dimanche 31 janvier 2021

Et tu basculerais.

Pluie et rafales, cela tombe et cela nous maintient, et pluie et vent entre soi et pour le reste, toujours pour penser juste et rester, rester ferme, sans le dire et pour le faire, je te tiens et tu reprends et tu tournes et tu commences ciel suspendu et rapaces en hauteur, je te tiens et tu fermes la main et les yeux, les yeux,

un point, un bouton à la manche, et veste et chaussures, lacets, tout ici, ici, se démonte, et posé, et perdu, je te cherche, et tu trouves, boutons et agrafes et petits meubles, éventail et pinces, pour les cravates, pour les cravates, à corps perdu et sans y penser et sans rien dire, le ciel est posé haut, les rapaces tournent,

tournent, je suis ici, et ici seul aussi je reste et d’ici tout vient encore et qui sait et qui comprends attendre et convenir une parole, un geste nous sommes ici et nous nous tenons et geste simple, pluie et rafales, cela tombe et cela nous maintient, et pluie et vent entre soi et pour le reste, et toujours pour penser juste,

et rester, rester ferme, sans le dire, lacets, rangés, gansés, y loger un bouton et convenir, convenir, nous nous tenons et l’un pour l’autre et l’avenir aux portes, présentation et rêves calmes, je suis tenu et tu reviens, revu toujours, et lacé, et serré, une ganse, un passage pour chaque chose, boutons enlacés et franges composées,

et franges et frises, et plinthes, tout ici monte, du parquet jusqu’au plafond, un ciel pour le lit, et les habits posés, froissés, et repasser, et frais à passer, enfin, enfin, aplanir et serrer, je te tourne et tout est écrasé, le linges, le pli, le blanc, tout est encore au commencement, d’abord le sillon, et ensuite, ensuite, la gloire, cœur,

ému et abandonné, cœur tout entier posé entre nos mains, je te tiens et tu tournes, et tu basculerais, et tu irais, et enfin, et enfin de tout ici, de tout ici, tu aurais la reconnaissance, soleil croisé, œil déposé, je tourne et je te vois, et simple et complexe, je tourne et tu attrapes, les yeux ouverts, la bouche grande, ouverte,

et grande, un point, pointant, un bouton à la manche, et veste et chaussures, lacets, les mots sont formés et sensibles, et convenons, convenons, et les os, et les turbulences, je te tourne et tout, ici et aussi, bascule, la vie et les raisons, le cœur et l’abandon, je tourne, je tourne, et tout augmente, convenons, convenons,

et changeons, une chose, chose, pour une autre, un malaise pour un abandon une guitare pour un faucille et l’ennui, l’ennui pour la déraison et refaire ce que l’on imagine et renaitre et lancer loin les bâtons et les pierres vives tout est arraché de la terre et du temps tout est à vaincre, je te vois et tu m’imagines fièrement,

un autre, fier, un revenu et face au ciel, une saison pour compter les graines une à une, et linge de corps et meubles, le visage griffé par l’éventail et le cou serré de cravate, petits meubles et temps prévu, pluie et rafales, cela tombe et cela nous maintient, et pluie et vent, entre soi et pour le reste, et toujours pour penser,

et rester juste rester ferme, sans le dire, de l’air sur le rivage, je te vois et tu entreprends, et tu te donnes, et je te précise, un mot pour un autre et une chose pour cacher le contenu.

13 août 2020.

samedi 30 janvier 2021

Du poids, du plomb.

En entendant, en attendant, et tentant, et tenant, nombres écrasés et sourires sensibles, tu parles, tu retiens et tournant, tu décomposes, le temps et ses variations, et donnant tout enfin, plus rose et plus calme, enfin, dans le calme, et surtout, aux marches, tu te tiens entre le désert et les ombres, aux marches, retenu,

tu tiens et tu domines les vagues et la dune, une histoire sombre et ancienne, des yeux ouverts, un corps tenu entre le jour et les étoiles, et le plus grand, et le plus haut, ce qui contrôle et encourage, pieds meurtris, douleur, de la paille dans la chaussure, des épines sur la peau, je tourne, je tourne, volant, je ramasse,

le vol des oiseaux, insectes incolores, et gris, les ailes des cigales, et gris, le ventre racle l’écorce, je tiens et tu déplaces les objets, je tiens, les odeurs le sable et la suite, les chansons sur le pied et les doigts enlacés, il se tourmente, éternellement seul, dormant trop tard, sur le dos, en équilibre entre poids et fraternité,

du poids et des armes, et du matin tremblant, les insectes déplacent l’air et déposent leur poids de fragilité, et tenu, et percé, et déposé, sans ruine sur la table, et ruiné, et ruinant, ce qui resterait de chaleur, de songe et d’espace, les mains tendues en avant, tu tiens et tu domines, les vagues et la dune, une histoire,

sombre, et ancienne, des yeux ouverts, un corps tenu entre le jour et les étoiles, chaque seconde meurt, le saut est morcelant, tout ici tremble sans cesse, les mains, les objets, les cœurs épouvantés, tu te perds et tu dresses encore, et encore, un étal pour les trophées, massacres arrachés, poids de cornes et de bois,

ivoire fantasque, sans rien au bout des doigts, du sommeil et du plomb, des erreurs à lester pour couvrir le fonds, il se tourmente, éternellement seul, et dormant tard et sur le dos en équilibrant le poids et la fraternité, je serai seul, et tout tenant, et sans comprendre, je ferai la leçon aux enfants, du poids, du plomb,

des têtes trop pleines, et des sentiments pour en faire le partage, monde tranché et trié, tu tournes et tu abolis la douleur, les mains tenues, on éparpille, on distribue des miettes pour les oiseaux, des yeux hagards pour les renards, et des chansons pour ce qui traîne, les petits animaux et les fourrés pleins de détails,

et des regards perdus d’avance, et tout tenant et sans comprendre, je ferai la leçon aux enfants, du poids, du plomb, des souvenirs pour croire encore, je tourne, je ferme et tu contrôles, le charme des bois, défait, décomposé, sans tenue, sans vigueur, sans attente et sans branches, le cœur éclaté, et les yeux forcés,

l’endormissement, je tourne, je tourne et tu recommences à forcer le partage, en entendant, en attendant, et tentant, et tenant, nombres écrasés et sourires sensibles, tu parles, tu retiens.

12 août 2020.

vendredi 29 janvier 2021

Le cœur au ravissement.

A l’étoile, tout est nommé, les fleurs et les écorces, la sève et le rougeoiement tout tombe et s’éparpille, cadre détourné et frissons sans avances, je te cerne et tu côtoies les ombres et les branches, tout du ciel monté et descendu, et repris et perdu, sans crainte, aucune, sur le sable et le temps, dans l’espérance, véritablement,

dans la vérité, tu poses et tu couronnes, les yeux et les griffes, les dents dans la chair, la peau est arraché tout tourne et tout crisse et crisse longuement, les feuilles montent et descendent et les ombres invitent et tout du temps au temps est entendu, d’une branche à une autre du ciel au rougeoiement, faisons, laissons,

courons, tout est posé, et au choix pour le choix, il suffit, il est suffisant, et aussi il est nécessaire, de faire et de dire et écouter, brindilles au sol, poids déposé et herbes, herbes sèches entre les pieds, entre les doigts, sous le silence et d’or et de feu : soleil, de, de plomb et de plumes nous sommes, nous y sommes et à la confession,

il remontera du ciel au ciel, et terre pour terre, et effort, je souffre et tu savoures, et tu entends, entends, au loin, ici on rame, on cherche, on se noierai peut être, sans peur, sans âge, et pourquoi, et pourquoi, je te tourne et tu me vois, désert sans fin, sans bornes, sans appuis, je te trouve, tu me manques et qui, qui parle ici,

je tombe et tu me noies, et je suis mouillé et sensible, au fond, au temps, au retour, à la décision, je tourne et tu acceptes et tu comprends, et tu te donnes et tu consens, un abandon, un sacrifice, des yeux ouverts, des pieds posés au sol, une histoire plus une et plus une autre, on reprends, on pense, et tout est encore,

et encore oublié, les mains, les pieds, les yeux, les certitudes, tout est au sol et tout revient, je tourne et j’accepte, le chant des oiseaux, les cris, je te pince et tu restes, pourquoi se réveiller, un œil ouvert et un fermé, je tire et tu acceptes, regards croisés et cœurs perdus, si chauds, si chauds, et devant, et encore, au ciel,

au ciel tout monte, tout te revient et tu tournes, soleil tendu et gloire, gloire, les armes et les lois, les dentelles de peau et les effets, dans l’ombre, dans l’ombre je te tiens et tu me vises, tu cherches et tu calcules, les souvenirs et les regrets, tout est calme, tout est sensible, et je et tu et, tout est pris dans l’histoire, soleil cerné,

le cœur au ravissement, la joie et le plaisir, dans les mains, sous les pieds, je te trouve et je te tiens, une évidence, ciel bleu et herbe sèche, un sacrifice, un abandon, je te tiens et tu me trouves, cœur sans merci, et plumes, plumes, je te cerne, et tu côtoies les ombres et les branches, tout du ciel monté, et descendu,

et repris, et perdu, sans crainte, aucune, sur le sable et le temps, dans l’espérance, véritablement.

11 août 2020.

jeudi 28 janvier 2021

En abondance.

Allons plus loin, allons en face et commandons le paradis, une ouverture, et devant, tu tiens et tu décides, y sommes-nous, irons-nous bien sur ce rivage, je te tiens et tu mords, cœur alerte et eau dormante, sans rien avant, que la section, un cœur tranché et posé sur le sable, tranché, oh, sans y penser, et tourner, joindre,

et retenir fort, je suis ici et tout revient, en abondance, on dirait, arrêtons-nous, restons ici, et cette demeure, ce chaud regard, cette évidence, certainement, tout est fait, tout est tenu sans partage, je garde tout et rien ne donne, ni charme, ni repos, ni carrés rouges et noirs, je te tiens, je te soutiens, et ensemble demeurant,

nous nous agitons et tentons une aventure, un seul point, une seule certitude, je regarde et tu me rends : et l’air pur et les oraisons funèbres, nous y étions, nous y sommes, nous y serons, du tiers et du quart, des bouquets de rose et de jasmin, nous y croyons, et ciel ouvert, et fruits écrasés, on boit, on se retourne, mangeons-nous, 

sur les histoires, sur les circonstances, tout est poli, tout est meurtri, je te garde, je te garde et tu envoies des fleurs au-dessus des branches, des dentelles dans les escaliers, et atténuant, et servant, et y pensant, je te donne, je te suis et tu tournes en ce jardin, ici se présente le reste, le reste, la force vive, l’élan, une flamme,

un désir, un ou le, et un ou le, est encore à dire et redire, le désir, et les colombes sans pareilles, les oiseaux tournent, et je pique, je pique le bec, le bec dans le plat, dans la vie, dans les circonstances, nous sommes ici, et d’ici la vie est au travers des nuages, et tout encore s’évanouirait, je te tiens peut-être, et tu me domines,

sans pareil, avec courage, tu renforces le bruit, tu cours et tu consoles, et devant, et enfin derrière chaque sommet, et chanter, chanter, si, si, la terre est ronde, tout est aussi loin, aussi si près, et toi, et moi, et nos figures sur le route, au sentier d’ombres, et de redites, au regard droit, à la suite, tout est clair et sans trace,

les pieds devant, sur les pierres, devant, chemin tracé, tout est éloigné, tout retourne, le pain et les stupidités je reste, ici stupide et muet, et je reprends en moi, et je retiens le tiers et le quart, et les branches et les lois, et toute figure qui accroche, on se reprend, on est donné, et tenu, et habile, et en surface, vaillamment,

en grandeur, les dimensions et les lignes, surfaces infinies et outils oubliés, je te tiens, et tu tournes, et tu donnes, et nous prenons le sol battu, les rires et les coups de la main, à plat sur l’épaule, la peau est sombre, et de remords, tu tournes et tu encercles, visage abandonné, cheveux arrachés et au sol, et au vent,

les armes déposées, les larmes oubliées, allons plus loin, allons en face et commandons le paradis, une ouverture et tout devant, tu tiens et tu décides y sommes-nous, irons-nous bien sur ce rivage.

11 août 2020. 

mercredi 27 janvier 2021

Du bout, du bout.

Je te donne, tu oublies, et les vagues et le reste, le temps est au cœur, les histoires sont vides, et je prends à contre sens, je donne et tu écoutes, les rires, les raisons, le poids de chaque chose, pour y voir et se dire, j’en suis, j’en suis et tu poursuis, et tout avance, et avançant, rien ne tient, je te donne et tu oublies, oubliant,

et ici pique un oiseau, et tout ici finira, les herbes brûlées, le repos, et le reste, tout est à dire en écho, à faire, je tourne, à faire, en écho, et tu devines, et devinant, tu accumules les pierres, un poids sur un poids, je tourne et tu commences, le souffle court, tu poses, tu poses, et pieds et poings, au regard tendu,

à la difficulté, au repos, à tout trouver, ici repose, reposant, à retenir, à aggraver, je tourne, et tu t’ennuies, et tu cherches, et cherchant, il te reste, reste, à trouver, je te donne et tu me tiens, je te lave, et tu soutiens, au front le poids du compromis, je tourne, la difficulté, la chose posée, cheveu fendu en bout de langue,

et fil tiré, cœur oublié, le poids et la domination, je te donnes, et tu soumets, ici passent les heures, et figure, et objet, tu traînes et tu rumines, du bout, du bout des doigts, du bout, du bout de la langue, du bout, du bout du cœur, visage étonné, et poids sur les épaules, finissons et tournons, on en abuse, finissons, balancé,

on recommence, ici se demandant, on tient la place, de la route au pied du monde, poids déposé, grain à semer, des choses, levant,  et des vagues, et tout, ensemble on proclame : allons au bout, allons au loin, finissons-en, et revenons, je te donne, et tu me tiens, et tu prends, et tenu, et tenant, je te cherche, et trouvé,

tu finis le chemin, tout est à poser, tout est à aplanir, une marche, et le sentier, une marche, et des échecs, sur la colline un pas qui ne tient pas, ici volent les guêpes, les genoux se coincent, tu en porteras le reste, les échos, les fleurs oubliées, le rire avalé, les grimaces, l’ennui, au bout, je suis au bout, de toutes choses,

j’arrive enfin, enfin, une pierre plate, plus une autre, les chemins et les retours, au fond, je te donne et tu reprends, ici la voix monte, encore et encore, du tien, tenant, du mien, et le reste, au fond, le retour, un œil fermé et l’autre, tu penses et tu contiens, et tout à tout est mêlé, l’autre, je te retire et tu me soutiens, éclairé,

en force, des choses et des orages, j’arrive, et paradis et fleurs oubliées, sur les marches, aux escaliers, j’arrive, la joue posée sur le cuir, tu brûles et enfin, tu vois et tu parles, ici tu en parles, enfin, tu te donnes, tu parles et tu te donnes, enfin tu comprends, le regard, tout est posé au tournant de l’escalier, tout y revient, 

et tu entends, le monde est clos, tout circule, ici tout est achevé, et vif, dans la mémoire, moment inquiet, cœur oublié, tu tournes, tu tournes, soulagé, et posé, en grâce et loin, loin, du sacrifice, tu confirmes le bonheur.

10 août 2020.

mardi 26 janvier 2021

Tu.

Tu raccourcissant et tombant, on en serait à craindre encore, et à plus, et plus, oh, tomber encore, et encore, et dire le mal des choses, on en tombe, on en voit et on pense, il faut en faire et en faire, et dire des histoires, tout commence en majuscule, et se termine, se termine, en points et tirets, je tourne et tu oublies, tu

laisses, et de ces biens je suis volé, et comme, et comme tout avance, et tout se tient, tout est donné, il se figure, et présenté sur le sable, et donné sur le bord du temps, les yeux perdus, les épaules et noires et solides, on se doit, on se tient, on se tourne, peau assombrie, épaules larges, tu retiens et tu supportes tu

tiens, et en toi, et en tout, le juste, le simple, les yeux fermés, on glisse, on glisse, sommeil profond et épaules noires, on supporte, on soutient, on offre ce qui reste au sacrifice, par jeu et par raison, les yeux fermés, la mâchoire solide tu coupes, et cherches, on en tombe, on en voit et on pense, tout devient un et tu

tiens une histoire pour refuser, pour en dire, en dire, encore et encore, du grand, du beau, du fort et de la volonté, des erreurs effacées, des rêves oubliés, des serments sur le sable, des erreurs évitées, du bien et du parfait, et de l’ironie encore, et encore, je te tiens, oh tomber encore et encore, et dire je te vois, et tu,

je te vaux et tu me recommences, et posé, et franchi et retenue par l’air, et repris sur chaque vague, des ronds, des ronds, et le reste des autres figures, sur le sable, sur le sentier, aux mains, aux poignets tu es crispé et tu soupires, y sommes-nous, y venons-nous, restaurons la route, enlève, et recommencer, tu

enlèves, les broussailles, les épines, le clair soleil et l’arbre qui tient le monde, le tenant, il affranchit, et dérobe et reprends, et tourne et déplace un axe, on en tombe, on en voit et on pense,  un axe, un sens et d’est en ouest, du monde, rentre ton linge et couvre de frisson ce qui te reste encore à faire, et à dire, et tu

disant plus et tenant mieux, tu effaces, et grandi et trouvé tu es apparu, oh tomber encore et encore, et dire : sable compté, cœur embarrassé, tu donnes et tu soupires, et tenant tout et regardant le reste, il est allongé et dort, il ne faut, il ne faut rien tenir, et tout, de ce tout rendre, et sans calculer, tu effaces, tu

reviens le don est étendu, linges et voiles, ce qui tient le reste de la vie, le poids des ans sur le corps, en oubli, on se reprend, on se propose, on en tombe, on voit et on pense,  je tiens et je te vois, et tu me rends bien du secret, oh tomber encore et encore, et dire : cœur ébloui mâchoire serrée, tu regardes, tu coupes tu

cherches, tout devient un, une histoire pour refuser, pour en dire, en dire, tout commence en majuscule, et  se termine, se termine, en points et tirets, je tourne et tu oublies.

10 août 2020.

Retour, et trop.

Comprendre
ce que nous sommes
entre les interstices
d’un monde oublié

racines du ciel
plantes entre les pierres
araignée sur le fil

sous le drap
la nuit et le jour
doigts enlacés

yeux ouverts
lèvres en pétales
cœur sous l’étoile

mémoire et remords
temps pour l’oubli
mots en sursis

et roses sans épines

comprendre
entre les pierres
et les ombres rouillées

la mémoire est intacte
les cœurs déployés

 Maria Dolores Cano, 25 janvier 2021 à 09:34. ici.

lundi 25 janvier 2021

Et trop.

On pense rocaille et on regarde, te reste-t-il de la fortune, d’étranges certitudes, tu as donné et tu comprends, que reste-t-il, et que sommes-nous sur ces rochers, simples graviers, petites pierres, sable oublié, pour combler les interstices entre le monde et les racines, tu es debout et pourtant tu tomberais, tu irais en avant pour,

compléter la digue, le ciel avance tout est complet, le sol, les murs, les étages, couloirs et fenêtres, je tourne, je tourne et je ne trouve ni plantes entre les pierres, ni mousse à gratter, tu te tournes et tu revois les araignées et les corps en bataille, tout tourne en boule et en fil, tu es entassé, tu attends, remettre et donner,

et finir, penser encore, encore, et rocaille et style,  et baroque et classique, comme une peau marquée, comme les doigts enlacés sous le drap pour prétendre ce qui durait a changé de ligne, tu es ici, tu retiens, les nuits, les jours, et ici rien n’est réglé, ni tranché, les yeux ouverts, les lèvres, les pétales je suis

tenu,

et devant tout il reste des menaces et du plaisir, sang chaud et portes closes, du grand air et du regret, laissez, laissez, contempler ils se cherchent visages arrangés, porte ouverte et armoires pleines, des escaliers et un pied qui se déplace, tu tournes et tords, et la blessure est claire, mains au travail, cœur en retour,

et tu accumules et tu reprends, le temps est au désert la vie est à l’outrage, que reste-t-il du sens des choses, des yeux ouverts, des pieds tendus, la peau raclée et la mémoire pleine, temps de remords et temps pour les roses, l’hiver cesserait, fournirait-il la suite des mots, des roses, des épines, du bien suspendu, dans la légèreté,

dans le style, et rocaille, et classique, tu es dans l’impression, tu interprètes, les murs avancent et les choses condamnent, je suis ici, et du temps, et du vent, et des mains tendues, il reste les ombres, murs rouillés et gorges écrasées, je te soutiens, je te reviens et de rocailles en lassitudes, tout est bien, trop bien, trop bien,

et trop est la clef, je cherche et je vois, je donne et je reprends, et tu soumets et tu soutiens, rocaille et gorges employées, je reviens et tu retournes, cœur étalé, mémoire revenue.

09 août 2020.

dimanche 24 janvier 2021

A la palestre. III.

Tout est serré, tout est tenu, de mains en pieds, et longues jambes, compas, du ciel, du ciel tout est tombé, et tout recommence, des yeux ouverts, et frais, et sobres, la mort seule déviera ce cœur, pas une parole, dans le regard, pendant la réflexion, je te cerne et tu cherches, comprends-tu, comprends-tu, une possibilité,

et puis une autre, temps compté et mâts en flamme, les jambes allongées et ce qui reste, ce qui reste, tout est  accroché et tendu détendu entre l’enfance et l’âge, on est un roc, on est en force, et comme un roc, on est imperturbable, on reste imperturbable, et vents et tempêtes, ciel furieux, comme un athlète à la palestre,

un rayon au ciel, tu montes et curieusement tu tournes, tu te consolerais, guerrier au repos, sentinelle alanguie, allongés et paisibles, je te tourne et tournant, tu observes, nous irons, de jours en jours, nous en serons, allons d’épreuves en partage, allons, cœur perdu, lançons des lames, des lames, des tendons,

des morceaux de chair et d’acier, coffre de fer et grande incertitude, qui va frapper, qui va gagner, et être, âmes ingrates respectez sa constance, tu offres, tu offres une jeune force, un orage retenu, des cercles de feu, du grand et du souple, compas ouvert et cœur détendu, tu restes encore sincèrement serré, tenu,

dans le timbre, dans l’attente, rebond et sentiments, les yeux ouverts, guerrier au repos, cœur retenu et herbe fraîche, des dents et des muscles, des lames et des merveilles, je suis, je suis ici, et encore dans l’attente, tu cernes et tu confortes, et pourquoi songer la fin, la fin viendra, jeune perdu, jeune noyé, suspendu,

au temps suspendu, aux vols détournés, la peau fraîche de certitudes, tu es en construction, tu forces l’avenir, le courant, la pensée, d’un doigt, d’un œil, d’une impression, de sentiments rendus et composés, tu cernes et je respire, les yeux ouverts, et la vie en partance, tu cherches, tu cherches, et rien, ne trouvant se trouve,

sous ta main, sous ton poids, corps souple, aveuglant, tu brûles et tu concentres, de grandes jambes et un cœur tout emporté, la peau souple, et le cœur enrubanné, flexible et changeant parfois, discret et contrôlé, tout te tourne et tout t’arrache, un œil étonné, l’eau froide des sources, la surface est immense, aveuglant, 

des cœurs ouverts, au gré, au besoin, à l’envie, au désir, pour un refrain, pour espérer, comme un athlète à la palestre, un rayon au ciel, tout ici est encore, et tout pourrai venir, je cherche, tu trouveras, l’eau froide des sources, les jambes et les doigts du pied sur le gravier, dans les épines, et reprends, et tourne, reprenant,

qu’un sauvage désir ne t’enhardisse, donne, donne, des certitudes, eau froide des sources, tu reviens, tu sens au front de la fraîcheur, je tourne, tu commences, et tu respires. 

08 août 2020.

samedi 23 janvier 2021

A la palestre. II.

Tu trouveras et ainsi, lames ouvertes et cœurs suspendus, au-dessus, dessus, un temps fini et connu, une fortune inattendue, avec de beaux espoirs qui tiennent et qui retiennent, au vol, au risque, à la tournure, tout est un départ, tout ici vient et commence, départ surprenant, tout change, changeant et sans contrainte,

des choses simples, et simples : des regards, et tout encore est évité, le sens, le droit, la liberté, et juste, justement, les yeux ouverts, compas et certitude, je te donne et tu me sers, et rends grâce, et tu approuves, on se retourne, on se déploie, et tout reprend et conditionne, au nom de tout, au nom de l’espérance, brisons,

des sentiers noirs, l’eau froide des sources, les jambes et les doigts du pied sur le gravier, dans les épines, et reprends, et tourne, et donne, donne, des certitudes, tu reviens, tu sens au front de la fraîcheur, je tourne, tu commences, et tu respires, des émotions, firent naître en nous ce visage, émotions, le cœur posé

sur l’herbe et la joue, à la source, l’enfance, à peine, à peine effleurée, de grandes jambes et un cœur tout emporté, tout en pièces, attachées unes à l’autre, grandes jambes et corps serré, tenu, comme un athlète à la palestre, il plait et console, je réclame et j’obtiens, qu’il mène, qu’il mène le jeu, qu’il gagne, jouons,

qu’il obtienne, pour voir et pour revoir, tout est serré, tout est tenu.

07 août 2020.