samedi 23 janvier 2021

A la palestre. II.

Tu trouveras et ainsi, lames ouvertes et cœurs suspendus, au-dessus, dessus, un temps fini et connu, une fortune inattendue, avec de beaux espoirs qui tiennent et qui retiennent, au vol, au risque, à la tournure, tout est un départ, tout ici vient et commence, départ surprenant, tout change, changeant et sans contrainte,

des choses simples, et simples : des regards, et tout encore est évité, le sens, le droit, la liberté, et juste, justement, les yeux ouverts, compas et certitude, je te donne et tu me sers, et rends grâce, et tu approuves, on se retourne, on se déploie, et tout reprend et conditionne, au nom de tout, au nom de l’espérance, brisons,

des sentiers noirs, l’eau froide des sources, les jambes et les doigts du pied sur le gravier, dans les épines, et reprends, et tourne, et donne, donne, des certitudes, tu reviens, tu sens au front de la fraîcheur, je tourne, tu commences, et tu respires, des émotions, firent naître en nous ce visage, émotions, le cœur posé

sur l’herbe et la joue, à la source, l’enfance, à peine, à peine effleurée, de grandes jambes et un cœur tout emporté, tout en pièces, attachées unes à l’autre, grandes jambes et corps serré, tenu, comme un athlète à la palestre, il plait et console, je réclame et j’obtiens, qu’il mène, qu’il mène le jeu, qu’il gagne, jouons,

qu’il obtienne, pour voir et pour revoir, tout est serré, tout est tenu.

07 août 2020.

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