout est réglé, tout est tenu, de l'ordre sorti, encore,

il reste le désordre, la vie ensemble, le chemin, la route à l‘ombre, on y est, on y tient, ensemble où les eaux sont réunies, il reste encore et encore à comprendre le reste, la vie, lumière et en cœur, et en joie, je tourne et tu retournes, et devant, au possible, il semble, et se contient, il, où est-il, il reste, reste-t-il,

je conduis, tout ici encore et encore échappe, et retourne, la vie en vie, la lumière, les jours et les nuits, il se contente, il se remet, et de tout encore et encore, il retourne et défie la force et la rage, la rumeur et le souffle, tout ici est posé, tout ici recommence, le temps soutenu, la lumière, la chaleur, et la pluie,

tout encore et encore, pose et dépose le fardeau, le dos, les épaules, je suis ici, je suis tenu, on commence à comprendre, à retourner un mot pour un autre, et l'éclat, tout dure et commence, on en serait encore et encore à dire tout cela pour rire un peu, et se connaître encore et encore, au temps du renouveau,

tourne, je retourne, tu me tiens et je te cherche.

21 juillet 2019.

lundi 26 octobre 2020

A pendre. (Premier voyage).

On en serait encore à attendre et à dire, la pluie tombe, il fera chaud mais aussi cela, ils se noient et l'herbe fane, et aussi, cette façon est insupportable, je suis ici, et tout de tout pourrait être rejeté, je ferme et constate nous sommes d‘ici et ici finissent et commencent les voyages, oh, temps compté et espérance,


et toujours en découdre, après nous, vous vivrez encore et encore, et tout au bout de cordes et de filins, où tout balance en suspens, ils sont pendus et tout commence, la peau et les cailloux, frères, frères, et terriblement tout est à rejeter, je ne te cherche plus, et je ne te demande ni cœur, ni cris, ni raison, fondre,

tout au fond, est au fond, comme, au fond, comme un espoir, une rayure et tout, je racle, les cœurs et l'oubli, la chair et la peau, tout est d'or et de service, persil et coquillages, tout est encore et encore, de finir et de renoncer, et frères, frères, tout est encore et encore à abandonner, je me retourne, tourne,

et je ne comprends rien, il est aussi à dire l'histoire pleine de bruit et de fureur, et je n'y comprends rien, tout est encore et encore du voyage et des sentiments, je tourne, tout recommence, la vie sans pitié, les regrets et tout ce qui ne sera plus, ce qui n'a pas été, ce qui ne sera plus, la peau et les éclats, retours,

tout en cercles et retours, je te tourne et tu me noie, et je suis encerclé de grilles, tout au fond, tout au fond, les animaux, tout y va et à reculons, à reculons, incertitude, tu me tiens, je suis ici pour, encore, et encore, finir et retourner, reprendre, reprendre pied, j'abandonne tout, une nuit, tout, un temps,

nous n'en sommes plus nous n'y serons plus et je retourne, et tu contiens les erreurs et les manques, je suis ici, je suis là, et en haut, et en bas, la peau est vieille maintenant, et je tourne et retourne, fleurs fanées, succession, et tout encore, et encore, je tourne, je vois, je viens, je recommence, et sur la ruine entassé,

tout est encore, et encore abandonné, je pense, je vois, je sens et je ressens, j'entends et j'espère, tout au ciel, du ciel même, et des éclats, et des retours, la vie avance, avance, je tourne et tu me reconnais, serons nous assez grand pour refuser, et tenir, frères abandonnez et pourtant tout cela vis après nous, vivons,

je vis, tu vis, et vivent les espérances, mais pendus et noyés, derrière les grilles, au fond, au fond, de l'étang, pendu au temps, vol arraché et plumes défaites, je tiens, je tiens, et de rien, de rien je me recommande, les yeux ouverts, le ciel bleu, l'herbe verte, les eaux ensemble, tout encore, encore, je tourne,

tu reviens, et ceux qui viennent recommencent, j'en suis encore, et encore à un premier voyage, à un écart, les yeux ouverts, les mains encore, et encore pleines, chemin perdu, ensemble, reprendre, calmer, dormir et reconnaitre l'espoir, de quoi, le futur n'existe plus, il reste, il reste encore et encore le jour même,

la nuit même, le temps même, le présent, présent tôt tenu, tout rempli, sans rien devant, ni en arrière, je suis ici, je suis tenu, et encore, et encore, je tourne, et encore, et encore dans la clarté, je me noie.

21 juillet 2019.

dimanche 25 octobre 2020

L'éternité. (Premier voyage).

Et de portes qui s'ouvrent et qui ferment, il ne reste ne reste qu'un peu de bois et le métal, poignée tordue et courbe sombre, je suis ici, et tout, au réel est tendu, sur le pied et sur la main, aux mares profondes il déroule et tord le grillage et les algues, corps perdus, corps noyés, et terre en souffrance, je suis ici

et je te cherche, tu ouvrirais encore et encore, et peut-être, un peu de bois et de métal sur le corps, qui ouvre la plage, je suis ici, je suis tenu et tu me rends, me rendrai-tu, et tu accompagnes chaque geste, et tout encore ce qui bouge, le pied, les yeux et les doigts, la main est ouverte, le calcul est sans fin,

reste-t-il du jeune homme, est-ce encore le temps de la jeunesse et de l'avenir, en suis-je, en suis-je encore à un premier voyage, faut-il, faut-il être heureux d'être et demeurer, encore et encore, en vie, simplement, vivant et voyant, et cherchant sur la rive, et être dans la certitude, le temps est bien compté,

chaque temps est une éternité, mais, j'y suis, j'y viens, j'y tiens, je suis ici tenu et pour bien plus longtemps, sans que rien ne soit, rien ne soit ignoré, je te tiens et tu me regardes, et soupirs et serments et regards sur le flanc, j'en suis, j'en suis encore et encore au voyage premier, au début de l'histoire à venir,

l'avenir est-il, est-il encore et encore à être deviné, à marcher droit et le pied nu, abandonné sur le rivage, et sorti de la mer et sorti du flot, en tumulte et en joie, je te cherche et je te trouve, tu es encore à venir éternellement jeune, et sur la main et sur la peau, le soleil en marche, balle à son rebond je te cherche,

tu me trouves, balle toute en sursaut, je te quitte et tu m'enchantes, tout est plus court et plus profond, et tout demeure et je contemple, étrangement et sans peur, étrangement et sans peur, je cherche, je cherche, et j'habite un coin du monde, un tout petit petit rocher, abandonné, et je contemple la ruine à venir,

toujours repoussée, toujours en suspens, je suis ici, et dans l'instant rentré et perdu, je suis en certitude, je suis déjà dans la vie éternelle, tout te tiens, tout te tends, et tu rentres et tu sors, un œil ouvert, un œil tenu, la main tendue au temps qui passe, et passé d'un rocher à l'autre, je suis ici et surement, je contemple,

j'en suis à l’éternité, encore et encore au voyage, sans regrets, tout est à faire et tout viendra, le corps usé, l'âme éraflée, sans peur, d'un pied sur l'autre, je tourne, je ferme et tout ici recommence, une voix et tout est dit, la mer, le temps et les histoires et je nous vois et j'entends les coups du cœur sur la main

et je tiens sans trembler chaque secret à découvert.

20 juillet 2019.

samedi 24 octobre 2020

Si jeune encore et encore.

Je te donnerai, et ainsi, et encore, et aussi, je te donnerai des pierres, et des arbres, et des fleurs sous les pieds, pour marcher et marcher, encore et encore, tout le poids sous le pied, du crépuscule au premier temps des erreurs et des figures, je te chercherai et tu me rendras, encore et encore, le poids du temps,

la sècheresse du printemps, j'en suis, j'en suis et tu porterai, encore et encore, le poids du vent sur les cailloux, et la beauté engrangée sous les étoiles, tu passes du printemps sec au soir, et de la nuit au jour, ainsi des saisons emmêlées et des erreurs commises, je te chercherai et je retrouverai et des jeux,

des rires et des efforts sans fin, et des joies partagées, et des regards de feu sous le soleil, dans le temps, tout est à prendre, tout est tenu, je te donnerai et tu prendras, et nous serons au chaud sur le sable, au sec sous les fleurs du printemps, au vent léger et d'avril et de mai, les cœurs sont en avance, je te tiens,

tu rends encore les dents pour tes armes, et le dos, et les jambes, je suis, tu es, et nous nous tenons, et encore, et encore, je ferme et tu retiens, ils sont abandonnés, et ils se tiennent un par un, printemps éternels, corps secs et mains affectueuses, tendus et reçus, pour l'instant, tout est éternellement plongé,

été, encore et encore plus sec, dans la chaleur, et sans visage, je te tiens et je joue, et tu me cherches, je suis, je suis, tu es et d'âges et de formes, et je suis ennobli, et tu m'as fait et preux et brave, et pour être éternellement fier de cette image, et de ces retours j'en suis encore et encore, tu me tiens sur la branche

il reste encore et encore, de la vie pour avancer et pour choisir, être parfois plus bref et plus petit, et plus chargé et plus entendu, je suis, tu es, encore et encore, je redeviens, tu restes et tu accroches au ciel passé devant, des étoiles et des risques, et tu offres et j'offrirai, encore et encore, le courage et la certitude,

sous le soleil, le printemps sec, nous sommes encore aux débuts de notre âge, à temps compté, le cœur est bondissant et la poitrine large, la sècheresse du printemps, j'en suis, j'en suis, et tu porterai, encore et encore, le poids du vent sur les cailloux, la beauté engrangée sous les étoiles, tu passes du printemps sec,

au soir, et de la nuit au jour, aux saisons emmêlées, aux erreurs commises, je te chercherai et je retrouverai, et des jeux et des rires.

19 juillet 2019.

vendredi 23 octobre 2020

Retour, conte rapporté.

Conte rapporté
conte du chat perché
au temps sans fermeté
à la mémoire écourtée

chaos
cœur en secret

conte retrouvé
conte bleu du chat perché
tout recommence du fond de l’âge
temps compté inespéré et retrouvé

oiseaux
et cœur tatoué

conte fragilisé
conte rouge du chat perché
source abondante au front ridé
avoines folles au matin soufflées

ruban
cœur dispersé

conte imprimé
conte de mare sel et mai
conte pour enfants trouvés
grilles ouvertes et pied de nez

avenir
cœur ravagé

conte perché
décomposé et renversé
cœur en partance
déjouant l’absence

conte heureux
bonheur parfait

chaos
et grand secret

Maria Dolores Cano, 23 octobre 2020 à 14:20. ici.

 


Maria Dolores Cano, 23 octobre 2020 à 14:25. ici.

Conte rapporté.

Encore, et pour longtemps, je te tiens, tu t'enfermes, mémoire courte et temps sans fermeté, tu tiens et tu plonges, cœur défendu et mémoire écourtée, je te veux, de tout tu me donnes, encore, et réserve les secrets, des ferveur et des fulgurances, je te dois, je te perds et tu me recommandes, conte rapporté au chaos,

en coin je te retrouve et je te multiplie et tu me désespères et je te recommence, et du fond, du fond, des erreurs et de l'onde un grillage et des animaux, du fond, du fond et de la vase, et des erreurs, tu tournes et espères, temps compté au désordre, tout te tient ici, suspendu et rendu, remis et soumis,

posé au sable et couvert, couvert de vase, et à dévorer, oiseaux perdus et cœur sans fin, tu tournes et retournes, et tendu et perdu, entre les plis et la sueur, le drap est trop bien et trop lourd et serré, et je meurs, et je ne respire, et je défends, et je perds la mémoire, courte, si courte, sur la peau, les pas imprimés,

le dos et les flancs, les joues et les lèvres, tout est fragile, et inconnu, sans gloire, matin contraint et source abondante, dans les grilles et sur le dos, sur le flanc, et au front rides perdus et avoines folles, tu te retiens et tu redonnes, et un matin encore et un jour, presque lourd, et tendu, avoine fanée, cœur sans ruban,

la chaleur en tournant, je te tiens et tu respires, et les draps en grillage, et la main, une fois tu te tiens, et tu te recommandes, un cœur posé, tout plein, tout plein d'ennuis, et meurtri de grillage, et de vase au fond, au fond, la vie te coule, et de la profondeur et du temps dispersé, tu perds, tu te recommandes enfant,

trouvé dans le grillage, pieds tournés, œil avancé, d'une effusion tout te retient, tu te retournes, drap froissé, tout te salirait encore, grille imprimée et cœur ravagé, tu te retournes et tu achèves un jour presque neuf, un avenir encore, et encore, je te calme, et tu me vois, d'une eau à l'autre, un temps perdu,

ciel décomposé, des branches en partance, et des coups pour achever, et tout ici encore tombe, tombe d'un mot pour l'autre, nous serons évadés, de grillage cerné je te tiens et tu me sauves, cœur perdu, encore, encore à perdre et pour longtemps une certitude, l'absence est éternelle, à corriger encore, et pour longtemps,

je te tiens et tu t'enfermes, mémoire courte et temps sans fermeté, tu tiens et tu plonges, cœur défendu, mémoire écourtée, je te veux et tout de tout tu me donnes encore, et en secret des ferveur et des fulgurances, je te dois, je te perds et tu me recommandes au chaos.

18 juillet 2019.

jeudi 22 octobre 2020

Retour, à savourer.

A savourer en
7 haïkus approximatifs

__


La barque revient
une voile sur l’onde
cœur en harmonie

__

La vie est rompue
comme chaîne d’esclave
animal perdu

__

Tout recommence
temps trop court sur le sentier
les yeux en larmes

__

Tout petit chaos
dans un sourire mouillé
souvenirs d’hier

__

Douce demeure
comme une consolation
le vent frivole

__

Poitrine du jour
la vie est une saveur
le cœur en fête

__

Le temps est compté
aux heures d’éternité
la chaîne brisée

 Maria Dolores Cano, 22 octobre 2020 à 10:33. ici.

 

 Pour le plaisir, tout simplement !


 
Maria Dolores Cano, 22 octobre 2020 à 10:35. ici.

 

Ecco amici, la barca :

A savourer.

En raccourci, une forfaiture, une voile retendue sur l'onde et les yeux, je te tiens, et tu tournes, et tu grandis encore, force méconnue et touche oubliée, le cœur en harmonie, penché sur la barque, dérobe et se tait, et ne finit ni jour, ni heure, je suis, j'en suis perdu, au raccord, raccourci, sans tenue, tenu sur le côté,

tout tourne et te rappelle la vie rompue et les heures infinies, tout tourne et te recommence, au danger, à la vie, heure sans fin, absence de toujours, je te vois et tu trembles comme, comme, esclave à la chaîne, animal perdu attrapé et fourbu, tu tires et retiens un temps, encore, encore court, une ferveur, une effusion,

tout tourne et recommence, une effusion, tout ici est fulgurance, temps trop court sur le sentier à perdre, un air de vin, une sérénade, et tu viens, y viens-tu, à la fenêtre, aux oubliettes, au regard perdu, les yeux en larmes tu es fouillé et tristement tu te déplaces, tu vas, tu viens, et sans cesse cela avance, agace,

et perds-moi dans les coins, ordonne et ordonne un tout petit chaos, une émotion sincère, courte, et si courte, et trop, je te tiens et tu avances dans un regard, pour un sourire mouillé, une image sur le devant, et jaune, et rouge, l'on dit au revoir, nous ne serons plus ni à l'un ni à l'autre, une vie perdue de souvenirs,

déplacé, tu trembles et tu avances, et tu cherches encore ce qui demeure et compte, ce qui est grand et te console, les taches sur la peau et du rose de ladre, et du clair, tout passe au travers du tamis, et le vent, et tout ici, reste frivole, je te tiens, je te dois et tu me cernes encore au bout du bout, et encore,

à l'échancrure, encore, poitrine ignorée et surface comprise, je te tiens et tu menaces, et sous la joue le poids de la chaussure, cœur en fête et œil changeant, je te tourne et tu m'ignores, et toujours pour toujours, je te tiens et tu imprimes ton pied sur ma joue, et ta saveur, et tu es pour toujours à savourer,

encore poitrine ignorée et ventre sans fêlure, je te tiens et je te recommence, et ceci encore, et ici tout bas, je n'en ai pas encore, ni assez, ni trop, je retourne et j'explore, et par fragments et tournure posée, je te tiens et je défie encore, et encore le temps toujours plus compté, je te rappelle à ma vie rompue,

aux heures infinies, tout tourne et te recommence, au danger, à la vie, heure sans fin et absence de toujours, je te vois et tu trembles, tremblé-je comme, comme, esclave à la chaîne.

18 juillet 2019.

mercredi 21 octobre 2020

En avance.

Entendre, entendre et commencer, je suis, tu es, et eux aussi, j'en suis, j'en suis, et tout du ciel tombe et retombe, je suis, tu es, et du ciel on arrive, de paradis et d'enfer je suis tenu, et tout encore tient et tient, et tout est ferme, en apparence on comprend, on entend, et sur les miroirs tout avance, la fin, le drame,

les erreurs, je suis, tu es et tout devient, il retourne et je commence, je suis venu et je tourne, je range en avance, et je ferme un œil, un autre, une saison tout est dit et à revenir, je tiens, tu tiens et tout est donné, rendu, et en tout j'espère, et je cherche, je suis venu et je rencontre, et d'un pas, tout d'une passe,

une vive clarté, tout est donné, une rencontre, la ferveur, je te donne et tu reprends, d'une évidence à une autre, d'un cœur tendu à la rive sereine, enfin tout est rendu, tout est à prendre, je vis, tu tiens, je te demande, tu seras, et tu iras, et tout au tout te commandera, tout au tout se fera, et tu iras, et tu diras,

tu fermeras les portes, les vagues et les tours, tout y tient, tout est donné, les jeunes, nous serons un jour, un soir de bien beaux cadavres, de belles fleurs et des tourments, des fenêtres à ouvrir, les vagues, les splendeurs, et tout à la nudité, encore, fenêtres ouvertes, sur le dos et sur les mains, je te donne, et donné,

tu me prends et tu me fermes, et tu commences, je suis, je suis sur les images, sur les regards, sur les raisons, tout penche, tout tendu, démesuré et retourné, sans effort, sans images, pas de respect et peu de souvenirs, un œil et une vie à construire, je tourne, je te tourne, et tu claques un doigt, d'un doigt,

et la paume, et toute la main, et le pied au sol, je suis, tu es et tout devient, il retourne et je commence, je suis venu et je ferme, je range en avance, et je ferme un œil, un autre, une saison, tout est dit et à revenir, je tiens, tu tiens et tout est donné, rendu et en tout j'espère, et je cherche, je suis venu, et je rencontre,

et d'un pas, d'un pas, une vive clarté, et tout au temps te recompose.

17 juillet 2019.

mardi 20 octobre 2020

Retour, et en début et en partage.

Temps suspendu
le soleil tombe
en cet instant où le ciel
embrase le monde

temps cherché
soleil trouvé
un nuage passe

échelle du levant
jusqu’au couchant

sur la route
une pierre tisse le chemin
le cœur gros
un sanglot en filigrane

au loin
jardin des délices
la vie est là si proche
légère et messagère

le vent glisse
lisse les feuilles

encore des forêts
pour dire l’ombre

chemin de pierre
et de sanglots
sans fond

une source
un abandon

le soleil chante
le temps attend

ferveur du ciel

Maria Dolores Cano, 20 octobre 2020 à 08:03. ici.
 

Et en début et en partage.

Encore, encore et encore au loin, tout te revient et tout te chante et recommence, temps suspendu, ardeur du ciel, soleil en pente, et cherchant, et cherchant, je tourne, et je te vois, et tu demandes, et tu commentes, je suis ici, je suis d'ici, et tout du ciel revient et recommence, nous sommes, nous y sommes,

reprenons et reprenons, et retenons, sur tout encore et encore, devenir et retendre des avances, des ardeurs, et du temps à compter, je te cherche et tu me trouves, j'en suis encore et au début et à l'avancée, au tourment, au ciel et aux nuages, tout te tourne, tu reviens et nous chantons en cascades, retour du temps,

du temps et de cela, et de toute certitude, tu construis et tu assumes, est-on encore responsable et de sa vie et de ses jours, du temps qui passe et du retour des choses, encore et encore, et je te cherche et tu me trouves, où sont les échelles, de marches en marches, de travaux et de jours, tourner encore et encore,

sur la route, sur chaque pierre du chemin, et de temps, et de forme, et de chances, et de raisons nous y sommes, en sommes-nous, et surtout écoutons nos forces, et retenons le sanglot des cœurs fanés, sur la route, chaque pierre du chemin, je te vois, et tu dois, et tu te fermes, tu te comptes d'un doigt pour autre,

d'une erreur sur la mesure du poids et de la longueur, je te cherche et tu me trouves, y sommes-nous, nous y serons, et proches en proche, du devant au lointain, et du jardin à la cour, le temps est proche, la vie est sûre, le ciel et le jardin, la cour et les enfers, du proche au lointain, je tourne, je te compte, tu comptes,

poids et mesures, et longueurs et patience, force et rage, tu te cherches et tu alignes, nous y sommes, et serons, je te donne et tu retournes de proche, et que le vent porte de feuille en feuille, plus soutenu, et posé, tout te flotte, tu te retiens, d'un nuage et d'une forêt, je tourne, je me noie au dire pour dire, en faire,

pour monter et monter, et poser le pied sur chaque pierre de tout le chemin, des remords et des soupçons, des larmes à profusion, je te condamne et je te cherche, tu tiens en toi, en toi, la source et les erreurs, je te donne et tu attends, enfin venu, enfin trouvé, et jamais sans jamais, du tout au rien je te donne,

je suis, je suis et à la source et au besoin, encore, encore et encore au loin tout te revient, et tout te chante, et recommence, temps suspendu, ardeur du ciel, soleil en pente, et cherchant, et cherchant, je tourne et je te vois, et tu demandes, et tu commentes, je suis ici, je suis d'ici, et tout du ciel revient et recommence,

nous sommes, nous y sommes, reprenons, je t'attend et tout au temps se recommande.

17 juillet 2019.

lundi 19 octobre 2020

Sans rien, s'en vient.

Je suis, et tout encore au vent, tout tourne et s'en vient, je suis sur le retour et tout te penche, et tout prospère sur la vie, sur les jours, sur les chansons, on se berce et on comprend, je suis ici, je suis cela, et encore, encore, tout en retrait, tout en ardeur, et tout au bien sur l'aventure, je te cherche et je te tiens,

sinon, je suis encore, et tout en voyage, et tout au cœur, je suis ici et sur le retour, tout est lancé, tout avance, les chiens et les oiseaux, le soleil, la vie et l'eau encore, encore l'eau, l'air, le feu, la terre, tout du plomb, jusqu'au ciel bleu, tout te ferme, tout est appliqué, les yeux ouverts, les blés fauchés, le chemin,

en chemin, cheminant, et sans tache, je suis, je suis, et tout venant, et composé, et qui, gagne la course, au chemin tout est tendu, les yeux ouverts, la vie encore et encore, je ferme et je comprend, l'air dans la poitrine, il faut, d'un air très sec et d'une parole forte, il faut, faut-il, fermer les portes ou les ouvrir,

et tenir la poignée, le cœur tendu, et tout du ciel descendu je ferme et j'avance, et je revois, et je soutiens, tu es ici, et d'ici tout respire les plus suaves certitudes, et fort et brave, tout en chemin tu rejoins, un œil encore, et des sourires, je suis venu, je suis tenu, et derrière tout est caché, et attaché, surpris,

des yeux en haut et des couleurs, tout redevient et calme et beau, y-eu-t-il jamais une tempête, sans retour, sans effroi, je cherche et tu me condamnes, en faut-il de la certitude et des décisions, je suis ici, et court tenu, et en espoir, et en avances, je suis surpris, en balance, suspendu entre les fléaux, tenu, retenu,

sans un sourire, fut-il tragique, tragique, fut-il heureux, et charmé, et courtois, fil tendu et cœur battant, pour trancher les regards, pour finir les chantiers, pour donner encore et encore, de l'espérance, œuf partagé, au front, du regard et des avances, j'en suis encore tenu, sans rien, partant et en partance.

12 juillet 2019.

dimanche 18 octobre 2020

Des bras.

Du jour au nord, les avances, le permis, les balles à jeter, et la complexité des choses et des lois, tout tourne et te compose, tu es venu et tu repars vers le plus haut, sombre saison et chaleur, et à moitié, et pour longtemps, le cœur ouvert, les yeux, tout est accroché et bercé, heureux, raison folle et sombre saison,


encore, encore, un peu plus loin, toujours plus haut, et fort, et appliqué, le ravi, je cherche, je cherche, et tout du ciel se recommande, je suis venu, tout tient et recommence, je suis ici et d'ici je tiens, tu es ferme, et dans l'ombre le cœur tout attaché transi, et surement, du mouvement et des cailloux, une pierre,

et l'une sur l'autre, et tu vas, et de tout tu reviens, et certain et déconcerté, je ferme la marche, et j'ouvre la raison, temps compté et avoines sèches, folles et sèches, pailles d'or et certitude, tu fermes l'escalier et tu recouvres tout, planches et portes de pampres et de feuillaisons, sans remords, sans attaches, ferme,

tu te fermes et tu formes des cours en bouquets, des branches pour revivre, et du plus grand, et du plus haut, et du chaud, tout est dans l'instant, dans les yeux à peine clos, je tourne et je recommence, une pierre sur l'autre, et une à une chacune rangée, je tourne autour et tout ici recommence, branche, je suis perdu,

je suis tourné, et les voix, et les yeux, et les rires, et tout, sur le nez les parfums et les éclats, lumière vive et mains serrées, je suis ici sur cette rive, et encore, encore, tout est enclenché, les vagues, les splendeurs, et tout tient, marges majuscules, rien de rien, et tout encore, au cœur, je monte et je vois, parfums,

et imprégné, je cherche et tu entends, les vagues, les splendeurs, et aussi la nuit pour le temps, pour chercher à mains nues la peau à refroidir, les bras à échanger, je ferme et je te renvoie, au massacre, à la ferveur, au renouveau et plus encore, et nouvellement, d'un éclat et du sourire, je ferme la paupière, nudité,

et je pâlis, tu fermes les yeux et tu retournes au sommeil, et grandi, et pesant, et tout en rouge, tournoyant, tu franchis si pâle la frontière, les yeux si grands ouverts, les gestes en saccade, la main tremblée, et tout au ciel, en écart, robe, et soie, et sac de cuir, je ferme les yeux et je chasse les revenants, corps enlacé,
 

bras entrouverts, et la bouche, et le cœur, tout se retient, tout en suspens, il y faut du courage, il y faut de l'ardeur, et les conventions, et les pièges, tout à attraper, tout à apprivoiser, les yeux ouverts, les lèvres sûres, tu charges tes épaules, et tu retiens la vie, sur le dos, sur les mains, entrouverts, bras au bout,

tout est composé, et certain, les silences et les souvenirs, une goutte d'eau toujours en place, suspendue là-bas, si loin, si loin, à la montagne presse le pas chevrier, apruntati o capragju, et d'une montée et d'un rocher, tu feras un pèlerinage, d'une force étendue, d'un choix tout au retour, les rois sont en voyage,

tu es dans l'escorte et tu files, tu files un fil de paille dorée, avoine folle trop séchée, et regards clairs, et ombres, sombres, un été, tout venu, tout retenu, d'un printemps, et d'eau, et cailloux, rien ne pousse, tout s'échappe, je suis ici, je suis d'ici, et tout venu, en tout, encore je cherche, je cherche, et tu le trouves,

et tout trouvé et tout connu, je suis d'ici et d'ici où là, je recommence, presse le pas et tend la jambe, d'un soleil à l'autre, d'un cœur à un ouvrage, tu files et tu tisses des fils de paille et d'or, eau tordue, eau rentrée, cœur ébloui et joie sans nombre, raison folle et cœur entier, du jour au nord, tout est appliqué,

à tenir, à rendre et pour encore tout commencer, du jour au nord, et des saisons sans rien y faire, je suis, suis-je ici, et tout ici, tendu et goutte d'eau toujours en suspens.

12 juillet 2019.

samedi 17 octobre 2020

Retour, tout oublier.

T
en 9 haïkus approximatifs

__



Quitter la raison
un combat au quotidien
cœur écartelé

__

Oubliées aux grilles
des voluptés suspendues
plantes des splendeurs

__

Calme et raison
parler à la mémoire
des incomprises

__

Une espérance
yeux ouverts au ciel d’hiver
vie abandonnée

__

Charmantes roses
fleurs à la mer écloses
la douce chose

__

Sans peur de l’oubli
les ombres sont heureuses
et silencieuses

__

Cœur ouvert et nu
les oiseaux sont en flammes
mémoire claire

__

Cerner le mystère
dans la joie d’un mot d’amour
dire la chaleur

__

Ferveur de la nuit
le calme est un combat
sans peur du silence

 

 Maria Dolores Cano, 16 octobre 2020 à 19:15. ici.


vendredi 16 octobre 2020

Tout oublier.

Et quitter un pays où tout chante, et plait, la raison et le temps, le reste et son supplice, tout roule et retourne et se défait, au combat on recommence, splendeur et quotidien, pain tendu et herbes sèches, je te retourne et tu reviens, comprends et combats, et tout de tout tu penses, bras écartés, cœurs enlacés,

revenus et oubliés, aux grilles et aux portes, et vertes, en suspensions, les plantes grimpent, tout de tout retombe, splendeurs et voluptés, ressources et temps passé, du haut vers encore, et un peu plus, toujours, en y songeant, faiblesse et retenue, je te venge et tu me comprends, tout, splendeur et lenteur,

au tout pour mémoire, je parle et tu reviens, et surtout, surtout tu reposes, aux pieds, la mémoire, je ferme et tu retiens, surtout du tout au tout, et du calme à la raison, aux affaires incomprises, je suis ici, et tout ici de cette terre, de ces mémoires, je ferme et tu retiens, encore, j'avance, je suis ici et je referme,

œil collé, un œil, un écart, une espérance, je te rejoins et tout te ferme, il y a encore et encore, des yeux, à ouvrir, le ciel, le ciel pour l'hiver, y passent et une à une les cigognes, enfin tout au tout retourne, je suis ici, tu commences, cœur oublié, vie abandonnée, je ferme et tu commences et retournes, et ne te déçois,

assis au tas et sur le sac, le sac et la toile, charme, charmé et la charmante chose, tu te quittes et tu te retournes, ah, quitter un pays, et roses et fleurs et tout à dire, je te cherche et j'appelle, nous y sommes, sommes-nous, tout tient, tout retient, la splendeur et la mer et les jours en partage, qu'il fait bon voir,

sans peur tout oublier et tout comprendre, regarder, la charge, les échos, les ombres sont elles heureuses, sommes nous présents, et tout du ciel y tourne et recommence, j'en suis encore et silencieusement, silencieusement au tout début, à la première pierre, au premier regard, aux choses embarquées, bagages,

poids et espérances, je te joins et unis et cœur ouvert, penché tout est en flammes, tout est cerné les splendeurs, je tourne et je te joins, surement et fermement, je tourne et recommence, on y penche, on y tourne, les oiseaux, vivre et tout revivre, mémoire claire et pierres affutées, et les cœurs environnés,

tout au tout te berce et te contrôle, cerné de chaleur et de mystère, ne rien en dire et tout en faire, et voir, et entendre et tout ici recommencer, je ferme et tu comprends, abandonné dans la joie et la chaleur, je ferme et tu comprends, et tout de tout te retient, certitude, et attaché, et séparé d'un mot encore, et encore,

je te vois et j'appelle, ô nuit, ô cœur, rendez-moi, rendez-moi la ferveur et la splendeur, je tourne et tu attaches, et tu comprends, et je commence, la volonté, les heures calmes et tu as oublié le combat, les alarmes, je suis ici, je suis cela, je ferme et tu entends d'un pas sur l'autre, espère encore, sans peur aucune,

par la joie affermi, je tourne et je te vois et espère encore et encore sans fin sans peur, tout d'un regard et tout au silence mené.

12 juillet 2019.

jeudi 15 octobre 2020

Et tu trames.

De fait, et par surcroit, tout est ici, et encore, et encore, je cherche, je cherche et je te dois, et tu me dois, du regard et des oreilles, des échos et du drame, tout se retient et tout se donne, tu te retiens et tu te donnes, des fils, des fils, un métier tendu pour remonter, pour étirer, pour se donner pour te donner du regard

et pour toujours entendre, et sans attendre, et sans t'attendre, les fils, les fils, et va, et tourne, et retourne la navette et canette, sur le vaste, vaste métier du monde, un univers, ton univers, et un pour un, un pour autre, tendre et détendre, et donner pour donner, et tordre les doigts un par un, tout, te donne, tout, et  tout,

te prend et me donne, et me prends, je suis ici, et tu, et moi, pour faire et refaire des  chansons, et des questions, tout ici te donne et te prends, je suis ici et ici tu attends, et attends-moi, et pense moi, je te, je te et tu me, tu me tiens, et tout encore, ici et quand même, je donne, je prends, et tu trames fil à fil une toile,

pour voiler, dévoiler et révéler, et tourner, et refaire, pour dire : monde je te comprends, univers je te tiens, tu es ici, et d’ici je tourne, tout, ensemble, ensemble, tirer et retirer, je te tiens et tu enlaces, débarrasses et retournes, je te tiens, et tout ici est accumulé, tout est à prendre, comprendre les pierres du chemin,

les arbres, les arbres, de fait et par surcroit, tout est ici, et encore, et encore, je cherche, je cherche, et tu tiens un fil et un autre, et de matin en matin, de jours et de nuits, et tu comptes, minutes et secondes, heures oubliées, un drame, une affaire, et des choses imprévues, et du compte pour le sommeil, cailloux du bord, bord,

routes au bord du cœur, du cœur, des impressions, je te cherche et tu me tu me trouves, je suis ici, et ici je couvre, et je couvre, du temps et des fleurs, tout au pli, loin, temps ancien et formes avouées, je te tiens et tu me cernes, je tiens, je tiens, tu en comptes une, et deux en plus, en plus, on a tiré un fil, une, on a tiré,

un fil, et tout te reste dans la main, entre, entre les doigts, je cerne et tu griffes, tu griffes de fait et par surcroit, tout est ici, et encore, et encore, je cherche, je cherche un univers, ton univers et un pour un, un pour autre, tendre, et détendre, et donner pour donner, et tordre les doigts, un par un, tout, te donne, tout te prend,

et me donne, et me prend, je suis ici, et tu, et moi pour faire, et refaire des  chansons, et des questions, tout ici te donne, et tu me dois, du regard et des oreilles, des échos et du drame, tout se retient et tout se donne,  tu te retiens et tu te donnes, des fils, des fils, un métier tendu pour remonter, monter pour étirer,

pour se donner, pour te donner du regard, et pour toujours entendre, et sans attendre, et sans t'attendre, les fils, les fils, et va, et tourne, et retourne.

31 octobre 2019.

mercredi 14 octobre 2020

Mesures anciennes.

Entendre encore, coller, décoller, poser, tout encore et encore prendre et reprendre de l'infini en impressions, de connaissances en volontés, tu reprends et tu inondes le monde de cailloux et d'incertitudes, au temps des délices, en avant des décisions, je charge et je te charge, de loin en loin, échos, d'échos en échos je te conduis et tu commences, redire et faire, sans trembler poser et construire pierre sur pierre et grain à grain, je te noie et tu inondes le ciel et les étoiles, et tout encore, et quand même, le matin chargé la pluie chemine, tout revient de vagues en vagues et de traces en chemin piétinés, je te revois pour entendre encore, coller, décoller, poser, et tout, encore et encore, prendre et reprendre de l'infini en impressions, de connaissances en volontés, tu reprends et redis, je pose et je charge les épaules aux épaules, et la poitrine lasse, tout est encore, encore, alourdi tout te gratte et tu recommences ici, vieille chair un peu lasse, mais ligne claire et sensible, sensiblement tu imagines une histoire sans fin et sans début, la jeunesse, la jeunesse, et seulement, le mouvement est compris pour l'éternité, j'y suis, j'y viens et je te charge corps supposé, ensemble inventé, tu te retiens et tu pèses le poids terrible des cœurs oubliés, tout est encore à la dérive, prendre sans trembler le temps de retrouver les traces oubliées, au chemin piétinées, tu te retournes et tu te lances, chemin paisible et sans talus, broussailles oubliées, donne, je te prends, tu pèses du poids de feuilles mortes, de terres perdues, de sables entassés, tu te retournes et tu enjambes les planches déposées, tu retournes à demain, dire et supposer, je supporte,  je traîne le poids d'égale farine, de mesures anciennes, un doigt, un dé à coudre, une main, une poignée, un cent, un sac, une palme, une coudée, sans trembler, la terre est ronde, d'un temps où, temps où tout fut plat, et platement tu retournais d'une lieue, d'un supplice, et pilori, et fouets oubliés, je te donne et tu soupires, tout du ciel te rends un peu jaloux, un peu blême, un peu perdu, mesures anciennes, tout sous le boisseau, tout oublié sur la rive, le fleuve coule encore et je retiens la vie entre les doigts et le souffle, goutte à goutte, je suis tenu, je suis perdu, je râcle et je fonde,  le retour et une absence, tout du ciel est à dire et à peser, entendre, entendre, entendre encore, coller, décoller, poser et tout, encore et encore prendre et reprendre, de l'infini, de connaissances en volontés, tu reprends le chemin et tu tiens à la route de lieux en lieux, de mesures en mesures, de pieds en pieds, et de peurs vers la fin de tout, et de chaque, et tu te donnes, et tu remplis des sacs, des sacs d'évidences et de certitudes, le brouillard est levé, et gros comme une noix, et tout tendu, gros comme une noisette, grain de riz, et soupçon, et larme, et un  peu trop simple, un peu, tu te retournes au lointain, un peu, un peu, et du riz et des cailloux, et un sac de pommes pour le couteau, entendre encore, coller, décoller, poser, et tout encore, et encore prendre, et reprendre de l'infini en impressions, de connaissances en volontés, tu reprends et une lame sous la peau, et une larme,

à jamais insoupçonnable.

31 octobre 2019.

mardi 13 octobre 2020

Tenir le fil.

Entendre, comprendre, espérer, comprendre, diviser, et sur terre, et sur mer commencer et tenir, tout avance et se complait, tout au-devant et dans les blessures, anfractuosités et épaufrures, de rayures et de renoncement, je te gratte, je te gratte et tu ne comprends pas, et du bruit et de la fureur, joie et incertitude,

dans la joie et l'incertitude, tu te retournes et dans les rouleaux abandonnés du brouillard et des égratignures, corps éraillé et voix sans suite, je te cherche et tu me retournes, et de trop tôt, et de trop long, le souffle craint et la vie te résume, soleil plaqué, cœur délacé, et brouillard, brouillard en prières, tu te donnes

tu chantes encore, encore, trop de poids, trop de craintes et des sensations en écho, en écho, écheveaux rompus, qui traînent et te comprennent, en sommes-nous encore au temps du cardage, du filage, du tissage, et rouissage, et tout en main, et tout en coffre, de quel monde parlons-nous, je t'abandonne, monde abandonné,

parlé-je, je t'abandonne et je te retiens, tu files, tu cardes, tu tisses, étoffe construite, déconstruite, tout à refaire, tout à reprendre, le fil, la trame et tout de tout, sur tout, le métier, l'effort, la lutte, et tu voiles et tu dévoiles, laine cardée, cœur outragé, défaut dans le réseau des brins, de fil, d'ennui, paille et ennui,  

tombés, je tombe, tu tiens et tout ici, te recommences, en sommes-nous, y serions-nous, et quand même, et comment, je te tiens, tu me traînes, et trop de poids, et trop d'erreurs, des effets, du contraste, en fabrication, tour de main et d'angoisse, tout te retient, tu retranches, et d'un coup de dents, le fil est rompu,

nous célébrons et nous tenons les tranches une à une, du dedans au lointain, d'un mot à une fonction, l'outil te tiens et tu compares, trop de poids et trop d'incertitudes, tu pourrais en tourner une autre, une toile pour un voile, et des erreurs sans nom, je te tiens, et tu te retranches du monde et des certitudes, revenu,

je reviens, et du commun au complexe, je tiens, je te tiens, et tu entasses l'un sur l'un, le tout sur les questions résolues, les outils, les outils du monde plus ancien, tout te reviens et tu tranches, tu tranches dans l'étoffe et dans, et dans la chair, un coup de dent pour le fil, et des histoires encore, encore, entendre, comprendre,  

espérer, diviser et sur terre, et sur mer, commencer et tenir le fil, tout avance et renonce, tu relances les brins, les brins, laine et paille, mêlés.

31 octobre 2019.

lundi 12 octobre 2020

A la corde.

Premier à la corde et au-devant pour le sacrifice, cœur voilé, dévoilé, tu te révèles, tu retiens, tu commences, tu respires, tu entends des cœurs de rubans environnés, tu reprends, tends et retends, détends et recommences, cœur respirant, en chantier, en chemin, tu construis et tu tournes devant, devant, derrière,

et en avance, tu commences et construis, détournes et te confies, tu reposes dans les nuages, dans la certitude de l'air, de l'air qui passe, qui passe, nuages envolés, et l'air tout froisse et passe, cœur déposé et suspendu, devant, devant et en avance, tout encore, tout, devant dire et redire, la corde dans les nuages détendus,

au voile étendu, détendu, tout ici est suspendu, cœur éloigné et regard clair, de l'air, de l'air et des nuages, tout commence et tu te recommences sans efforts et sans craintes, de l'air qui passe et du retour, tout ici est joyeux, le serait-il, le serions-nous, et résolus, devançant, résolus, premiers à la corde, au-devant, au sacrifice,

cœur voilé, dévoilé, tu te révèles et tu retiens et tu commences, tu respires et tu entends, résumé et tranquille, posé en l'air, d'un nuage vers les autres, les yeux ouverts et au vertige les lignes s'effacent, et le regard, le regard est en fuite, sous, et sous les pieds, la plante frissonne, mollet tranquille et reposé tu marches,

tu marches, un élan vers les autres, tu offres rapidement et sans trembler, en l'air posé cœur, tu offres, dévoilé et peau sensible, tu n'appuies rien, tu ne tournes vers rien, et voile déposé, et regard oublié, tu retournes et tu reprends, le pied en avant, la marche, la marche vers le reste, monde perdu et cœur content,

tu te retournes content, et tu vois, il se déplace et te ressemble, cœur épars, déplacé, le visage dans l'air tendu de cordes et de rêves, tu te retiens et tu composes, premier à la corde, et au-devant, au sacrifice, cœur voilé, dévoilé, tu te révèles, et tu retiens, et commences, tu respires, et tu entends, entends, reprends,

et comptes sur les doigts, et tire la corde, le cœur en l'air, la vie à partager, tout ici pour reprendre un effort, et encore, et quand même, la corde étirée, le temps passe, la vie embarrasse, en l'air, en l'air, premier à la corde, cœur dévoilé.

30 octobre 2019.