(les doigts, le sucre dans le cœur,)
Comprendre pour avancer, tirer corde à corde, et penser, troubles et anecdotes, rupture et maison en feu, les flammes, au fond le rire et l’attente, tu soulignes ta vie, tu essuies les évidences, de loin en loin, ce qui le peut te porte de feuille en feuille, souviens-toi, reprends et compense, nous sommes au-devant, et rapidement, et assoiffés, un mot pour un autre, bizarrement : « le chien rapide par sa course », « le chien rapide par sa course », il pensait altéré, de petits riens en souvenirs, soir d’hiver et travail, on cherche et sans trouver vraiment on s’arrange, cette histoire reste un mot pour un autre, histoire ou anecdote, de rires en tensions, des soupirs en explosions, la vie est suspendue, le calme sur le dos, sur le cœur, je te retire les droits du conte, un reste de ruisseau, une coulée, tu flaires et retournes le droit, un chapeau, une rumeur, du large et de l’absence, en être pour toujours, mordre et comprendre, je te vois, je te tiens, tu sers et je relance, les mots aux uns pour les autres, les rumeurs et les souvenirs, les supplices et le silence, je te dois, tu me prends, je te dis : tu avances, finir pour en finir, en reprendre et compter à l’avance, sur le front, sur le temps, sur le cœur, aux joues les mains arrachées,
(les doigts, le sucre dans
le cœur,)
Ce qu’il reste de temps, ce qu’il est bien de comprendre, ce qui arrache les feuilles une à une, les cils et les écailles, une veine, et le reste, la poudre et le marbre, les grains et les oiseaux, au-devant, en avance, je te donne le temps, tu comptes pour la vie le reste de splendeur, les étoiles arrachées, je te donne le reste du temps passé, arraché et saisi, tout est porté dans la main droite, l’orgueil sans rien se dire, sans rien rendre, le poids des ans, la course, la raison et l’obscurité, compter à l’avance sur le front, sur le temps, sur le cœur, aux joues les mains arrachées, je rêve et tu combles, chemin perdu, chemin faisant, colère et cruauté, de loin en loin, portes et rochers, tu risques, tu enjambes les jours et les semaines, sans obligation, sans rien, le temps, et passant, et passé du plus haut au plus calme, de raison et d’étoiles nous sommes obligés, nous retournons encore
(les doigts, le sucre dans le cœur,)
Viens à cette fenêtre, viens consoler, viens comprendre pour avancer, tirer corde à corde, sans toi, sans rien, de proche en proche, couleurs, ce qui revient est pour la ruse, mot pour les autres, histoires et anecdotes, perles aux pourceaux, petit et grand troupeau, le registre des habitudes, et les, et les, et les, et le, le calme est devant, sur le dos, sur le cœur, pour en finir, pour y tenir, pour rendre et consoler les corps éprouvés.
21 juillet 2023.
Pour Maria Dolores Cano,
" tu che il zucchero porti in mezzo à core "
grazie mille volte caro Michel
RépondreSupprimer"Deh, vieni alla finestra, o mio tesoro,
Deh, vieni a consolar il pianto mio.
Se neghi a me di dar qualche ristoro,
Davanti agli occhi tuoi morir vogl’io!
Tu ch’hai la bocca dolce più del miele,
Tu che il zucchero porti in mezzo al core!
Non esser, gioia mia, con me crudele!
Lasciati almen veder, mio bell’amore"
https://www.youtube.com/watch?v=ICyFxaMlfII&t=167s
Où rimant au milieu des ombres fantastiques
RépondreSupprimerComme des lyres je tirais les élastiques
De mes souliers blessés un pied près de mon cœur
Arthur Rimbaud "Ma bohème"
Le premier jet du dernier vers était :
"De mes souliers blessés un pied près du cœur"
Comprendre le trouble
RépondreSupprimerles rires assoiffés de mots
les petits riens des soirs d’hiver
histoires de mots et d’anecdotes
de contes retrouvés
dans le cours d’un ruisseau
ou le fond d’un chapeau
en comprendre la morsure des mots
la rumeur des souvenirs
et ses plages de silence
ce qui reste
des écailles du temps
des feuilles arrachées
des oiseaux en sursis
des étoiles décrochées
et la poudre d’antan
sur le marbre des années
un rêve
un chemin
un cœur sur la main
une fenêtre ouverte
des mots sans lendemain