lundi 4 janvier 2021

Retour, en morceaux gravés.

Le ciel est au soleil. Le soleil au ciel. Dans l’écorce de l’arbre deux cœurs enlacés, ils s’aiment d’amour tendre dans le cœur de l’été, bien avant la bataille, bien avant le tourment. Bien avant cette peau lacérée par le vent.

La lumière est au ciel, jetée. Encre d’or en plein été. L’eau est un baiser sur les lèvres calcinées. Peau d’écorce et feuilles séchées. Fleur d’épine sur le rosier, un cœur saigne esseulé.

Un pleur sur la ligne d’horizon gonfle les cœurs à l’unisson. Une main se pose, tisse la raison. Sur une branche souffle les ans, la vie enchante les rides du temps.

Un rêve antique surprend l’instant. Les corps invitent la volupté. Sur la rive, la nouveauté embrase les mots, les cailloux blonds, les yeux tout ronds.

Une poignée d’or, un cœur d’argent. Sur l’onde claire vole l’oiseau, son cœur est pur. Les peaux respirent. Cœurs enlacés, ils s’aiment tendre. Cœur de l’été.

 Maria Dolores Cano, 04 janvier 2021 à 11:09. ici.

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