vendredi 15 janvier 2021

Dans et hors.

Et par jeu, par chance, et par devoir, sans peur, les yeux ouverts et le nez, on cherche, tout s’y trouverait, les parfums et des caresses, corps sans anneaux, peau martelée et toile blanche, de quelle union, concluant tout, je te prends, tu enchantes les cœurs évanouis, les pierres sur la route, la fermeté aussi, je te tiens,

tu observes, devant et en arrière, consentant tout, parfums et sourcils noirs, je te tourne et tu observes, un genre perdu, la solidité, tout est un peu à la dérive, le réel est bien plus profond, donnerait-il, et même, la fertilité, je sors, je sors et tu respires, nous y serons, et en allant, devant, et bien planté, tu cherches, planté,

tu espères, en sommes-nous, en êtes-vous, et, dans et hors, sous les murs, et les circonstances, les alentours aveugles, ici aussi rien n’est présent, et ici aussi tu clames et tu observes, et ne voyant et ne visant, ni bien, ni mal, ni rien et encore, ni plus ni moins, je tourne, je tourne et du genre changé de la force à la légèreté,

tout est resté, resté, profond, et en attendant, ne rien en dire, faut-il encore et encore accumuler les phrases et expliquer, expliquer, en attendant,  animal je te tue et tu reviens, reviens, devant, devant, tout en tout à la trace, savanes et forêts, donnons, donnons, nous la main, c’est toi que je revois, et du fond, du fond

tout y chanterait, je te vois et c’est bien ici, ici, commence une aventure, au gouffre au puissant tu te rends et tu combles désirs et remords, pensées et sacrifices je te tiens et tu me vois et dans et hors on se revoie, on se soutient, je te remarque et tu murmures, chant dans les branches et cœur serré, tout en avant,

et sans plus d’importance que ce qui manque, tout est absent et tout reviendra, dans et hors, je suis encore sur le même chemin, sur les mêmes traces, oiseaux en voyages et animaux à perdre, tu manques de soutiens, tu attends un retour, tout te manque et tu te lasses, y être, y être, encore et encore, devant et en avant,

depuis et au détour, et par jeu et par chance, par devoir et sans peurs, les yeux ouverts et le nez, on cherche, tout s’y trouverait, espoir sans dérive, courant  mortel, tu es posé et tu trembles, nageur lointain, souffle coupé, tout est muet, tout est au calme, dans le secret et les envies, je te donne et des fruits, et des parfums,

souvenirs, sans attaches et regard lointain, je tremble et tout m’agite, je retiens et je vois les ombres grandes et les retours, fatigue, fatigue, tout dormirait encore et encore, et dans et hors.

02 août 2020. 

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