Appuyer, sans appuyer et tenir sans, le son est clair, et l’air transforme le simple en évidence, le pluriel en force sans contrainte, je tourne seul, et au loin, que je redise : de tout en tout, tout est posé, et du vent du nord, au tissu plié, tout est tendu, et sans compter, et sans attendre, je tourne aux herbes, j’attends des heures,
des nuits, et des refrains saisis sur le bord de la route, et du temps pour les étoiles, je tords, je tords, et je reprends des signes enlacés, des peurs annoncées, et des chemins, tout ici, tout ici me frappe, et je nettoie, je tourne, et devant qu’être en n’importe quel endroit, et à la campagne, et en ville, au-devant côté jardin,
et côté cour je tourne, et tu frappes, chercheur sans adresse, si peu habile, si peu convaincant, je tourne et je te vois, tu comprends les pierres de la route, tu fermes les yeux aux quatre vents, aux quatre coins, tout est encore en attente, je ferme et je m’étends, et posé au soleil, les yeux clos, j’arrache, tout, je reprends,
les mondes imposés, les pieds fatigués, les cœurs en avance, tout à l’ouvrage, tout en force, je tiens, tu tiens et tu divagues, et les yeux clos, et la bouche sage, je tourne et tu fermes, y serions-nous, y serions-nous pourtant, cœurs éprouvés, doigts habiles, je ferme et tu formes les planches, tout est à l’affirmation, je tourne,
tu trembles, nous sommes ici, et pourtant, au-devant, tout est en avance, les ambitions, les certitudes, les images, tout est en vrac, tout encombre, la main posée sur la hanche, je sers et tu comprends, en viendra-t-il, y serons-nous, tout tourne et tout avance, cœur entendu, et pied lointain qui frotte, frotte, les graviers,
les galets et l’herbe on oserait, on oserait, et tendre et souple, je te confirme et tu attends, en être encore et simplement, pour prendre la mesure de chaque chose, je viens, et j’y suis, tu fermes et tu consens, et celui-là perds la bataille et celui-ci est en avant, on tremble encore, on se complique, les yeux ouverts, ouvrant,
les mains tenues, je ferme et tout recommence, les animaux et les saisons, les fleurs écloses, les habitudes, pour appuyer, sans appuyer, et tenir sans, le son est clair et l’air transforme le simple en évidence, et le pluriel en force sans contrainte, je tourne seul et au loin que je redise, on ose tout, on retient plus encore,
la vie sur place, échauffée, les pieds au sol, la main sur la hanche.
04 août 2020.
RépondreSupprimerEn vrac
l’air est pluriel
au loin ___ le vent
tissu rabattu sur l’herbe
nuits en bordure du doute
temps compté aux étoiles
le signe étreint la peur
la ville frappe
les cœurs
yeux éteints
vents cardinaux
cœurs fidèles
images dans le cercle
d’étoiles
en vrac
hors du temps