On pense rocaille et on regarde, te reste-t-il de la fortune, d’étranges certitudes, tu as donné et tu comprends, que reste-t-il, et que sommes-nous sur ces rochers, simples graviers, petites pierres, sable oublié, pour combler les interstices entre le monde et les racines, tu es debout et pourtant tu tomberais, tu irais en avant pour,
compléter la digue, le ciel avance tout est complet, le sol, les murs, les étages, couloirs et fenêtres, je tourne, je tourne et je ne trouve ni plantes entre les pierres, ni mousse à gratter, tu te tournes et tu revois les araignées et les corps en bataille, tout tourne en boule et en fil, tu es entassé, tu attends, remettre et donner,
et finir, penser encore, encore, et rocaille et style, et baroque et classique, comme une peau marquée, comme les doigts enlacés sous le drap pour prétendre ce qui durait a changé de ligne, tu es ici, tu retiens, les nuits, les jours, et ici rien n’est réglé, ni tranché, les yeux ouverts, les lèvres, les pétales je suis
tenu,
et devant tout il reste des menaces et du plaisir, sang chaud et portes closes, du grand air et du regret, laissez, laissez, contempler ils se cherchent visages arrangés, porte ouverte et armoires pleines, des escaliers et un pied qui se déplace, tu tournes et tords, et la blessure est claire, mains au travail, cœur en retour,
et tu accumules et tu reprends, le temps est au désert la vie est à l’outrage, que reste-t-il du sens des choses, des yeux ouverts, des pieds tendus, la peau raclée et la mémoire pleine, temps de remords et temps pour les roses, l’hiver cesserait, fournirait-il la suite des mots, des roses, des épines, du bien suspendu, dans la légèreté,
dans le style, et rocaille, et classique, tu es dans l’impression, tu interprètes, les murs avancent et les choses condamnent, je suis ici, et du temps, et du vent, et des mains tendues, il reste les ombres, murs rouillés et gorges écrasées, je te soutiens, je te reviens et de rocailles en lassitudes, tout est bien, trop bien, trop bien,
et trop est la clef, je cherche et je vois, je donne et je reprends, et tu soumets et tu soutiens, rocaille et gorges employées, je reviens et tu retournes, cœur étalé, mémoire revenue.
09 août 2020.
RépondreSupprimerComprendre
ce que nous sommes
entre les interstices
d’un monde oublié
racines du ciel
plantes entre les pierres
araignée sur le fil
sous le drap
la nuit et le jour
doigts enlacés
yeux ouverts
lèvres en pétales
cœur sous l’étoile
mémoire et remords
temps pour l’oubli
mots en sursis
et roses sans épines
comprendre
entre les pierres
et les ombres rouillées
la mémoire est intacte
les cœurs déployés