samedi 3 octobre 2020

Double-moi.

Et d’étoiles et de sèves, tout au commencement, le printemps est en avance, le soleil est tardif et trace, et rentre, et sort, et conjugue, conjugue au ciel la saison, tu te tournes et tu comprends, où sont les cœurs, où sont les plaintes, sans nulle trahison, et que viens-tu, ici dire, nulle,

tout encore, nulle, nulle, nulle, je ne suis pas nulle à faire la nulle et on disait, surtout, et pomme, pomme, je ne suis pas pomme à faire la pomme, et en cherchant on trouve, trouve, bonne, bonne, bonne, je ne suis pas bonne à faire la bonne, où sont les eaux, tu dirais les eaux bleues,

en sommeil, en droit, tenu, en confidence, on dit un ciel d’Afrique, les rives d’un lac, pour rire, où est la victoire, un lac, une décision et les chutes tout ici tombe, l’eau un jour, le soleil souvent, et le verre tout coule, et tout fond, il est au chaud encore, et au choc, si souvent, je tourne,

tournerais-tu, et tu reviens, et tout ici je recommence, reviendrais-tu, le printemps est en avance, le soleil est tardif, et sur le lac les eaux, cherche, et encore, encore tu trouves pour le plaisir et pour le reste, et au choc, et au repos, les eaux sont assemblées, les bateaux tournent, double-moi, double,

ou toi, pour parfaitement soutenir et dire j’attends, attends, un miracle, j’attends le juste retour des choses, il est au ciel une règle : entre les doigts tout file, et combien, et pourtant, entre les doigts l’air passe et je retourne du ciel vers les eaux bleus, et tourne, tourne et recommence, et subitement,

d’un rayon, d’un rayon du ciel, tout est touché, tout ici est reconnu, tu es à voir, et je t’entends, et corps perdu, et langue douce, tu cherches et je recommence, en haut, en haut et aussi vers le bas, vers le bas, un rayon, un rayon du ciel, il se cherche, tout est soulevé, une paupière, une histoire,

un voile et tout, encore nous cacherait, nous cacherait, l’histoire et les yeux ouverts, penché, tu es offert et je refuse, un voile soulevé, le son et les images, je ne suis pas bonne à faire la pomme, et nulle, et plus soutenu tu recommences, un rayon, un rayon et du ciel même, je tourne, recommence,

et plus soutenu par l’air tu cherches, et encore, je t’avance, offert et perdu j’ouvre les yeux, tu trouves et tu contiens, au fond, au fond, et de fleurs et d’ors, tu te donnes et je commence, au fond, au fond, il y a, il avance et tu te cherches, sans trembler, bien droit et encore, tu es de la façon qui vient,

pour dire, et dire encore son mystère, de rêve, de fleurs et d’ors, tu apparais et ici, ils croient et ils entendent, je suis au ciel, tu es au renouveau, le printemps est en avance et soleil est tardif, je tourne et tu accomplis, miracles et mystères, au fond, au fond, tu reviens et encore, et encore,

et nulle, et pomme, et bonne, le son et les images, illustré, tu découpes le bord du temps, et d’étoiles et de sèves, tout au commencement, tu simplifies et je calcule.

21 Août 2017.

2 commentaires:


  1. Au
    commencement
    le printemps
    soleil tracé
    ciel lessivé

    conjugaison des cœurs
    et des saisons

    nulle trahison
    sans deuil et sans raison
    le printemps conjugue
    le cœur à la saison

    étoiles de sève
    pomme d’amour et
    eaux du ciel bleu
    sommeil des dieux

    tout recommence
    eaux assemblées

    entre les doigts
    le fluide des eaux
    ciel en avance
    ciel en partance
    et rayons bleus

    paupière lourde
    et eaux du ciel
    l’histoire ouvre
    ses yeux éteints

    images du tendre
    pomme d’amour
    cœur de velours
    fleurs d’or et
    source de diamant

    soleil plein de rêves
    de ciel et de sommeil

    aux portes du mystère
    comme au commencement
    d’étoiles et de sèves

    prélude du printemps


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