Le
ciel est au soleil. Le soleil au ciel. Dans l’écorce de l’arbre deux
cœurs enlacés, ils s’aiment d’amour tendre dans le cœur de l’été, bien
avant la bataille, bien avant le tourment. Bien avant cette peau lacérée
par le vent.
La lumière est au ciel, jetée. Encre d’or en plein
été. L’eau est un baiser sur les lèvres calcinées. Peau d’écorce et
feuilles séchées. Fleur d’épine sur le rosier, un cœur saigne esseulé.
Un
pleur sur la ligne d’horizon gonfle les cœurs à l’unisson. Une main se
pose, tisse la raison. Sur une branche souffle les ans, la vie enchante
les rides du temps.
Un rêve antique surprend l’instant. Les corps
invitent la volupté. Sur la rive, la nouveauté embrase les mots, les
cailloux blonds, les yeux tout ronds.
Une poignée d’or, un cœur
d’argent. Sur l’onde claire vole l’oiseau, son cœur est pur. Les peaux
respirent. Cœurs enlacés, ils s’aiment tendre. Cœur de l’été.
Maria Dolores Cano, 04 janvier 2021 à 11:09. ici.
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