mardi 30 janvier 2024

(tu comptes sur, tu reviens dans,)

(tu comptes sur, tu reviens dans,)

Des rochers on se fracasse, on entend, tu reviens, tu tournes si cela va, si tout tient, au calme et au répit, je suis ici et en avance, de loin, de près, des choses éclatées, du calme, souverain, disposé, reconnu, du sable pour le temps, les yeux au soleil, les mains dans les poches, bienvenu, bien faisant, avec des histoires et de l’attention, tu comprends ce qui te retient : les oiseaux, le bord des routes, et la question, tiens-tu tant, tiens-tu bien, et comment, et le reste, la figure sous les eaux, sous le regard, les branches aux arbres, les feuilles, et sous, et sans, comptant et revenant, et sur, et dans, une histoire, le pied avance, tout te revient, la lueur et l’espoir, la vie en avance, ce qui domine, les heures au soleil, les heures, et goutte à goutte on arrose, on reprend, tout tient dans chaque goutte, le ciel, le soleil et le souvenir des étoiles, tu penses si petites et si nombreuses,  pour oublier le sable soufflé, la peau heurtée, pour rencontrer les vagues et les draps, tout frappe et tout compte, le linge, le soleil, les vagues, tu penses les splendeurs, splendidement retenu, contenu, le beau, le calme et le souffle, défendu, les branches une à une, les feuilles, le sang, les bras, le lointain, un pied posé encore et encore, le chemin, le rivage, les jours coulent et heureux et tranquilles, tout brille soleil et difficultés, au soleil à l’aplomb, un fil, un câble, tout au présent, tout commence, et au fond du jour, au soir venu les traces disparaissent, connues et retenues

(tu comptes sur, tu reviens dans,)  

Entends-t-on ce qui vient, et regardez, et comprenez, tout vient au point, attendu et comparé, tu cherches les gouttes d’eau, dans le soleil qui tranche et coupe, et mort, et retenu, et comparé, les pierres, le sable, les constructions effondrées, les yeux lavés d’évidences en évidences, de loin en loin, au prochain et à la marge les comptes envolés, et oui, ce qui retarde, tu entends le combat, faisons-nous rage, faisons-nous bien, et tenir, et engendrer, je fais, tu avances, du ciel, du sol tout recommence, soir venu, douleur portée, tu avances, comptant et revenant, et sur, et dans une histoire, le pied avance et je comprends, en ouverture, en évidence, le beau, le calme et le souffle retenu, les choses imagées, les couleurs et le temps, tout passe, et lave, et reprend, le soleil, les vagues, et tout, on reprend tout, imprégné tu chantes, et tu comprends, peau obscure, ouvert et découvert, fibre, tout avance, textile au soleil, à l’aplomb, un fil, un câble, tout au présent, tout commence, au fond du jour, au soir venu, les traces disparaissent, et connues, et retenues, couronne devant, en abondance, en compliment, tu admires et tu reprends, le pied lancé, le dos le porte, et je descends un pied sur l’autre, le sable soufflé, la peau heurtée, les erreurs, les choses terminées, la vie commencée, je tourne et avance, un pied posé encore et encore, le chemin, le rivage, les jours coulent, et heureux, et tranquille, posé et avance, des rochers on se fracasse, on entend, tu reviens, tu tournes, si cela va, si tout tient,

(tu comptes sur, tu reviens dans,) 

Comment tenir et sans comprendre, le pied posé sur le sable, les jours coulés, les heures effacées, tout brille, soleil et difficultés, à l’aplomb, un fil, un câble, tout au présent, tu chantes le sable soufflé, la peau heurtée, le beau, le calme, tu comprends, peau obscure, ouvert et découvert, comptant et revenant, et sur, et dans, une histoire, le pied avance.          

23 juillet 2023.

Retour, " (les doigts, le sucre dans le cœur,) ".

Comprendre le trouble
les rires assoiffés de mots
les petits riens des soirs d’hiver
histoires de mots et d’anecdotes
de contes retrouvés
dans le cours d’un ruisseau
ou le fond d’un chapeau
en comprendre la morsure des mots
la rumeur des souvenirs
et ses plages de silence

ce qui reste
des écailles du temps
des feuilles arrachées
des oiseaux en sursis
des étoiles décrochées
et la poudre d’antan
sur le marbre des années

un rêve
un chemin
un cœur sur la main
une fenêtre ouverte
des mots sans lendemain

Maria-Dolores Cano, 30 janvier 2024 à 11:43.

vendredi 26 janvier 2024

(les doigts, le sucre dans le cœur,)

(les doigts, le sucre dans le cœur,)

Comprendre pour avancer, tirer corde à corde, et penser, troubles et anecdotes, rupture et maison en feu, les flammes, au fond le rire et l’attente, tu soulignes ta vie, tu essuies les évidences, de loin en loin, ce qui le peut te porte de feuille en feuille, souviens-toi, reprends et compense, nous sommes au-devant, et rapidement, et assoiffés, un mot pour un autre, bizarrement : « le chien rapide par sa course », « le chien rapide par sa course », il pensait altéré, de petits riens en souvenirs, soir d’hiver et travail, on cherche et sans trouver vraiment on s’arrange, cette histoire reste un mot pour un autre, histoire ou anecdote, de rires en tensions, des soupirs en explosions, la vie est suspendue, le calme sur le dos, sur le cœur, je te retire les droits du conte, un reste de ruisseau, une coulée, tu flaires et retournes le droit, un chapeau, une rumeur, du large et de l’absence, en être pour toujours, mordre et comprendre, je te vois, je te tiens, tu sers et je relance, les mots aux uns pour les autres, les rumeurs et les souvenirs,  les supplices et le silence, je te dois, tu me prends, je te dis : tu avances, finir pour en finir, en reprendre et compter à l’avance, sur le front, sur le temps, sur le cœur, aux joues les mains arrachées,

(les doigts, le sucre dans le cœur,)

Ce qu’il reste de temps, ce qu’il est bien de comprendre, ce qui arrache les feuilles une à une, les cils et les écailles, une veine, et le reste, la poudre et le marbre, les grains et les oiseaux, au-devant, en avance, je te donne le temps, tu comptes pour la vie le reste de splendeur, les étoiles arrachées, je te donne le reste du temps passé, arraché et saisi, tout est porté dans la main droite, l’orgueil sans rien se dire, sans rien rendre, le poids des ans, la course, la raison et l’obscurité, compter à l’avance sur le front, sur le temps, sur le cœur, aux joues les mains arrachées, je rêve et tu combles, chemin perdu, chemin faisant, colère et cruauté, de loin en loin, portes et rochers, tu risques, tu enjambes les jours et les semaines, sans obligation, sans rien, le temps, et passant, et passé du plus haut au plus calme, de raison et d’étoiles nous sommes obligés, nous retournons encore

(les doigts, le sucre dans le cœur,)

Viens à cette fenêtre, viens consoler, viens comprendre pour avancer, tirer corde à corde, sans toi, sans rien, de proche en proche, couleurs, ce qui revient est pour la ruse, mot pour les autres, histoires et anecdotes, perles aux pourceaux, petit et grand troupeau, le registre des habitudes, et les, et les, et les, et le, le calme est devant, sur le dos, sur le cœur, pour en finir, pour y tenir, pour rendre et consoler les corps éprouvés.

21 juillet 2023. 

Pour Maria Dolores Cano, 

" tu che il zucchero porti in mezzo à core "

 



Retour, " (les oiseaux volent et nagent les poissons,) ".

La joie des anges
un souffle sous la pierre
d’heure en heure
une fable de concert
la jeunesse lointaine
__

Tu renies trois fois
les oiseaux et les branches
l’envol silencieux
de l’oiseau blanc des sables
renaissant de ses cendres

__

Ombre des serments
à la source tout tremble
la vie au tournant
le cercle se referme
sur l’enfant du silence

__

Comme un tremblement
le souffle de la source
joie de la pierre

Maria-Dolores Cano, 26 janvier 2024 à 11:21.

mercredi 24 janvier 2024

(les oiseaux volent et nagent les poissons,)

(les oiseaux volent et nagent les poissons,)

Souffler, souffler, retourne, contemple sous chaque pierre, détendu, ensuite, la constance du pli, au quart des ombres, la joie au vent, il tourne à la reprise sur ce qui tient, tout est dû,  tout est confirmé, les convenances, les fables et les concerts, aux anges tu railles, tu réclames, tu gémis, gémis-tu, rougis-tu,  troublé, troublant, d’heure en heure, ce qui est dit, ce que tu donnes, les portes sont ouvertes, tu vas, calme en retour, et je viens, nous sommes sur le temps, nous sommes à la trace, cœur oublié et jeunesse lointaine, du cran et des cailloux, des armes et la joie, il se peut, il se doit,  tenant et soufflant, tu reprends, tu dis : où sont nos mystères, ou se trouve la certitude

(les oiseaux volent et nagent les poissons,)

Vraiment tout revient, il chante, certes quatre, et quatre fois il approuve, et trois plus un et ce qui retourne, tu m’auras renié trois fois, comme ce qui est chanté, comme ce qui est donné, les oiseaux et les branches, souffler, souffler, retourné contemplé, dit, en silence je te dois, tu me regardes, je ne regrette rien, ni personne, les oiseaux, ce qui vole, ce qui revient, encore au sommet, encore à l’avance, tout nage, dans le flot on déploie, on retient, je tourne une histoire, tout revient terrible, terriblement, les eaux, les chiffres oublié et trois, et cinq, et sept et ce qui compte le plus, un coffre et des trésors sous le sable, sous la cendre, dans l’escalier tu me tourmentes, j’en suis encore, encore et certainement

(les oiseaux volent et nagent les poissons,)

À la source, ici tout tremble, je tiens, je reviens, nous sommes, nous y sommes, en retour, en espérance, tu vas et je reviens, ce qui compte, ce qui me compte, les serments et les ombres, la vie au tournant, les outils, les principes, les choses abandonnées, enfants perdus, pour jamais ce qui arrive, ce qui ronge, troublé et troublant, sans faire et sans dire, je te tiens, tu me veux et tu retournes, le souffle, la vie en vérité, les yeux ouverts, les bras tendus, le cercle se referme, devant et après je suis, je suis, et souffle tu souffles, les eaux en assemblées, les rires, les trappes, tout est ouvert, sur l’eau un panier, lotus et abondance, dans ce chemin, sur cette voie, il se trouve un abri, nacelle en silence, enfant dormant, tu voyages et tu retiens les mots un à un, les miracles dans la fortune, dans la vie véritable, de serments en habitudes, tu te rapproches, et certes

 (les oiseaux volent et nagent les poissons,)

Souffler, soufflant, tenant et rougissant, retourne et contemple vraiment, tout revient : la source, ici tout tremble, je tiens, je reviens, dans l’escalier tu me tourmentes.

20 juillet 2023.

Retour, " (la confiance, la force, le genou, la poitrine,) ".

Épines du rosier
fureur et mystère
à présent tout disparait
force vive
__________ fureur latine
tout revient
visages peints de couleurs byzantines

fenêtre ouverte
___________ déchirure bleue
le ciel
comme un rêve suspendu
une mémoire vive toujours indemne
sous la soie de la nuit
sous le satin du jour
___________ le souvenir persiste

cœur blessé dans le vertige
des fleurs en couronnes
mains serrées - cœurs déployés
la jeunesse a pris de l’âge
la route s’étire vers l’infini
________________ où l’aube chante
________________ où le temps fuit

fenêtre ouverte sur la vie
les larmes bues
le ciel repu
_______________ le grand voyage
au gré du vent

Maria-Dolores Cano, 23 janvier 2024 à 10:34.

dimanche 21 janvier 2024

(la confiance, la force, le genou, la poitrine,)

(la confiance, la force, le genou, la poitrine,)

Autant, et tout emporté, posé et tremblant, tenu et remontant, rosier furieux à force d’épines, au loin, au présent, tout de ceci on imagine la force, et le tour, et d’écrous en écrous, force vive et fureur latine, tu reviens et tu penses : douceur, divine et angevine, beaux et longs, et beaux et longs voyages,  visages chargés et couleurs byzantines, de soie et de sequins, fenêtres libres peut-être, et enfin on entends d’ici là les rames, les brasseurs,  le dos, tout au plus profond, tout à la déchirure, pourquoi déchirés, pourquoi épaules nues, tu reviens et nous pensons fouler l’herbe menue, en reste des chansons et du sourire, soutenant tu tiens le rêve et la mémoire, tu siffles et tu tends la corde, beau pendu, enfin, enfin ceux qui vivent après, soutenus par l’air, tenus au-devant, tu portes les armes, tu espères devant le reste, devant la nuit, les soieries et le précipice des couleurs, du bois pour faire le silence, pour tenir la réponse, au-devant, à l’encontre, un souvenir de réception, ruban porté, serment trahi, des yeux et des jours, tout encore, plus encore, plus réglé, réglé par ce qui reste, les jours et les nuits, et ce qui tient, et ce qui brille, un escalier et la rampe, tu tiens et je retourne, merci cœur confus, pied broyé dans le vertige,

(la confiance, la force, le genou, la poitrine,)

Il reste à nommer, il reste à fleurir, cœurs et tombes, entendons le tambour funeste, tu reviens, tu reviens belle vie, et le plus doux service, et la vie en avance, de la jeunesse au plus grand âge, devant le seuil, tu comprends ce qui reste de sourire, la confusion, les mains serrées, les pieds croisés, l’âme et la tête et tout ce qui se vide, tout ce qui apprend, plein et délié, taché en avance d’une soif, d’un sanglot, bras, sourire et sentiment, tu tournes, tu tournes et de la mer sirène tu déploies et jettes, jettes une cascade de sentiments, de larmes, descendus, finissons là ce qui reste de route à tenir,

(la confiance, la force, le genou, la poitrine,)

Où l’aube, où le temps, où les sacrifices, cœurs éprouvés et ruptures, on se consume, on est soumis, on recommande, on retient : fenêtre ouverte et larmes contenues, tu vises et tu déploies, tu tiens ce qu’il faut de cordes et de voiles, tu reprends la rame, vois le vent, et gonfle, gonfle la toile, tu tiens, tu serres, tu devines, un baiser nous imagine, cœur déployé, voile lancée de la reprise au fil rouge, de cartes en cartes les livres à éprouver, ce qui tient ici et ce qui avance là-bas, de proche en proche, autant, tout emporté, tout reconnu, il dessine son voyage, cœur enlacé devant ce qui reste à vivre,

(la confiance, la force, le genou, la poitrine,)

Tout emporté, posé et tremblant, tenu.

19 juillet 2023.

Retour, " (j'écris, crayonnes-tu,) ".

J’écris, crayonne sur le papier d’un temps perdu et retrouvé. Le trouble passe, rouge est la griffure qui raye le cœur. Une voyelle et trois consonnes sur le revers du souvenir. Feuille après feuille je crayonne, le rouge pour le cœur et le bleu pour l’âme en pleurs. Fragile est la trace des mots que je voudrais dire.

J’écris une histoire pour comprendre le geste, retenir le signe, la douce lumière qui caresse le papier. Le jaune pour l’âme en allée, le vert pour l’éternité. Point de cris, ni de larmes, sur le fil de l’ange il reste le O, de la joie comme un cercle, comme une ronde d’enfance sur papier déroulé. Passage unique vers l’infini.

J’écris sur le sable, la sagesse du grand âge, l’univers déployé, le chemin tout tracé de la vie retournée, la phrase à sa source, la vague déliée. De ma main sur le sable coule l’or du mot, et le mot se fait sable, et le sable or du temps. Sur les pages du livre la couleur jaillit, le violet pour la vie et l’orange pour l’esprit.

Maria-Dolores Cano, 20 janvier 2024 à 19:07.

jeudi 18 janvier 2024

(j'écris, crayonnes-tu,)

(j'écris, crayonnes-tu,)

Sur papier, d'un temps perdu à soigner mes maux, de l’inconnu, du trouble, qui pense, qui tourne, qui exploite ce qui tient, ce qui devient, fermé, rougi, tu tiens, tu consommes, de gré à gré, paille, devine, nous sommes au très grand, nous sommes au plus haut, en avance, en retour, du plus à ce qui reste, de loin en loin, de feuilles en feuilles, crayon, maux, plein de repentir, de toute l’affection, du pareil, du même, le  plus grand en avance, depuis celui qui revient, celui qui retourne, celui qui enchante, qui sommes, qui sommes-nous, de force, de grâce, devant la force ce qui tient, ce qui ordonne la puissance, la fragilité, la tête, le courage, tout le reste de sensibilité, tu tiens, je devine, nous sommes ensemble, nous sommes tenus, devant, ensemble,

(j'écris, crayonnes-tu,)

D’avance, au retour, au calme, simplement il reste, il tient une histoire pour comprendre, retenir le pas, la mesure, tu comptes sur la force, le courage, face au devenir, une histoire, face, un retour, des cris, des sanglots, tout en haut de la gamme, il reste si ou do, plus encore, devant ce qui devient, devant ce qui retourne, la rive, le rebord, si, do, ce qui reste, ce qui remonte, de plus haut, de plus sensible, la vie retournée, la sagesse, l’air respiré, un passage, un chemin, doute, soi, commencement, je tiens, tu disposes, tu sers, je rencontre une vague, dans la main  sable, fleurs, le  sel, la vie, la retenue, ce qui tient, ce qui fonde, une malle, un recueil,

(j'écris, crayonnes-tu,)

De grâce, de joie, de rires, de cœur, tu tiens, tu avances, nous sommes, nous y venons, retenue, crainte, tout mêlé, tout pris, reconnu, la vie à l’œuvre, le recours, je tremble, tu tiens tes doigts de branche en branche, le vent, le vent au vent, à l’avenir, je suis ici, tout bas je comprends, je tiens, tu consultes les cartes, les livres,  les idées posées une à une, devant, devant ce qui tient, ce qui tourne, ce qui comprends, une idée, une histoire, je tourne, je tiens, tu endures, il reste le poids des jours, les fleurs, l’herbe sèche, l’eau perdue sur la paille, tout est rêche, perdu, tout est à prendre, à tourner, tenir, sentir, œuvrer, reprendre,

(j'écris, crayonnes-tu,)

Je tiens, tu attends, craie, charbon, poids des ans, âge, je sors, tu tiens, de jours en jours, tout demeure, sur la porte, sur les volets.

(j'écris, crayonnes-tu,)

18 juillet 2023.

Retour, " (entendre sans trembler, vivre sans y penser) ".

Entendre et vivre, sans trembler, sans y penser, et sourire, rêver, dériver vers le bleu et le vert, suivre les oiseaux tout là-haut dans le ciel. Yeux ouverts, yeux fermés, dériver et sourire à la vie, à la mort, à l’amour en sursis. Cœur en croix, cœur épris des charmes de la vie.

Une main pour tracer, des doigts pour griffer le vent et le sable, et couvrir les pleurs d’un voile de soleil.

Entendre sans penser et vivre sans trembler, allumer le soleil, essuyer les chagrins, sur la pierre chaude et blonde y poser un baiser. Cœur ouvert à la joie, aux rires de l’été, aux peurs oubliées, à l’eau de la fontaine qui coule à nos pieds. Sourire à la feuille qui vole vers le bleu.

Nous sommes les enfants de la terre et du ciel, de la vague dormante qui sait être sanglot, de l’herbe si tendre au pied de l’Arbre de vie.

Maria-Dolores Cano, 18 janvier 2024 à 10:35.


lundi 15 janvier 2024

(entendre sans trembler, vivre sans y penser)

(entendre sans trembler, vivre sans y penser)

Entendre, que dire, que faire, il dort, il sourit, nous y sommes, sommeillant nous sommes, de balcons en terrasses, d’escaliers pour la récolte tu ne tiens plus, tu ne domines plus, ils sont ici, sommeillant ils sourient, les enfants en dormant, je tremble, je te dois, nous sommes, y allant, reprenant, comprenant, de rêves en dérives, de cour en avenir, d’espérance, du bleu, du vert, des oiseaux, je chante, tu surviens, y sommes-nous vraiment, entendons-nous ce qui reste de courage, les yeux fermés, sommeillant, il sourit, je suis à cette dérive, je pose, tu trembles, tu reprends, tu tournes, rien ne t’agite, je te dois, je te dis, je sème, tu récoltes, y sommes-nous vraiment, en serons-nous encore, au calme, au feu, franchissons, détourons, commençons, les rives, les lois, le juste, ce morceau, tu tiens à la main le reste de bois, neuf, commentant tu règnes, je comprends, j’entends, je tremble, tu évites de plus ou de loin, en retrait, en garde, il faut encore que le supplice dure, tenu, tiré, tu cernes, je comprends, encore, quoiqu’il se passe, quoiqu’on dise, il faut une tête pour tout comprendre, il faut une main, un cœur pour tracer, je te retiens, tu éclaires la route, soleil, ombre portée, je tiens, tu réclames, je veux, tu indiques, sur le sable, sous les pieds, on arrache, on reprend, de proche en lointain, tu griffes le chemin, cœur épouvanté, le vent te retient, tu tournes, je décide les ombres, les pleurs, les rives, la main, tu griffes, je couronne

(entendre sans trembler, vivre sans y penser)

À la main, au pied, balle au bond, murs étrangement lavés, tu racles, tu concèdes, y sommes-nous encore, entendons-nous combien de rives, de larmes, de pierres, de troncs, de verres, de tables, idées assemblées, cœurs évanouis directement au tremblement, subitement à la confession, je suis, je tourne, tu épargnes mes peines, mes joies, douleurs en apparence, rires déposés, devant ceci, devant cela, de fer, de terre, pots, tout va encore, fontaine à ta pierre, je te  casse d’efforts, d’habitudes, de sourires en feuilles blanches, tu crisses, je broie la craie en cadence, de point en point, de traces en prières, tu présentes, j’entends, je tiens,  tu reprends, nous sommes, sommeillant, tremblant, sur le bord, sur la rive, depuis, plus encore, de vagues, en sanglots, de citrons en aubépines, la main griffée, le reste au chaud, de dérives en accomplissements, de miracles en escalier,

(entendre sans trembler, vivre sans y penser)

Un pas spécial, un saut sur l’herbe, au pied de l’arbre, je tremble, tu réserves.

17 juillet 2023.

Retour, " (serre et tiens et retourne,) ".

Rien à effacer
de loin
bouches closes
célébrations des poissons
aux jours heureux

les yeux perdus
vers la rive

des enfants
disent le temps
du bout des doigts
au rythme des jours
heureux
sur le sable

les heures coulent
au paradis des choses emmêlées

je te cherche
ici
le jour
la nuit
chaque heure
sous les doigts
cœur anxieux
sous les arbres 

Maria-Dolores Cano, 14 janvier 2024 à 14:22.

dimanche 14 janvier 2024

(serre et tiens et retourne,)

(serre et tiens et retourne,)

Rien à en dire et tout à effacer ils reviennent et nous célébrons culte de jour et adieu de nuit de loin et de proche volets tirés et bouches closes tu en es : tu en serais de proche et de loin de calme et d’orage de tout en tout et d’escalades en rapprochements, célébrations et ce qui te retiens des poissons et des pécheurs de barques et de cordes comme si l’on disait pensons agissons célébrons les jours heureux et les cannes se lèvent paradis et confidences nous en sommes au détour, nous en sommes au-devant ils tiennent et nous serrons et le poignet retourne et les doigts moulinent et pécheurs et contrastes et bouches entrouvertes nous en sommes ici au retour et calme et brûlant il y a des heures dures des poids au programme des conseils

(serre et tiens et retourne,)

Ils sont ici et ici il y sont et relance la machine les coffres de fer les rouages les yeux perdus tu tournes et tu remontes le reste vers la rive poissons et grillages tout est à oublier tout est à rendre à penser on avance on devient on tente et on enjambe le bateau des jours heureux des enfants sur la rive à forcer les poissons à reprendre les fils dans les racines dans le temps clair et tu te renouvelles à l’entrée il reste à dire le temps clair ce qui compose et tu tiens tes registres sur le bout des doigts on compte on accélère on reprend on s’attribue et je te tiens et je distribue les idées en vagues lentes au rythme des jours heureux au retour des comptes sur le sable les heures perdues les remords et l’angoisse attendre entendre tenir et retenir et supplier que cesse le vacarme nous sommes au-devant nous sommes à l’avance en avantage en comparaison tu tiens le registre des jours heureux et remarquables

(serre et tiens et retourne,)

En haut en bas en jours et en années la confusion dans les affaires les heures publiées les victimes le toit sur la tête et le soleil en haut du mat à l’avantage à la confusion, au paradis au retour du calme des grandes choses du bien et du registre des choses emmêlées du sable sous les pieds du triste et du terrible, je te cherche et tu me nommes ils sont ici et ici il y sont et relance la machine les coffres de fer les rouages la liberté et tu cries et tu racles du haut vers le bas des échanges et des erreurs ce qui est imposé ce qui est croisé un avantage des abris des coffres de fer et tout ici retiens le jour il te revient la nuit elle est en place et sans avance à chaque heure suffit sa raison du trouble et de l’ancien le monde repeuplé l’espoir est allé tu devines et tu entretiens ce qui est le mécanisme qui retourne sous les doigts qui avance et qui te défigure poids posé cœur anxieux voiles démesurées et rouges et blanches des fers au feu et avance sous les arbres feuilles tombées

(serre et tiens et retourne,)

tu cries et tu racles du haut vers le bas cœur ignoré heures perdues et jours heureux.  

08 juillet 2023.

lundi 8 janvier 2024

(Où sont, antan sur, où sont,)

(Où sont, antan sur, où sont,)

Les visages, ce peu de rien, cela tourne mal, un presque tout, mais où sont … dites-moi n’en quel pays, antan sous, ceci et cela, le rêve en partage : reprends et conçois, tourne et recommence, beauté passante, bonté qui reste, de plus en plus, de loin en loin, et si près et si bon, si juste et si tranquille, de charme en charme et d’éblouissement en éblouissements, tu tournes et tu confortes, nous sommes au-devant, nous sommes au plus grand, le ciel et le soleil, un point au ciel, une croix sur la toile, de reste en reste et d’espérance en recommencements, je tiens, tu ouvres, tout te suis et tu observes les oiseaux sous les nuages, les feuilles au sommet, en croisement, en avance, de loin en loin, portes et façades, carreaux et fenêtres, des salles et des tours, tu avances, tu reçois, ne faire et n’avancer point, les feuilles au sommet, les plus hautes branches, oiseaux chantant, le long, le long chemin, le rivage, il y a des chemins et rien ne suit le rivage, forêts et fontaines, crans arrêtés et ombres aux tableaux, la craie en avance

(Où sont, antan sur, où sont,)

Aussi et franchement sourire, où sont oiseaux charmeurs, fleurs sans histoires, le moyen de la rencontre, la puissance au jardin, creux et ombres, rires évanouis, secrets et circonstances, un intérêt, une question : je parle trop et j’ouvre encore plus les bras, concrètement je retiens tout le calme et le repos, les ombres au plafond, sommets de feuilles et d’intentions, de rire et de forme, où sont les fruits, où sont les branches, histoires et aventures, on reviendrait, creux et ombres, surfaces obligatoires, tout aplanir et tout comprendre, je suis tenu, tu es devant, sans encombre, sur toute la surface, de loin en loin, et proche et lointain, je te vois et tu observes, rires et fleurs, parfums et ombres, circonstances premières, les yeux ouverts, la bouche large, au dos les muscles, et les bras, les doigts crispés, la bouche étrange, et large, et étrange, les visages, ce peu de rien, mais cela tourne mal, un presque tout, mais où sont … dites-moi n’en quel pays, antan sous, ceci et cela, le rêve en partage reprends et conçois, tourne et recommence,

(Où sont, antan sur, où sont,)

À penser un regard, un sourire, et faire, et défaire, rire et supporter, changer et contenir, de charmes et de cœur, d’aplomb et de grincements, sans y penser pour comprendre, pour tenir, au charme saisir les yeux au long du jour, le calme sans le repos, d’éblouissement en éblouissements, de tableaux et d’ombres, de charme et de volonté, beauté passée, bonté demeure, je suis sur le chemin et je verrai la rive, un temps après, un temps compté, une joie figurée avant ce qui tient, devant ce qui est tenu, de cœur : oh partager, et reconnaître, savoir et supposer, le vaste monde nous encercle, la rencontre, la puissance au jardin, creux et ombres, rires évanouis, secrets et circonstances, ceci et cela, le rêve en partage.

06 juillet 2023.

dimanche 7 janvier 2024

Retour, " (petit pays petite victoire), ".

Chemin de paille
de bois et d’herbe
la rive réclame la vérité
petite victoire
au rythme du tambour

le pire ou le meilleur
les mots restent de paille
les phrases en suspens
ferveur de l’innocence
tout recommence

le vide et le plein
l’attente cœur ouvert
les heures soustraites au temps
la vie ouvrant ses mains
à l’étoile qui pointe

Maria-Dolores Cano, 07 janvier 2024 à 11:25.

samedi 6 janvier 2024

(petit pays petite victoire),

(petit pays petite victoire),

On entend un chien tout aboierai sur ce chemin de route de paille un reste de fenouil nous sommes entre les cailloux d’herbes en herbes insectes tu trembles nous y sommes en révolte faire prendre saisir dire je tiens si peu de choses on a saisi on a compris je tiens un petit sac je pleure sur la rive les bateaux passent sans y penser sans dire rien de plus je tiens à la main un tout petit biscuit une si petite orange je tourne tout réclame la loi tout vient tout emporte les pensées la loi les peines les jours ce qui tient ce qui manque partageons qui paye qui tient qui donne qui rend de punitions en pardons point par point territoire pour territoire

(petit pays petite victoire),

Tout le réclame punitions pardon pour l’exemple pour la victoire il faut entendre un petit gâteau chocolat graines céréales tout est si cher tout est si grand si peu la loi le rythme les tambours ce qui pèse ce qui ploie sous le regard sous le poing j’entends je vois je tiens tu rames convaincu passionné en tourmente devant le plus derrière le loin tout en avant tout au perdant la loi les crimes les demandes le pire le meilleur ce qui indiffère arrivé parti revenu devant ce qui s’entend ce qui recommence devant la pointe la plus petite la plus constante recommence parle accumule les mots sans suite la ferveur l’innocence les choses mélangées il faut voir oublier punir pardonner ce qui te demande ce qui te pose ce qui te construit la vie en avance les rires les pleurs les ombres je tiens tu contrôles tu vas j’avance ou en sommes-nous des violences ce qui nous oblige sans cesse : le silence rompu

 (petit pays petite victoire),

Ce qui est vécu ce qui est tenté ce qui est promis tout te donne tout marche tout va tout vient compte la vie les larmes ce qui est à reprendre tu penches pour l’effort sur ce qui te concerne ce qui est en avance ce qui se tient droit tu navigues laissez couler laissez cela je tiens tu fermes je construis tu menaces en être y venir entendre les yeux ouverts l’épaule large un chien passe tout aboierai la vie à oublier les heures décomptées il faut voir oublier punir pardonner construire une vie pour entendre ce qu’il en reste.

04 juillet 2023.