vendredi 12 février 2021

Toute, tout petit, et vagues.

Où, nous en étions, nous en serons, et ici, et après, certainement avant toute autre chose, les vagues et les oiseaux, de la nuit au jour, splendidement tout roule, un caillou, une eau claire, et clairement, de quoi se donner, le plus petit, le clair et le plus obstiné, tu tournes et tu noies ton regard, aux vagues éperdues, tout te donne et tu reprends, et ton compte et le leur, de plumes et de becs, j'avance, et poings fermés, tout ici, ici, exagère, longuement vu.

19 août 2020.

jeudi 11 février 2021

Sable et plaies, le cœur.

Rêche et grattée, peau aride et vent léger, le dos au mur, les grains, le sable aux doigts, pieds, une certitude tu te meurs, tu te meurs, douceur, et gravement tu comptes, suavité envolée, les jours heureux, tout est effacé, le cœur, les mains, la force, tout est réduit en esclavage, peau abimée, cœur desséché, tu souffres, tu oublies tout, et ce qui reste, vernis craqué, et plaies aux chevilles, tu résistes, tu tends les yeux vers le repos, tu meurs, muet.

19 août 2020.

mercredi 10 février 2021

Te, les arrachés, et pierres.

Et tout, arrive, et ensemble pour un massacre, du temps, du fer, des fleurs et des cailloux, temps surpris et portes closes, tout, ici et ici, sont posés, les erreurs, les drames sans noms, les herbes folles, et tout, aussi sèchera, je te verrai et tu seras, et dedans et dehors, et ensemble, et perdu, cœur arraché regard tourné, tout serait détruit, et tout, encore, te comblerait, les pierres sous le lit, les calculs sur des feuillets, carnets perdus, vous comptiez.

19 août 2020.

mardi 9 février 2021

Tout ciel, et là, erreurs.

Si jamais, et si jamais, tout avance, et te soutient, si revu, si sonné, et tout, encore, je te suis et tu avances, et retiens et confirme, les évidences, le ciel bleu, l'eau claire, l'herbe verte, les oiseaux volent, et ce qui reste passe et repasse, une place, des efforts et des rires, sur la face, sur le remous, sur la vie en avance, suspends, suspends et soutiens, si jamais, si jamais, les erreurs et le compte, tout devant tremble et soupire, le bien en haut, bien ainsi.    

19 août 2020.

lundi 8 février 2021

Retour, auras-tu, et coupe, jamais tendu.

Écoute
souviens-toi
des jours et des nuits
coupe et tranche les cœurs
sous le regard
de l’histoire

Maria Dolores Cano, 08 février 2021 à 10:05. ici.

Auras-tu, et coupe, jamais tendu.

Écoute, et grimpe, et chante, sous le, sous le regard, et souviens-toi, auras-tu, tu auras, des jours et des nuits, et tout à régler, et tout à reprendre, serre et, serre la taille, et reprends, marque l'aisance, reprends, et donne-toi, et coupe, et tranche, écoute et souviens-toi, si jamais, si jamais, il te frappait, si jamais il te tenait, et sous le regard, sous le regard, cœurs à unir et pied tendu, marche et reprends, il te serait une histoire, encore, encore à grimper.

19 août 2020.

dimanche 7 février 2021

Retour, aux pierres, et du jour.

aux pierres
au jour en un
haïku approximatif

--

Saisir la pierre
s’envoler au vent léger
jour de mémoire


--

Maria Dolores Cano, 07 février 2021 à 10:56. ici.

Retour, en air, là, te risque.

Bruit
de l’air

en attente
ravissement
des gouttes

ciel d’or

les rêves
sur la pierre
le cœur entre
les mains

Maria Dolores Cano, 06 février 2021 à 11:01. ici.

Aux pierres, et du jour.

Encore en être frappé et saisi, constance et regard porté de pierres en pierres, et d'équilibres en complexité, et perplexe, tu te tiens, et saisi, tu donnes, aux uns et aux autres : des branches, et des feuilles, et des herbes, et du sable, du sable qui vole, vole, au vent léger, légèrement je te tiens, et tu me conduis, et de dire en faire, tout est pris, et sérieusement la complexité des pierres, jour nouveau et battant, et pour la mémoire le jour, sérieusement perplexe.

18 août 2020.

 

samedi 6 février 2021

En air, là, te risque.

A la chambre, au pavé au-devant, dans l'attente, dans le bruit, je te vois, je te dois, tu surveilles et répares, je tourne et encore, encore, de bien et de risque, et de colère, éperdu, tu tiens, et tu gouvernes, et de ravissements en ravissements tu formes et tu goûtes, temps compté, ciel éclairé, cœur sur la pierre et main posée, je trouve et tu dois, au fond, à mesure, tu coupes l'air, de rêves et de langueurs, languissons, languissons, et tenons ensemble.

18 août 2020.

Retour, et, tiens-le sûr, colère.

Bois
écorce
feu
colère

sur le dos
à l’abandon

yeux ouverts
fenêtres claires

au bout du tremblement
un chemin de vertu

cœur ravi
en force

feu
écorce

colère
bue

 Maria Dolores Cano, 05 février 2021 à 09:23. ici.

vendredi 5 février 2021

Et, tiens-le sûr, colère.

On quitte, on quitte, on est déposé, contraint et retenu, faisant tout, du bois et des écorces pour un feu de colère et d'abandon, tendu et forcé, sur le dos, sur les yeux, de clair en clair, et de choses posées en fenêtres ouvertes, je te tiens et tu me déposes, nous sommes au bout, au bout du chemin, dans le tremblement, et dans la vertu, je te tiens et tu trembles, tu tomberais, de colère, emporté, je tourne, tu commandes, cœur ravi, tendu, fixé, en forces.

18 août 2020.

jeudi 4 février 2021

De la entendus, armures, le.

Sans retenues, je te veux, tout, sur les épaules, et sous la peau, temps de révolte et grains posés, tout est mûr, tout à butiner, sur le devant, sur le côté, retiens-moi et compte nos jours, écumes et poussières, travers, entendus, je tourne et tu comptes, je suis à saisir les pierres, le chemin seul, poudré, la pluie ne vient, au sec et sans souci, les jours comptés, et les désirs, armures fendues et regards sombres, je te tiens et tu me cerneras, âme neuve.

19 août 2020.

Le, là, suspendu encore.

Un appel, un manque, tout est vidé, et dans ce temps le soleil éclaire la montagne, temps envolé et des décisions à prendre et prises, et tout encore, pour tenir le bien et le mal, et le soleil chauffe la montagne, temps suspendu et clair, nous y rentrons et nous en sommes, et tenant, et espérant, sans attaches et pour entendre, encore et encore, la liberté, les oiseaux passent, le jour est venu, un appel, un appel, tout encore est entendu, se revoir.  

17 août 2020.

mercredi 3 février 2021

Retour, ce que de nous êtes.

Appel
de l’engagement
nous y sommes
comme un renoncement
une perte
une absence
un manque dessiné
vous y êtes
comme en adoration

nous
vous
à l’appel
sommes

Maria Dolores Cano, 03 février 2021 à 10:21. ici.

Ce que de nous êtes.

Que l'on se rappelle et que l'on s'adore, où êtes-vous, où êtes-vous, et que sommes-nous, où en sommes-nous, nous adorons, et d'ici et de là, nous nous manquerons, vous êtes d'ici et puis de là, et où, et quand nous sommes, nous y sommes, et que cela manque à l'appel, une absence est dessinée, et où êtes-vous, nous y serions, et pour, et contre, et surtout, surtout perdu, dans ce temps, j'y renonce, en sommes-nous, certains et engagés, un appel.

17 août 2020.

mardi 2 février 2021

Un peu et presque.

Et entendre, on a entendu, la pluie et l'orage, voir et voir, les éclairs, revoir et entendre, se donner, un peu de refus, et corps et âme, le temps a passé, les erreurs accumulées, et pourquoi, aussitôt double, tenu, et tenant, je te cherche, je te trouve, tout ici, et tout en haut des éclairs et le bruit fort, si fort, et tout encore, et tout venant, comme un retour, et une absence, je cherche et tu me trouves, et au détour, la vie se refuse, un peu, juste un peu.

16 août 2020.

lundi 1 février 2021

Rapaces et quatre fois.

On dira encore, et encore, et l'eau coule, et la montagne est forte, et pleine, et passe, passe, toi, présent, tout monte, monte et monterais, et vivement, et violemment, et de l'eau qui coule, et passe si froide, si froide, et des rapaces hauts, si hauts, je tourne et recommence, et nous sommes si nombreux, et mille et trois, et plus encore, et encore, tout se tient, tout étendu, et qui l'emporterais, peut-être celui qui chante le vol lent des vautours.

15 août 2020.

dimanche 31 janvier 2021

Et tu basculerais.

Pluie et rafales, cela tombe et cela nous maintient, et pluie et vent entre soi et pour le reste, toujours pour penser juste et rester, rester ferme, sans le dire et pour le faire, je te tiens et tu reprends et tu tournes et tu commences ciel suspendu et rapaces en hauteur, je te tiens et tu fermes la main et les yeux, les yeux,

un point, un bouton à la manche, et veste et chaussures, lacets, tout ici, ici, se démonte, et posé, et perdu, je te cherche, et tu trouves, boutons et agrafes et petits meubles, éventail et pinces, pour les cravates, pour les cravates, à corps perdu et sans y penser et sans rien dire, le ciel est posé haut, les rapaces tournent,

tournent, je suis ici, et ici seul aussi je reste et d’ici tout vient encore et qui sait et qui comprends attendre et convenir une parole, un geste nous sommes ici et nous nous tenons et geste simple, pluie et rafales, cela tombe et cela nous maintient, et pluie et vent entre soi et pour le reste, et toujours pour penser juste,

et rester, rester ferme, sans le dire, lacets, rangés, gansés, y loger un bouton et convenir, convenir, nous nous tenons et l’un pour l’autre et l’avenir aux portes, présentation et rêves calmes, je suis tenu et tu reviens, revu toujours, et lacé, et serré, une ganse, un passage pour chaque chose, boutons enlacés et franges composées,

et franges et frises, et plinthes, tout ici monte, du parquet jusqu’au plafond, un ciel pour le lit, et les habits posés, froissés, et repasser, et frais à passer, enfin, enfin, aplanir et serrer, je te tourne et tout est écrasé, le linges, le pli, le blanc, tout est encore au commencement, d’abord le sillon, et ensuite, ensuite, la gloire, cœur,

ému et abandonné, cœur tout entier posé entre nos mains, je te tiens et tu tournes, et tu basculerais, et tu irais, et enfin, et enfin de tout ici, de tout ici, tu aurais la reconnaissance, soleil croisé, œil déposé, je tourne et je te vois, et simple et complexe, je tourne et tu attrapes, les yeux ouverts, la bouche grande, ouverte,

et grande, un point, pointant, un bouton à la manche, et veste et chaussures, lacets, les mots sont formés et sensibles, et convenons, convenons, et les os, et les turbulences, je te tourne et tout, ici et aussi, bascule, la vie et les raisons, le cœur et l’abandon, je tourne, je tourne, et tout augmente, convenons, convenons,

et changeons, une chose, chose, pour une autre, un malaise pour un abandon une guitare pour un faucille et l’ennui, l’ennui pour la déraison et refaire ce que l’on imagine et renaitre et lancer loin les bâtons et les pierres vives tout est arraché de la terre et du temps tout est à vaincre, je te vois et tu m’imagines fièrement,

un autre, fier, un revenu et face au ciel, une saison pour compter les graines une à une, et linge de corps et meubles, le visage griffé par l’éventail et le cou serré de cravate, petits meubles et temps prévu, pluie et rafales, cela tombe et cela nous maintient, et pluie et vent, entre soi et pour le reste, et toujours pour penser,

et rester juste rester ferme, sans le dire, de l’air sur le rivage, je te vois et tu entreprends, et tu te donnes, et je te précise, un mot pour un autre et une chose pour cacher le contenu.

13 août 2020.

samedi 30 janvier 2021

Du poids, du plomb.

En entendant, en attendant, et tentant, et tenant, nombres écrasés et sourires sensibles, tu parles, tu retiens et tournant, tu décomposes, le temps et ses variations, et donnant tout enfin, plus rose et plus calme, enfin, dans le calme, et surtout, aux marches, tu te tiens entre le désert et les ombres, aux marches, retenu,

tu tiens et tu domines les vagues et la dune, une histoire sombre et ancienne, des yeux ouverts, un corps tenu entre le jour et les étoiles, et le plus grand, et le plus haut, ce qui contrôle et encourage, pieds meurtris, douleur, de la paille dans la chaussure, des épines sur la peau, je tourne, je tourne, volant, je ramasse,

le vol des oiseaux, insectes incolores, et gris, les ailes des cigales, et gris, le ventre racle l’écorce, je tiens et tu déplaces les objets, je tiens, les odeurs le sable et la suite, les chansons sur le pied et les doigts enlacés, il se tourmente, éternellement seul, dormant trop tard, sur le dos, en équilibre entre poids et fraternité,

du poids et des armes, et du matin tremblant, les insectes déplacent l’air et déposent leur poids de fragilité, et tenu, et percé, et déposé, sans ruine sur la table, et ruiné, et ruinant, ce qui resterait de chaleur, de songe et d’espace, les mains tendues en avant, tu tiens et tu domines, les vagues et la dune, une histoire,

sombre, et ancienne, des yeux ouverts, un corps tenu entre le jour et les étoiles, chaque seconde meurt, le saut est morcelant, tout ici tremble sans cesse, les mains, les objets, les cœurs épouvantés, tu te perds et tu dresses encore, et encore, un étal pour les trophées, massacres arrachés, poids de cornes et de bois,

ivoire fantasque, sans rien au bout des doigts, du sommeil et du plomb, des erreurs à lester pour couvrir le fonds, il se tourmente, éternellement seul, et dormant tard et sur le dos en équilibrant le poids et la fraternité, je serai seul, et tout tenant, et sans comprendre, je ferai la leçon aux enfants, du poids, du plomb,

des têtes trop pleines, et des sentiments pour en faire le partage, monde tranché et trié, tu tournes et tu abolis la douleur, les mains tenues, on éparpille, on distribue des miettes pour les oiseaux, des yeux hagards pour les renards, et des chansons pour ce qui traîne, les petits animaux et les fourrés pleins de détails,

et des regards perdus d’avance, et tout tenant et sans comprendre, je ferai la leçon aux enfants, du poids, du plomb, des souvenirs pour croire encore, je tourne, je ferme et tu contrôles, le charme des bois, défait, décomposé, sans tenue, sans vigueur, sans attente et sans branches, le cœur éclaté, et les yeux forcés,

l’endormissement, je tourne, je tourne et tu recommences à forcer le partage, en entendant, en attendant, et tentant, et tenant, nombres écrasés et sourires sensibles, tu parles, tu retiens.

12 août 2020.