Apparait, apparu, apparaissant, et paisible et caressant, comme les autres histoires, les nuits passées, le pied, le pied ne verse pas, tout ainsi, ainsi, est préservé, apparait, apparu, apparaissant, d’un regard au supplice, des fleurs évanouies, des cailloux sur le chemin, le pied, le pied ne glisse pas, tout est encore,
encore, aux balbutiements, nous sommes sans eux, sans roi, personne, des étrangers, des revenants, des noyés posés à la rive, des pauvre, abandonnés, poursuivis, rive lointaine et chance éloignée, je te tourne et tu me rejettes, je suis ici, perdu et inconnu, ici, perdu, rejeté, sans livres et sans histoire, sorti des eaux,
sans panier, soyons, des plantes dans le fleuve, je suis perdu et je n’ai plus de panier, couverture, couvrante, couvert et épargné sous le soleil entre les joncs et les iris, je flotte, je flotte, tout aussi me noierai, me noierai, je nage et je flotte rive lointaine, cœur ouvert, nous sommes ici, nous sommes, ici dans le calme,
entre les branches, panier perdu tu flottes et tu tiens, sur le devant, paisible et caressant, du fleuve aux altitudes, poissons et petit bétail, chèvres pensives et pied tenant tu tiens, tenu, je reviens de la rive aux altitudes, tu ne sais, tu ne sais, ni dire, ni comprendre, le fleuve et les hauteurs, du vent et du soutien, soutenu,
soutenant, fils de roi, et de bergère, petit rêveur, avancé au sentier, tu chemines, tu tiens, tu vois et tu visites, un peuple de petits croyants, fils de berger et fils de reine, tu avances, tu enlaces, tu tiens, tu mords les cœurs abandonnés, les espoirs, les chemins apparus, les erreurs oubliées, tu restes dans l’histoire, tu défends,
encore et encore, la peau et les chansons, petit rêveur, perdu, de sommets en rives, tu tiens et tu détends, tu fixes au jour, le temps venu, les yeux et les dents, tout frotte et tout s’arrache, la peau, les erreurs à effacer, le poids, farine perdue, cœurs infinis, jetés à l’eau, à toucher sur la berge, les idées, les envies, les abandons,
pain revenu, on se retire, on se souvient, on tends, on piège, remarque-t-on, un ennui fiévreux, des bords, des rêves, des échanges, fleuve et sommet, poissons et petit bétail, paisible et caressant, apparait, apparu, apparaissant : l’ombre d’une montagne sans troupeaux, d’un fleuve sans poissons.
28 juillet 2020.
Panier perdu
RépondreSupprimeren 7 haïkus approximatifs
__
La nuit est passée
son regard en supplice
fleur évanouie
__
Aux balbutiements
nous sommes abandonnés
sans eaux des livres
__
Plante du fleuve
je suis le jonc et l’iris
cœur en partage
__
Entre les branches
le fleuve miraculeux
la pêche sacrée
__
Cœur abandonné
fils de roi et bergère
l’espoir en chemin
__
Sommet des rives
un chant de rêves perdus
cœur jeté à l’eau
__
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimeraprès ce grand orage
RépondreSupprimerconduis-nous au rivage
(le dernier s'était perdu en route)
RépondreSupprimer__
Un pain de fièvre
paisible et caressant
au bord des rêves
__