vendredi 22 janvier 2021

A la palestre. I.

Comme un athlète à la palestre, d’un rayon au ciel, une fortune inattendue, avec de grands espoirs qui tiennent et qui retiennent, et soutenus, et vifs, de grandes jambes et un cœur, tout emporté, tout en pièces, attachées unes à l’autre, grandes jambes et corps serré, tenu, tout en assaut et en surprises, lames soutenues,

avec de grands morceaux, comme un roc immobile, au ciel, lançons des lames, des lames, des tendons, des morceaux de chair et d’acier, coffre de fer et grande, grande incertitude, qui va frapper, qui va gagner, et être, et dire, je suis ici, et surtout ici, je vis et j’impose, grandes jambes, cœur de métal, acier, or, ou argent, frappant,

je frappe et tout saute, les ombres, les cailloux, la lune, il se disait beau métal, et tout ici tournoie et enveloppe, le corps, le cœur, les grandes jambes, et je suis, tout est retourné, comme un athlète à la palestre, je réclame et j’obtiens, qu’il mène, qu’il mène le jeu, qu’il gagne et obtienne, et arrache, d’un cœur en lambeaux,

des lames, des morceaux, face aux vents et la tempête, tout est posé sur une pierre et une planche, lune beau métal, et ciel ouvert, œil incolore, j’en suis, j’en suis, de grandes jambes et un cœur, tout emporté, je tourne, des portes ouvertes, oubliées, et fermées, des anecdotes, je te vois, et je suis seul, en absence, seulement,

tout au-devant, tout en avance, sans passé, passant, que l’enfance, à peine, à peine effleurée, cœur suspendu, de rives en cascades, je tourne et je vois, les yeux neufs, les herbes folles, tout sèchera quand soufflera le vent de l’éternité, ce moment est ensemble, et sur l’instant à voir, à entretenir, à partager, âme offerte,

je te soutiens et tu comprends, avec honneur, cette âme est forte à lutter jusqu’au merci, jusqu’au revoir, forces sauvages, tout à distance, tout te tourne et tout t’arrache, un œil étonné, discret et contrôlé, la surface est immense, les cœurs ouverts, et le besoin, la nécessité, l’envie, le désir, et je souhaite, et je souhaite,

la victoire, la victoire, les triomphes pour suspendre le temps et conserver, conserver, encore, de grandes jambes et un cœur tout emporté, et encore la peau si souple, et le cœur enrubanné, flexible et changeant parfois, pour un refrain, pour l’espoir, comme un athlète à la palestre, d’un rayon au ciel, la fidélité

et l’amour, d’un rayon au ciel, tout ici est encore, et tout pourra venir, je cherche, je cherche, tu trouveras. 

07 août 2020. 

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