En tout on serait encore à côtoyer la rive, rêveur passant, et petit pied frottant, le coin des yeux et le courant de l’âme, les efforts et les saisons, dans le calme, élancés, tenus, retenus, connaissant et sans, liens, sans, cœur bouleversé, sans, armes au côté, tu te retiens et bien plus mûr, tu devines l’été en place et les morts,
à venir, et venant, et venu, et côtoyant, tu tournes, tu captives les oiseaux au ciel bleu, les insectes au sec dans l’herbe écrasée, un regard, un retour, des nuées et de la chance un sursaut et du vent, tout tient dans la main droite, le cœur éparpillé, les dents sous les lèvres, tout est en place et tout te rend plus fier,
plus pressé que l’été, que l’été passe, que le temps revienne, tout commence et tout recommence, cœur ensanglanté et main tenue, tu te déploies, tu tires et tu entends les grands orages, et les nuages noirs, les vagues soulevées, il vient, il vient et ce sera le soir, cœur tremblé, pauvre histoire, bout du doigt, bout des lèvres,
d’un geste malhabile, d’une invention, je tourne et tu trembles, car c’est le soir et en silence, tout vogue et vogue, et rive et nuages, et noirs et vagues soulevées, sans cœur bouleversé, tout est encore à comprendre, à voir, nuages noirs et mer immense, tout tremble car c’est le soir, une histoire sans écho, calme,
calmé un cœur tenu qui tremble, et qui hésite, des sentiments perdus, les oiseaux au ciel bleu, les insectes au sec dans l’herbe écrasée, un regard, un retour, des nuées et de la chance, un sursaut et du vent, tout tient dans la main droite, vagues soulevées, cœur au sec, courage mouillé, et du bâton pour tout comprendre,
tout ici monte et monterai, comme, comme les jours de sacrifice, cœur empoigné, matin tranquille, je te tiens et tu domines pourtant, pourtant, le monde et les sens, histoire oubliée, destin tragique, barque persécutée, d’une rive à l’autre, d’un pied sur l’autre, et sur rien, et sur tout, tu reconnais et tu tiens, la ferveur angoissée,
doigt malhabile qui vient taper la touche sur le clavier, et vogue, vogue, en silence, sur un lac d’azur.
28 juillet 2020.
RépondreSupprimerCœur bouleversé sur la rive
passe un rêve au coin des yeux
l’âme des saisons
les oiseaux sont au ciel
et volent avec le vent
dans la main du temps
l’été déploie ses bras
aux grands orages
aux grands tourments
nuages noirs
rouleaux des vagues
le cœur en croix
d’une colombe foudroyée
silence des rives
la nuit immense
les oiseaux pleurent le regard sec
nuée d’étoiles au coin des yeux
demain
le jour du sacrifice