jeudi 27 avril 2023

Et des sensibilités.

Et retiens tout, affirme et additionne, sur le chemin on est, on imagine, on, en majesté : tu es, nous sommes, et composant, et défendant, sans rien sur les épaules, sur le chemin un reste de soleil, des épreuves et des sensibilités, tout aurait penché sur le possible, tu y étais, tu tenais du plus loin au plus ensemble,

je cherche et je te tiens, du chemin au soleil pâle, sans y penser, des rivières de sentiments, cœur de diamant, et coupe, coupe, tu y penserais, tu te souviendrais, soutenant, en marche tu reviens, tu serpentes, pâle soleil et œil robuste, durement et encore, se donner, devant, en avant, sait-on, devant,

on ne sait pas, on ne sait rien, que reste-t-il, des aveux et des secrets, la mémoire, tu respires, tu tiens, sur le chemin tu donnerais un coup de pied aux herbes, aux branches à terre, frottement, écorçage, tempérament, défaut et solitude, une histoire pour dire les jeux oubliés, les rires effacés, larmes,

en chemin, porte et emporte, avance et recommence, abandon, le pied dans les aiguilles, sous un pin tu cherches, de branches en branches, écorces à bateau, et vogue, vogue, de la source au plus profond, on avance, tu respires, il y avait des enfants en partance, l’espérance du profond, de la source,

au grand fond, tu penches, tu regardes, les yeux sous les aiguilles, résine, comprenons bien, y sommes-nous, nous fûmes enfants, attirés de la source au plus profond, tu te noierais, tu irais entre les feuilles et les branches, arbres perdus, enfants abandonnés, poissons sous les cailloux, une feuille en surface,

assis au bord, le flot passe, s’il brûle en l’espace et au bord du flot tout passe, on cherche et on cache, tout glisse, je te demande, je te retiens, tu te penches, y sommes-nous, à l’horizon sans oublier, sans oublier, je suis à ta dérive, je te tiens, tu serres, que reste-t-il, des yeux souffrants, et on imagine,

on, en majesté tu es, nous sommes, et composant, et défendant, sans rien sur les épaules, sur le chemin un reste de soleil.

23 novembre 2022.

samedi 22 avril 2023

Au fond, gracieusement.

Et qu’il la fait bon regarder, suivons et entendons, au fond, à la dérive, entre le sac et les cordes, tout aux branches est accroché, au fond, tenu et pendu, repris, reposant sans s’y joindre, sans comprendre, je te tiens et je te trouve, tu es ici au plus profond, qu’il nous fait bon dire, au plus ancien redire,

à entendre, pour comprendre tu fermes, tu observes, œil mi-clos et la surprise, sur le devant, dans l’instant, de pierre et de feu, autour, encore et encore, tu accumules, tu respires, j’entends encore, et encore, comme s’il restait des enfants à attendre, ils sont perdus, au loin, par-delà la mer, ne savent,

ne comprennent, tu attends, tu t’y attends, tu cherches, tu trouves refuge, asile et secours, au fond, par-delà la mer et au-delà, d’une respiration à un soubresaut, au fond, je t’admire, tu déploies draps, nappes, et linges à sécher, reste et compose ce qui reste, au fond, du tiers et du quart, des ombres,

des vagues, par-delà la mer, tu ne sais, au fond, ne sais, tires et recommences, tu y serais, pour confondre, respirer les eaux et les nuages, les histoires à compléter, un fragment, un seau, un reste de lune, au fond, dans l’eau, dans la cadence, rame et rame, au fond, et l’ensemble pour échanger,

en principe, la propreté, le calme, le repos, ce qui reste et ce qui te défigure, tu restes et je comprends, tu parles d’or et de cœurs tendres, ensemble, convoqués, risques oubliés, cœur meurtris, poussières et cadences, rame, rame, ne retiens rien, il n’en restera plus, il n’y aura ni traces ni cailloux, ni silence,

au cœur de la pierre, une margelle où poser les oiseaux, pigeons gris, suivons et entendons, au fond, à la dérive entre le sac et les cordes, au fond, par-delà la mer, au fond, et au-delà, d’une respiration à un soubresaut, au fond, le calme, le repos, ce qui reste et ce qui te défigure, tu restes, je comprends,

à dire des cœurs d’or et des larmes, paroles convoquées, des histoires incomplètes, un fragment, au seau un reste de lune, qu’il nous fait bon dire, redire, et entendre.

22 novembre 2022.

vendredi 21 avril 2023

Pour aller avec "Et sans y penser."


 La danse et la course font battre mon cœur.

Retour,"Et sans y penser."

sans réfléchir
je picore

le peu
de pierres
et de gravats
boucles
sur le front
entre les dents
tu tiens
le tourment

dans l'air
tu griffes
ton visage

sur le rebord
à la paille
des fenêtres
sans y penser
tu as du bleu
au bout des doigts

Maria Dolores Cano,  20 avril 2023 à 19h56.

mercredi 19 avril 2023

Et sans y penser.

Le peu d’espoir connu, le sable et la course, font battre mon cœur, et course et sable et gestes, et traces du bout du pied, et de la figure tout rentre et te tient, et tu recommences, en sommes-nous bien et bien, sans histoires, sans drames, et drôlement tu proclames, il en remplirait son ciel de pailles et pierres

et gravats, et tranches sur le bord, et livres fendus, et regards incertains sur le devant, sur la brèche on ferme, et les yeux et la narine, nature tu berces sable et course, et devant et en grâce, avec la pluie, sur le dos ton faix de pailles sèches pour remplir un ciel, et des cieux, toiles de sentiments, et boucles

sur le front la vie en apparence, le drame sous le talon, verse et renverse les animaux de paille et de bataille, une traversée et de monts et de plaines, on devient, ici, pour là-bas, du dedans vers le dehors, je te jure, je te prends, je tiens et tu devines, les yeux ouverts, la bouche siffle, siffle, l’air contre les dents

tu tiens et tu murmures un souffle sur un brin d’herbe et de légende, je te tiens et tu traces, filet de certitude, angle perdu et cercles, les eaux sont ouvertes, le calme apparemment revient on le devine, deviendrait-on ce qui est murmure, ce qui est accroché aux branches sous les feuilles, dans le tourment,

dans l’air luisant, à la figure, dans le souvenir, tu respires entre les feuilles, tu es attaché et tu comprends, emmenez tout, précipitez, comprenez, il reste encore et encore des aventures pour la soif, des ouvertures, cailloux perdus, signes dans l’arbre, je bloque et tu comprends, et revenu, et au tournant tu griffes

un peu ton visage à l’écorce, au revenant, à la suspension, tu comprends et tout t’inspire, il reste des saisons, il reste des fortunes et tout ici est tordu, en avant et en attente, au-devant dans l’escalier, sur le service tout respire, il en remplirait son ciel de paille, il ne reste rien, comptons, trébuche sur le rebord,

à la paille il reste de la poussière, je suis tenu et tu comprends, envolons-nous et respirons sur le chemin, et sur le toit, bien loin, bien loin au-dessus des fenêtres.    

18 novembre 2022.

Retour,"Le parfum, le fil."

UNE MANIÈRE DE TENIR LA MORT À DISTANCE Même si ce n’est jamais facile C’est un vrai plaisir de proser des vers Qui tiennent la mort à distance Qui lui tire la langue Qui défie les Parques voulant couper les fils Qui tissent et retissent l’histoire de ta vie…Et la navette va !

Jean Jacques Dorio 19 avril 2023 à 09:33.

lundi 17 avril 2023

Le parfum, le fil.

En considérant, et tourne, et reprends, tire et recommence, tu cernes et tu rejoins, force et courage, bien plus, et plus encore, force et courage, tu resterais ici, tu parlerais d’ici, et surtout, tout te tiendrait tranquille, et la lune et chaque élément, quand va et vient la canette du monde, je tisse, je tisse,

et tu files en viendrais-tu à bout, ficelle et correspondance, une lettre et un bouton, une phrase et des yeux à ouvrir, sarcasmes et confidences, j’en suis, et ici surtout je tremble et tu respires, émotion contenue, repères oubliés, au-delà, il ne restera rien, au-delà la vie est incertaine, tu reprends et tu tournes,

devant, dans la nuit tu accroches la lune, cœur en apprentissage, raison débordée, marches aux escaliers et reflets sur le cuir, ta joue est irritée, tu tournes et tu te noies, y serions-nous encore, y serions-nous longtemps pourtant, et pourtant, les choses sont en place, un avenir, des regards et tu tires,

encore et encore les fils de chaque aiguille, chas perdu, et ressorts sans attentes, à faire et à entendre, du trouble et de la déraison, tu trembles et tu agites branches et feuilles, en haut, en haut la lune au ciel rompu, en écheveaux rompus, tu tires, tu espères devenir des traces et du poids, en attente,  

des troubles et des arbres, sur le chemin, au monde, aux splendeurs tu tires et tu entends, y sommes-nous, je te tiens et tu reprends sur le dos de la main, sur le bras et au cœur, les éléments demeurent, air, terre, feu, l’eau vive trace un chemin, tu suis et tu cours, en courrais-tu encore au vent, au soleil,

sur terre tout t’accable, tu tiens et tu retiens et tu tires le fil des heures et des lois, arbre tombé, écorce à l’abandon, un peuple sur la terre, une lueur dans la mémoire, je te tiens et tu commences, je te donne, en considérant, tourne et reprends, tire et recommence, tu cernes et tu rejoins, la force, le courage,

les traces au sol, terre et feu et eau, dans l’air tout te brûlerais, tu tiendrais la charge, et l’espace devant au plus et encore, sur la main, sur les bras, le parfum, le fil des choses regrettées. 

15 novembre 2022.

vendredi 14 avril 2023

Retour,"Des choses et des liens."

Infiniment tendres
corps en partance
sur le rebord de la griffure
une contracture
une déchirure
tout sans armure

la pensée sombre dans les abysses

une morsure
visages sans rage
phrases ouvertes
images découpées
collages d’un autre âge – un naufrage
cœurs noués au mat de la pensée

dans leur main
un grain de sable
l’espoir luit
mains de velours sous les nuages
la liberté
une aventure
grandeur d’âme – noblesse des corps

l’œil est ouvert
il regarde et entend
les choses et les hommes
les paroles noyées qui écument le sable

Maria Dolores Cano, 14 avril 2023 à 10:41.

mardi 11 avril 2023

Des choses et des liens.

Infiniment, sans retenue, sans armes, sans bagages, bâtons rompus, corps en errance, tu retournes et tu distribues, des choses et des liens, correspondances et vitres fendues, en dedans, en avant, sur le rebord, fenêtre ouverte, en avant sur la volonté, en retrait sur la griffure, et une crispation,

tu te tournes, et tout de tout, en tout tu recommences, et griffé, et mordu, et cruellement ravagé, tu serres de loin en loin, et de retour, en sombres pensées, tu espères et tout recommence, on avance, on reprend, on a tordu, on envisage, il reste encore et encore, des phrases à déployer, des images à découper,

tu tiens la courroie qui noue les mats, les haubans, l’artimon, ici sur cette croix tu jures et tu transpires, ils sont ici, ici je tiens une image, un drapeau, un symbole, tu tiens pour le dialogue et diaboliquement tu forges, et tu reprends du métal sur l’enclume, de la matière sur le flanc, j’engrange, je réserve,

je comprends et tu enfermes le grain, poignée après poignée, et sans espoir, et sans rancune, devant encore, et loin pour toujours, je te devine, et tu explores, une main et de fer et de velours, du frôlement et de la rage, et puis surtout, éperdument, je te retiens, tu oublies, où sont les nuages, sortir, encore,

où est la liberté, et sortant du paradoxe et de l’ennui, où sont les aventures, tu signes et tu comprends, ils te cherchent et tu avances, il reste, reste, encore et encore, du sable sous le pied, de la grandeur dans le regard, de la noblesse dans la posture, sur le temps, sur l’ennui, sur ce qui reste et qui appelle,

je suis en avant et tu retournes, sortir ou entrer, et important et silencieusement de la nuit et du regret, il se plonge et se renouvelle, et il, et il, et tu, et tu, et où donc loge le survivant, un paradoxe, du bruit et des cailloux, sur le chemin, dans l’escalier, la joue sur le cuir, la peau est mordue,

un œil terrible, et ouvert, je te reprends et tu imposes de la vérité et du cran, le gouffre ouvert où s’envolent les paroles, tu retournes et tu distribues des choses et des liens, bateau gréé.

03 novembre 2022.

samedi 8 avril 2023

Retour,"Les prévenances."

« tu tournes et tu accumules, les mots égarés, les images sans effets, du troc et des révélations, tu cherches, tu cherches et tu remplaces, que restera-t-il, un mot prend une autre tournure, tu révèles et tu affirmes »
73 Mes mots jouent aux billes Sur le chemin de mes vers Cailloux genoux choux

74 Mes petites filles Ambre Jade et Alice Merveilles et délices

75 Moi et mots usés Ne jamais se retourner Chemin du Centaure

76 Mon arbre de vie Entretient ma cheminée Des cendres au miel

77 Passer des écluses Chaque nuit sur cette page Les ans de mon âge

Pour Michel Chalandon : 5 lignes de mots jouant aux billes en forme d’haïkus samedi 5 avril 2023

Jean Jacques Dorio,  08 avril 2023 à 11h27.

vendredi 7 avril 2023

Les prévenances.

Et laisser germer, voir encore, tout grimpe, dans l’obscurité cherche, cherche, la lumière, tu tiens, tu devines, tu rayonnes comme, comme, un oiseau, sur la réserve, au-devant, en espérant, en tremblant, sans rien y faire, en détail, les prévenances, les larmes arrachées, au coin des yeux tu devines,

j’en suis, j’y suis, tu tournes et tu accumules, les mots égarés, les images sans effets, du troc et des révélations, tu cherches, tu cherches et tu remplaces, que restera-t-il, un mot prend une autre tournure, tu révèles et tu affirmes, ici, ici apparait un peuple intelligent, je le tourne, je le réserve, être,

j’en suis, j’en suis encore, et encore à son contentement, je te cherche et je te trouve, animal muet, les larmes au coin des yeux, il était là, il y était, et je reste, et je demeure, et je chanterais encore, et encore, la victoire, le reste est un rayon, tu brilles et tu consoles, je te suis et tu me tiens, et pour longtemps,

pour encore, j’en suis à demander que reste-t-il, où est cette victoire, le crépuscule, le jour levant, les astres et les nuages, je te cherche encore, et encore, à chaque carrefour, dans chaque tour, sur le cadran, horloge, pleine lune, raison et complétude, que te reste-t-il, que t’abandonnent, échos, vallons,

forêts, sur les pierres tu graves, et tu arraches le lierre confondu, front dépouillé, branches et feuilles, oiseaux et fortes bêtes, brame et rut, et de ruissellement en postures parfaites, je suis ici, tu es encore et encore, là-bas si loin et de feuilles en feuilles et de fétus en prairies rases, je te tiens et tu observes,

d’un deuil à commencer, d’une évidence sans émoi, je te tiens et tu me lances des regards, à voir encore, et laisser germer, tout grimpe et de l’obscurité, tu cherches et tu m’as deviné, il n’y a rien sous les feuillages, un rameau pour couvrir, et couvrant le corps nu, et aveuglant les yeux en pleur, pleurant,

on se commande, on respire, et tout encore de branches en branches est porté, j’en suis, j’y suis, tu tournes et tu accumules, les mots égarés, que t’abandonnent échos, vallons, forêts.  

01 novembre 2022.

jeudi 6 avril 2023

Retour 2 ,"Sur le tout."

Promenade
et vérité
éclats de pierres
pétales sur la dalle
lumière d’un monde

Joue de braise
cœur en pièces
une larme coule
une autre suit

Une espérance
un doute
enchantement
et peur sur le versant

Silence
le cœur écoute
une larme écrit le ressenti

jours de gloire
et saisons tristes

les nuits sont blanches
au bord du lit

Nous sommes
au jour premier
arrière-pays
sur l’oreiller

Maria Dolores Cano, 05 avril 2023 à 18h41. 

mercredi 5 avril 2023

Pour Jean Jacques Dorio.

A minuit plein,
tu souffles les six mille
et je contemple, sais-tu,
le six avril à six heures trente quatre,
la lune aussi sera pleine, je tiens,
tu emploies ce qu’il reste de jour,
ce qu’il viendra de nuit, du soir,
tu penserais belle aube,
tu tournerais oiseau au ciel,
et tu cherches, un vol,
et nuit et jour, tuiles brisées
et branches écourtées,
sans fin et sans appui,
tu veux et vois,
et tu supportes le vent,
tu souffles les six mille
et je contemple, à minuit plein.

ici : https://poesiemodedemploi.blog/

Retour,"Sur le tout."

« Et prenant, encore et encore, le raccourci en promenade, faire et défaire, le chemin que tu traces, tu tiens un peu de vérité, tu acceptes les pierres une à une, les fleurs oubliées, les éclairs éclatés, tu ambitionnes un moment clair, une lumière en retard… »
J’OUVRE LES CHOSES PLUS QUE JE NE LES DÉCOUVRE

41 Caminante no hay camino, al andar se hace el camino.
Le seul chemin c’est celui que nous découvrons en marchant. ma traduction 05/04/2023

42 J’ai peur que nous ayons les yeux plus gros que le ventre et plus de curiosité que nous avons de capacités : nous embrassons tout, mais nous n’étreignons que du vent.

43 Mes écrits ne contiennent aucune certitude qui me satisfasse à moi-même, aussi ne fais-je pas profession de savoir la vérité ni d’y atteindre…j’ouvre les choses plus que je ne les découvre.

44 Si la chanson est à l'ordre du jour, la poésie est au service de la nuit.

45 S’il arrive que tu tombes Apprends vite à chevaucher ta chute Que ta chute Devienne cheval pour continuer Le voyage

41 Antonio Machado 42 Montaigne 43 Pierre Bayle 44 Georges Perros 45 Frankétienne 

Jean Jacques Dorio, 05 avril 2023 à 12:15.     

mardi 4 avril 2023

Sur le tout.


Et prenant, encore et encore, le raccourci en promenade, faire et défaire, le chemin que tu traces, tu tiens un peu de vérité, tu acceptes les pierres une à une, les fleurs oubliées, les éclairs éclatés, tu ambitionnes un moment clair, une lumière en retard, on reste étonné du tard, du mal, d’un tôt, tu ferais un tard,

d’une avance un oubli, y sommes-nous, y tenons-nous, nous sommes aussi proches, nous sommes aussi bien, déroutés et mal venus, nous sommes encombrants, tout aussi, aussi devient obstacle, une boucle de vertu et des larmes sur la joue, tu t’en souviens, encore et encore, au coin des yeux, tordre,

un cœur et des larmes de souris, sans réaction, un drame éternel, une espérance avalée, au bord, au bord du chemin, tu cherches, tu cherches une autre route, sentier étroit et cœur oppressé, sans rien dire de plus ou de moins, on s’accroche encore et encore, car ce n’est pas, ni plus, ni moins, ni puis,

ni moins, on est enchanté de ne rien entendre, sans rien en dire, sans rien tenir, des pas sur le côté, tu cherches et tu cherches, un sentier à perdre, un cœur à oublier, sans reste, sans fracas, sans armes et sans bannières, drapeau perdu, violent, sur le bord, sur le bord je te tiens, en silence, je me souviens,

un émoi, des rubans aux balcons, des fleurs dans l’escalier, et qui monte, et qui descend, et sur le bord du lit la joue sur le cuir, chaussures oubliées, comme ceci, comme cela, comme une brûlure tu reviens, et je ne descends plus, je ne tiens plus cette place, tu heurtes le mur, tu tiens la corde et tu regardes,

en sommes-nous encore aux commencements, en serons-nous toujours du facile et du coupable, le cœur éprouvé, je te cherchais, et encore, et encore tu m’as trouvé, et depuis, et dedans, sur les yeux, sur le cœur, comme, si l’on prenait un raccourci en promenade, pour le chemin que tu traces, tu détiens,

un peu de vérité, et sincèrement tu acceptes les pierres une à une, un cœur approuvé.

31 octobre 2022.