vendredi 29 janvier 2021

Le cœur au ravissement.

A l’étoile, tout est nommé, les fleurs et les écorces, la sève et le rougeoiement tout tombe et s’éparpille, cadre détourné et frissons sans avances, je te cerne et tu côtoies les ombres et les branches, tout du ciel monté et descendu, et repris et perdu, sans crainte, aucune, sur le sable et le temps, dans l’espérance, véritablement,

dans la vérité, tu poses et tu couronnes, les yeux et les griffes, les dents dans la chair, la peau est arraché tout tourne et tout crisse et crisse longuement, les feuilles montent et descendent et les ombres invitent et tout du temps au temps est entendu, d’une branche à une autre du ciel au rougeoiement, faisons, laissons,

courons, tout est posé, et au choix pour le choix, il suffit, il est suffisant, et aussi il est nécessaire, de faire et de dire et écouter, brindilles au sol, poids déposé et herbes, herbes sèches entre les pieds, entre les doigts, sous le silence et d’or et de feu : soleil, de, de plomb et de plumes nous sommes, nous y sommes et à la confession,

il remontera du ciel au ciel, et terre pour terre, et effort, je souffre et tu savoures, et tu entends, entends, au loin, ici on rame, on cherche, on se noierai peut être, sans peur, sans âge, et pourquoi, et pourquoi, je te tourne et tu me vois, désert sans fin, sans bornes, sans appuis, je te trouve, tu me manques et qui, qui parle ici,

je tombe et tu me noies, et je suis mouillé et sensible, au fond, au temps, au retour, à la décision, je tourne et tu acceptes et tu comprends, et tu te donnes et tu consens, un abandon, un sacrifice, des yeux ouverts, des pieds posés au sol, une histoire plus une et plus une autre, on reprends, on pense, et tout est encore,

et encore oublié, les mains, les pieds, les yeux, les certitudes, tout est au sol et tout revient, je tourne et j’accepte, le chant des oiseaux, les cris, je te pince et tu restes, pourquoi se réveiller, un œil ouvert et un fermé, je tire et tu acceptes, regards croisés et cœurs perdus, si chauds, si chauds, et devant, et encore, au ciel,

au ciel tout monte, tout te revient et tu tournes, soleil tendu et gloire, gloire, les armes et les lois, les dentelles de peau et les effets, dans l’ombre, dans l’ombre je te tiens et tu me vises, tu cherches et tu calcules, les souvenirs et les regrets, tout est calme, tout est sensible, et je et tu et, tout est pris dans l’histoire, soleil cerné,

le cœur au ravissement, la joie et le plaisir, dans les mains, sous les pieds, je te trouve et je te tiens, une évidence, ciel bleu et herbe sèche, un sacrifice, un abandon, je te tiens et tu me trouves, cœur sans merci, et plumes, plumes, je te cerne, et tu côtoies les ombres et les branches, tout du ciel monté, et descendu,

et repris, et perdu, sans crainte, aucune, sur le sable et le temps, dans l’espérance, véritablement.

11 août 2020.

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