jeudi 28 janvier 2021

En abondance.

Allons plus loin, allons en face et commandons le paradis, une ouverture, et devant, tu tiens et tu décides, y sommes-nous, irons-nous bien sur ce rivage, je te tiens et tu mords, cœur alerte et eau dormante, sans rien avant, que la section, un cœur tranché et posé sur le sable, tranché, oh, sans y penser, et tourner, joindre,

et retenir fort, je suis ici et tout revient, en abondance, on dirait, arrêtons-nous, restons ici, et cette demeure, ce chaud regard, cette évidence, certainement, tout est fait, tout est tenu sans partage, je garde tout et rien ne donne, ni charme, ni repos, ni carrés rouges et noirs, je te tiens, je te soutiens, et ensemble demeurant,

nous nous agitons et tentons une aventure, un seul point, une seule certitude, je regarde et tu me rends : et l’air pur et les oraisons funèbres, nous y étions, nous y sommes, nous y serons, du tiers et du quart, des bouquets de rose et de jasmin, nous y croyons, et ciel ouvert, et fruits écrasés, on boit, on se retourne, mangeons-nous, 

sur les histoires, sur les circonstances, tout est poli, tout est meurtri, je te garde, je te garde et tu envoies des fleurs au-dessus des branches, des dentelles dans les escaliers, et atténuant, et servant, et y pensant, je te donne, je te suis et tu tournes en ce jardin, ici se présente le reste, le reste, la force vive, l’élan, une flamme,

un désir, un ou le, et un ou le, est encore à dire et redire, le désir, et les colombes sans pareilles, les oiseaux tournent, et je pique, je pique le bec, le bec dans le plat, dans la vie, dans les circonstances, nous sommes ici, et d’ici la vie est au travers des nuages, et tout encore s’évanouirait, je te tiens peut-être, et tu me domines,

sans pareil, avec courage, tu renforces le bruit, tu cours et tu consoles, et devant, et enfin derrière chaque sommet, et chanter, chanter, si, si, la terre est ronde, tout est aussi loin, aussi si près, et toi, et moi, et nos figures sur le route, au sentier d’ombres, et de redites, au regard droit, à la suite, tout est clair et sans trace,

les pieds devant, sur les pierres, devant, chemin tracé, tout est éloigné, tout retourne, le pain et les stupidités je reste, ici stupide et muet, et je reprends en moi, et je retiens le tiers et le quart, et les branches et les lois, et toute figure qui accroche, on se reprend, on est donné, et tenu, et habile, et en surface, vaillamment,

en grandeur, les dimensions et les lignes, surfaces infinies et outils oubliés, je te tiens, et tu tournes, et tu donnes, et nous prenons le sol battu, les rires et les coups de la main, à plat sur l’épaule, la peau est sombre, et de remords, tu tournes et tu encercles, visage abandonné, cheveux arrachés et au sol, et au vent,

les armes déposées, les larmes oubliées, allons plus loin, allons en face et commandons le paradis, une ouverture et tout devant, tu tiens et tu décides y sommes-nous, irons-nous bien sur ce rivage.

11 août 2020. 

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