dimanche 31 janvier 2021

Et tu basculerais.

Pluie et rafales, cela tombe et cela nous maintient, et pluie et vent entre soi et pour le reste, toujours pour penser juste et rester, rester ferme, sans le dire et pour le faire, je te tiens et tu reprends et tu tournes et tu commences ciel suspendu et rapaces en hauteur, je te tiens et tu fermes la main et les yeux, les yeux,

un point, un bouton à la manche, et veste et chaussures, lacets, tout ici, ici, se démonte, et posé, et perdu, je te cherche, et tu trouves, boutons et agrafes et petits meubles, éventail et pinces, pour les cravates, pour les cravates, à corps perdu et sans y penser et sans rien dire, le ciel est posé haut, les rapaces tournent,

tournent, je suis ici, et ici seul aussi je reste et d’ici tout vient encore et qui sait et qui comprends attendre et convenir une parole, un geste nous sommes ici et nous nous tenons et geste simple, pluie et rafales, cela tombe et cela nous maintient, et pluie et vent entre soi et pour le reste, et toujours pour penser juste,

et rester, rester ferme, sans le dire, lacets, rangés, gansés, y loger un bouton et convenir, convenir, nous nous tenons et l’un pour l’autre et l’avenir aux portes, présentation et rêves calmes, je suis tenu et tu reviens, revu toujours, et lacé, et serré, une ganse, un passage pour chaque chose, boutons enlacés et franges composées,

et franges et frises, et plinthes, tout ici monte, du parquet jusqu’au plafond, un ciel pour le lit, et les habits posés, froissés, et repasser, et frais à passer, enfin, enfin, aplanir et serrer, je te tourne et tout est écrasé, le linges, le pli, le blanc, tout est encore au commencement, d’abord le sillon, et ensuite, ensuite, la gloire, cœur,

ému et abandonné, cœur tout entier posé entre nos mains, je te tiens et tu tournes, et tu basculerais, et tu irais, et enfin, et enfin de tout ici, de tout ici, tu aurais la reconnaissance, soleil croisé, œil déposé, je tourne et je te vois, et simple et complexe, je tourne et tu attrapes, les yeux ouverts, la bouche grande, ouverte,

et grande, un point, pointant, un bouton à la manche, et veste et chaussures, lacets, les mots sont formés et sensibles, et convenons, convenons, et les os, et les turbulences, je te tourne et tout, ici et aussi, bascule, la vie et les raisons, le cœur et l’abandon, je tourne, je tourne, et tout augmente, convenons, convenons,

et changeons, une chose, chose, pour une autre, un malaise pour un abandon une guitare pour un faucille et l’ennui, l’ennui pour la déraison et refaire ce que l’on imagine et renaitre et lancer loin les bâtons et les pierres vives tout est arraché de la terre et du temps tout est à vaincre, je te vois et tu m’imagines fièrement,

un autre, fier, un revenu et face au ciel, une saison pour compter les graines une à une, et linge de corps et meubles, le visage griffé par l’éventail et le cou serré de cravate, petits meubles et temps prévu, pluie et rafales, cela tombe et cela nous maintient, et pluie et vent, entre soi et pour le reste, et toujours pour penser,

et rester juste rester ferme, sans le dire, de l’air sur le rivage, je te vois et tu entreprends, et tu te donnes, et je te précise, un mot pour un autre et une chose pour cacher le contenu.

13 août 2020.

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