dimanche 18 octobre 2020

Des bras.

Du jour au nord, les avances, le permis, les balles à jeter, et la complexité des choses et des lois, tout tourne et te compose, tu es venu et tu repars vers le plus haut, sombre saison et chaleur, et à moitié, et pour longtemps, le cœur ouvert, les yeux, tout est accroché et bercé, heureux, raison folle et sombre saison,


encore, encore, un peu plus loin, toujours plus haut, et fort, et appliqué, le ravi, je cherche, je cherche, et tout du ciel se recommande, je suis venu, tout tient et recommence, je suis ici et d'ici je tiens, tu es ferme, et dans l'ombre le cœur tout attaché transi, et surement, du mouvement et des cailloux, une pierre,

et l'une sur l'autre, et tu vas, et de tout tu reviens, et certain et déconcerté, je ferme la marche, et j'ouvre la raison, temps compté et avoines sèches, folles et sèches, pailles d'or et certitude, tu fermes l'escalier et tu recouvres tout, planches et portes de pampres et de feuillaisons, sans remords, sans attaches, ferme,

tu te fermes et tu formes des cours en bouquets, des branches pour revivre, et du plus grand, et du plus haut, et du chaud, tout est dans l'instant, dans les yeux à peine clos, je tourne et je recommence, une pierre sur l'autre, et une à une chacune rangée, je tourne autour et tout ici recommence, branche, je suis perdu,

je suis tourné, et les voix, et les yeux, et les rires, et tout, sur le nez les parfums et les éclats, lumière vive et mains serrées, je suis ici sur cette rive, et encore, encore, tout est enclenché, les vagues, les splendeurs, et tout tient, marges majuscules, rien de rien, et tout encore, au cœur, je monte et je vois, parfums,

et imprégné, je cherche et tu entends, les vagues, les splendeurs, et aussi la nuit pour le temps, pour chercher à mains nues la peau à refroidir, les bras à échanger, je ferme et je te renvoie, au massacre, à la ferveur, au renouveau et plus encore, et nouvellement, d'un éclat et du sourire, je ferme la paupière, nudité,

et je pâlis, tu fermes les yeux et tu retournes au sommeil, et grandi, et pesant, et tout en rouge, tournoyant, tu franchis si pâle la frontière, les yeux si grands ouverts, les gestes en saccade, la main tremblée, et tout au ciel, en écart, robe, et soie, et sac de cuir, je ferme les yeux et je chasse les revenants, corps enlacé,
 

bras entrouverts, et la bouche, et le cœur, tout se retient, tout en suspens, il y faut du courage, il y faut de l'ardeur, et les conventions, et les pièges, tout à attraper, tout à apprivoiser, les yeux ouverts, les lèvres sûres, tu charges tes épaules, et tu retiens la vie, sur le dos, sur les mains, entrouverts, bras au bout,

tout est composé, et certain, les silences et les souvenirs, une goutte d'eau toujours en place, suspendue là-bas, si loin, si loin, à la montagne presse le pas chevrier, apruntati o capragju, et d'une montée et d'un rocher, tu feras un pèlerinage, d'une force étendue, d'un choix tout au retour, les rois sont en voyage,

tu es dans l'escorte et tu files, tu files un fil de paille dorée, avoine folle trop séchée, et regards clairs, et ombres, sombres, un été, tout venu, tout retenu, d'un printemps, et d'eau, et cailloux, rien ne pousse, tout s'échappe, je suis ici, je suis d'ici, et tout venu, en tout, encore je cherche, je cherche, et tu le trouves,

et tout trouvé et tout connu, je suis d'ici et d'ici où là, je recommence, presse le pas et tend la jambe, d'un soleil à l'autre, d'un cœur à un ouvrage, tu files et tu tisses des fils de paille et d'or, eau tordue, eau rentrée, cœur ébloui et joie sans nombre, raison folle et cœur entier, du jour au nord, tout est appliqué,

à tenir, à rendre et pour encore tout commencer, du jour au nord, et des saisons sans rien y faire, je suis, suis-je ici, et tout ici, tendu et goutte d'eau toujours en suspens.

12 juillet 2019.

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