Sur
la rive le rocher et les prémices du temps. Contemplons le ciel sur son
île dépliée. Clairs sont les yeux de la persévérance. La vie est là,
son cœur est une opale, sa chair se fit verbe. Sur le chemin fleuri
chante la voix des anges. À leur bouche une larme, un pleur revenu d’une
jeunesse en larmes. Le futur n’est pas loin, il a la bouche ouverte, il
avale les âges et évoque le passé en un colloque sentimental. Les rires
se sont tus, "l’espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir"*.
Souvenirs, souvenirs, que voulez-vous ?
* Verlaine
Maria Dolores Cano, 31 octobre 2020 à 10:05. ici.
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