"Hanc Gelidam fontem reserant tibi culmina montis,
accipe gratus aquam nee nimis hume vafram"
Je regarde et je suis enchanté et une voix dis, bienvenu, je suis enchanté, je tourne sous le pont, sous le pont pour crier, pour entendre, pour dire, la vie, le combat, le réel, les certitudes, et osons, osons, il y a un temps pour la paix et le temps contraire, sans fautes et sans doute, une certitude plus une certitude, encore,
pour d’autres, et autres, et encore, je tourne le pied, tout est lancé au vide, sans équilibre, aucune aspérité, tu te retiens aux vertiges des réalités, tu te donnes et tu te contiens, ombre damnée, et pauvre, et bien aimée, je tourne et retourne et pose au sol le poids compté, un plus un, des verbes oubliés, et encore, à couper,
à frémir et tenir, et ternir, et éterniser, vertiges des réalités, absences et oublis, je te tiens et tu m’obsèdes, encore et encore, d’une rive vers l’autre, d’un point, au plus haut, et du tiers au quatre, je te soumets et tu comptes, les lames, les lames, couteau malhabile, lames domptées, rigueur déformée, pauvreté sans vices,
je tourne, je tourne, et je te demande, en êtes-vous, y êtes-vous, vices enseignés, tout à la déraison, et centimètre par centimètre que vient te dire le tien qui bloque, qui bloque et enrichit, filtre sans inconvénient, rigueur extrême, et rive amère, j’en suis, j’en suis à la déploration, tout ici me cherche et me trouve,
rendez-moi, rendez-moi, le tiers et le quatre, et la connaissance répétée, je suis ici et je pénètre, tout est ici sans critère, ni filtre, je te bois et tu espères, fontaine avouée, dire et présenter, nos monts te gardaient cette onde, voyageur, bois là, sans hâte en craignant sa fraîcheur, en conclusion « hume vafram », fontaine avouée,
et vœux et désaveux, un et plus loin, et plus haut, il y eut, il y eut, jour, jour, et nuit de juin dix-sept ans, on divague, on se sent aux lèvres un, un, je n’ose, vraiment je n’ose, un qui palpite là comme, comme une petite bête, tilleuls, sorbiers et châtaigniers, tout tourne et palpite, et là, et ici, petite bête, fraîcheur crainte,
baiser, loin, haut, tout reste entendu, et à voir, dans le retrait, dans le reclus, je cherche ici et je transfigure, sur le chemin, cheminant, y restent posés, des fleurs blanches, marguerites, et le chant des batailles, dieu montré seulement, et un nœud, une histoire terrible, et sans amertume, tout ici posé, et un petit, petit,
un petit, petit, encore, et encore, et descendant du sommet, les graines déposées, je suis au vent, bienvenu, je suis enchanté, au vent, je tourne sous le pont, pour crier, pour entendre, pour dire, la vie, le combat, le réel, les certitudes, et osons, il y a un temps pour la paix et le temps contraire, sans fautes,
sans doute, une certitude, une certitude, au partage : les eaux désunies, fraîcheur crainte.
03 août 2020.
RépondreSupprimerEnvoutement
une voix appelle
un cri humain
dans le tunnel
vertige
réalité
et pauvreté
des pas comptés
frémissement
et obsession
d’une rive à l’autre
un point d’argent
une lame de fond
une déraison
un filtre ancien
rigueur amère
lamentation
épreuve
et risque
non-avoué
boire le ciel
son eau venue
fraicheur
dans le gosier
poursuis ta route
jeune homme ardant
laisse-toi griser
comme petite bête
sur tes lèvres
le frisson
d’un baiser
l’embellie
instant de rêve
et de pause
dans le tumulte
de la vie
l’embellie
au vent semée
un enchantement
un cri humain
l’eau de vie
des unis
Écris quelque chose de joli
RépondreSupprimerDes vers peut-être ou de la prose
Un instant de rêve et de pause
Dans le tumulte de la vie