jeudi 30 novembre 2023

(de plus en plus, et pourtant un leurre),

Affaire étrange, étrangement conduite, et noire qui fut menée et blanche qui fut posée, araignée du matin étrangement posée au rebord, fenêtre de transition et rires de façade, tu tiens et tu récoltes, fil par fil et bouche abandonnée au calme et au mystère, des rondeurs étrangement étalées, de précipice en précipice tu gonfles et tu calcules ce qui reste de jours et de nuits et d’heures réglées, au détour tu tournes, sentier et revers de branches et de cordes, et de sac tu tiens, ficelle abandonnée, ouvrage sans allure, du bien et du tenu, tendu d’un bord l’autre de la rive, devant, tenu en arrière, croyant de plus et de côté, d’erreurs tu ramènes le poisson pris au fer, tu replantes, tu enracines les restes, hameçonnée, enfance passée et incontournable,

(de plus en plus, et pourtant un leurre),

Ah, l’univers, au détour, au temps compté, le mont est en approche, de feuilles et de branches et de terre mêlés, et sans lien et sans poids, sans figure, tout allant tu retournes et tu décroches, de loin en loin, main tendue, rides aux paupières tu es stable, sans poids, tu demeures et tu comptes, aussi franchement, aussi longuement le dire et le tenir, porter au-devant les preuves, tout ici existe, tout est déposé, coffres et papiers et encres, tout pour composer, une œuvre, un temps, de lignes et de restes, du blanc sous les arcades, du noir sans la suite, un rien de mots, un cent d’images, des actions et du drame, je suis ici au droit de la ligne, poisson perdu, bouche tordue, je tiens et tu me poses le flanc sur le sable, les yeux épouvantés, en avant, en retrait, en pause, au silence, les cœurs emmêlés, le rire entre deux larmes, tu tiens et tu reposes,

(de plus en plus, et pourtant un leurre),

Autrement, au-dedans, la rive et les cailloux, ce qui reste au bout des doigts, écailles et poussières, du dedans, du dehors, de loin, de près, proche et prochain, de gré, tu combines ici et ici ce qui reste de force, ce qui vient, ce qui tient, lignes et mots et phrases sur la branche, au plat de la main, comme si, comme si on avançait, comme si ayant craché dans les mains on était à l’assaut, rive perdue, rochers lointains, cous et griffures, la bouche tordue au fer, hameçon, chanson sans conséquence, passage pour tenir et rires sans conséquences, et puis, et partout, et tenant, et mordant du rire et des histoires, tirons, tirons, un fil après l’autre, et saisi et rompu, les os vont bien craquer, et sous la dent, et au sacrifice je tourne et tu comprends, il te reste un seau de volonté et des mots précieux,

(de plus en plus, et pourtant un leurre),

Au sable, au rendez-vous, la ligne te tire, tu es posé, abandon sans conséquence.

19 juin 2023.

Retour, " (le silence sans lendemain) ".

silence des pleurs
cœur dans la main
et sur l’épaule la fièvre
du jour qui vient

partage du rire
rêves sur la rive
fétus de paille
soleil de foin

le temps s’arrête
dans le jardin

et dans l’oreille
siffle la joie
une lampe éclaire
les yeux du temps

dans l’ancien monde
un conte lointain
un brin de paille
et quelques grains

parfum d’aurore
le jour enfin

Maria-Dolores Cano, 29 novembre 2023 à 09:03.

mardi 28 novembre 2023

(le silence sans lendemain)

En rentrant, en remontant les pleurs à l’abandon le cœur courbé les mâchoires jointes on se déprend tous ensemble au sillon le pied traine rien n’avance tu reviens tu tends les mains à l’abandon la langue au voile collée attachée au palais la main sur l’épaule quelle étrange farce quel scandale à venir la langue à l’épaule le pied au sillon la boue entre les orteils sèche sèche donc je tremble tu reprends ils sont ensemble ils sont au loin de fumées en incertitudes de tien en moins certes quatre la fièvre tu y reviens la quarantaine sur le devant pour toujours,

(le silence sans lendemain)

Je te vois tu demeures de soin en soin saute change de pied de main les doigts pour le partage je te joins unis serrés nous y sommes nous y venons sans rire depuis peu demeure contiens-moi nous sommes sur la rive perclus fourbus je viens j’imagine ce qui reste de rêves de désirs en certitudes de brin de fétus pailles explosées grains à la renverse le soleil le foin le sec les outrages par moi perdus nous sommes en route vers l’abondance temps suspendu à la vérité à l’ennui je tourne tu comprends je demeure tu recomptes nous unis,

(le silence sans lendemain)

Un à un les doigts des deux mains au reste à la mesure la réserve qui sonne les sons les signaux j’arrive j’arrive tinte tinte il te reste une oreille il te reste un plaisir au-devant au plus grand à la lampe allumée simplement simplement posée sur la table loin du noir loin de tout organise plonge les yeux au fond du cœur la bouche endolorie le massacre l’évidence je reste tu reviens nous sommes nous sommes à l’ouverture portes rideaux soie sous la main reste de trésor les yeux si grands ouverts la langue sur l’épaule la main attachée

(le silence sans lendemain)

Au palais tu restes tu réserves ce qui reste de l’ancien monde simplement conté pays lointain un reste de merveille devant en haut tout venant revenu pays oublié tu abandonnes ce qui te revient tu oublies que reste-t-il de la paille du grain pour vivre l’incendie champ parfumé songe lointain la composition est forte l’aventure est immense la langue à l’épaule le pied au sillon la boue entre les orteils sèche sèche donc je tremble tu reprends ils sont ensemble ils sont au loin de fumées en incertitudes grains à la renverse le soleil le foin le sec,

(le silence sans lendemain)

13 juin 2023.

samedi 25 novembre 2023

Retour, " (de calme en loin et cire perdue). "

La vie ramène
Le temps perdu
Et retrouvé
La vie tournant
Les feuilles du livre
Les lèvres des disparus
Chaque jour l'erreur
Et chaque jour la réussite
Chaque jour l'horreur
Et chaque jour le sublime

L’ART DE LA JONGLE Je jongle dans la jungle des vérités et des mensonges, le monologue intérieur, les épiphanies éphémères, les fiançailles des pensées et des images. Je jongle, je lance et je rattrape ou je laisse tomber, bateleur, saltimbanque, baladin et badin de la farce. (Montaigne) Je jongle avec les mots abimés par le monde des imbéciles heureux, je jongle avec la terre du jardin d’Épicure, je jongle avec la lave en fusion du langage raffiné. Je jongle du tac au tac, du tic au tuc*, du yin au yang, du big au bang, du Monk au Thélonius. *Tuc d’Audoubert : grotte préhistorique de l’Ariège où des bisons d’argile ont été sculptés.

Jean Jacques DORIO, 25 novembre 2023 à 09:24.


vendredi 24 novembre 2023

(de calme en loin et cire perdue).

La vie ramène le temps perdu, l’effort, on cherche, tout est tenu, tout avance, les fleurs, tout trace et recouvre, j’en suis, tu me tiens, nous sommes envahis, nous reprenons, ensevelis et perdus, on se hasarde, tout est planche et secours, la gamme, le transfert, les maisons, on est perdu, on en revient tout ici est étrange : je parle, je tiens, je tourne, en avance, compris, on compte, on compte, et sept, et un ou deux, tu avances, tu couvres les oiseaux, en avance, le soir, le temps à peine effleuré, au jardin, aux plantes, aux oiseaux, on se reprends,

(de calme en loin et cire perdue)

Le jour venu, le rire, au cœur les armes, on se repose, on en reprend, de l’air, du souffle, les chevaux à la remise, au calme après l’effort, tu penches, tu reprends l’effort, on se demande, on s’en contente, du plat de la main, des yeux, des poils, la peau ardente, le temps compté les yeux ouverts, ce qui compte, ce qui tourne, tu penses l’effort, la volonté, les heures rendues, les fleurs ouvertes en cadence, en avant, le cœur chante, on chante, on reprend le tronc les branches, l’herbe, la vie tournante, ce qui revient, je tourne, feuilles et feuilles, souvenir et compréhension,

(de calme en loin et cire perdue)

On dit, on y va, on avance, chaque jour l’erreur est différente, tout, ensemble, tout, perdu, sur ce qui reste, sur ce qui fait semblant, tout triche, tout retient, je cerne, tu envisages les erreurs différentes, jour pour jour, calme au-devant, la tempête, tout ici pense comme les rochers,

(contre, contre, le vent, contre, contre,)

La tempête, on revient, fleur de neige, fleur de froid, des lys, des outils, des bâtons, des gourdes, il faut ici encore boire, tu reprends ce qui commence, tu comprends ce qui te reste, des gouttes au fond des yeux, des grains de sable sur la mousse, on reprend, 

(de calme en loin et cire perdue)

Au soleil joyeux dans un ciel tout bleu : des souvenirs, des erreurs différentes, des larmes au fond des mains du rire sous la cendre, du sable et des charbons la vie ramène, le temps perdu, l’effort, on cherche, tout est tenu, tout en avance, les fleurs, tout trace et recouvre, j’en suis et tu me tiens, nous sommes envahis, nous reprenons, ensevelis, perdus, on se demande, on s’en contente, du plat de la main, des yeux et des poils, la peau ardente, le temps compté, les yeux ouverts, ce qui compte, ce qui tourne, tu penses l’effort, on dit on y va, on avance, chaque jour l’erreur est différente

(de calme en loin et cire perdue)

12 juin 2023.

Retour, " (de loin en loin, et moins et plus, en plus). "

Le cœur de la mémoire posé là, sur le sable. Le soleil est en route, il caresse les branches, réjouit les oiseaux. Le ciel chicane les vagues, et tout recommence, les rires et les pleurs, le sable, ses cavalcades.

Il reste la douceur, la vérité ailleurs, l’eau et sa rumeur. Au loin, des histoires de plage et l’écho du grand large, le sel de la vie, le sucre des rêves, le silence et la grâce.

La mémoire du sable sur la rive du temps, de mousse et de pierre, ses oreilles d’argent. Dans le cœur de la vague les abysses de l’histoire, sa noirceur, ses trésors, sa couleur pourpre sur l’eau.

mercredi 22 novembre 2023

(de loin en loin, et moins et plus, en plus).

 

En plus en moins attendant le lit et les sources le cœur au jaillissement la mémoire le pied sur le sable il reste du soleil il reste des branches des oiseaux le ciel tourmente la vague tout encore ici recommence cent fois plus mille trois tout avance le sable sous le pied la vie en abondance le rossignol tu dis tu chantes pleurons nous il se mêle il contient retenu abandonné tout explose le tiers le quart oiseau perdu rive sans fin il n’y aura jamais de bord il n’y a plus d’obligation le terme est confondu la rampe est étonnante tu tournes tu relances,

(de loin en loin, et moins et plus, en plus)

Il reste l’écho il reste le calme il tient il tourne déraciné mourant il ressent ce qu’il entend les vagues au lointain le sable au prochain la vérité l’eau cascades vallons les feuilles à la surface le temps précieusement compté les racines entre les cailloux de l’eau de l’eau encore des rumeurs au fond la vie en abondance le temps à retenir les oiseaux dans les branches à la recherche au tourbillon il est déployé il tourne encore il avance le sable au pied le soleil de face la vie en abondance ce qui revient ce que nous retiendrons la beauté en surface,

(de loin en loin, et moins et plus, en plus)

En plus tout parvient à l’éclaircissement de loin en moins tendre contenu entre l’immensité le gravier perdu de l’eau des histoires plages abandonnées en écho il chante distant tout tient à tout personne n’aborde le calme la vague entre le sel le sucre le reste de la vie le rêve les bijoux une vie heureuse des souvenirs éclos le reste le temps gravement au supplice devant ce qui devient après ce qui répond de la grâce des sentiments oiseaux nous nous sommes aimés distants en silence du plus au plus au moins branches après branches,

(de loin en loin, et moins et plus, en plus)

De sources le cœur au jaillissement en attendant le lit la mémoire le pied sur le sable il reste ce qui tient il va ce qui devient de loin en proche revenu de rives en rivières de bords en grâces de marin sels et mousses pieds noircis oreilles au sucre tout confond le sable le gravier des restes de noirceur l’espoir du trésor devant ce qui devient derrière le retenu en avant boucle recommence de ruisseaux en abysses il restera toujours de l’eau sous l’herbe sèche nous avançons face au soleil nous marchons le regard porté haut branches cailloux bas et lointains :

(de loin en loin, et moins et plus, en plus)

09 juin 2023.

mardi 21 novembre 2023

Retour, " (et reprendre, et labourer, et couper, tu tranches et tu retranches,) ".

Comprendre les rêves, leur trace sous les arbres. Le ciel plein de livres où volent les oiseaux, et le clair de la lune, sa lumière cendrée qui déroute les rêves dans la nuit étoilée. 

Trancher le silence, libérer le poème et coucher l’écriture dans un rêve oublié. 

Maria-Dolores Cano, 21 novembre 2023 à 18:21.

samedi 18 novembre 2023

(et reprendre, et labourer, et couper, tu tranches et tu retranches,)

Qui me comprend, outils, souvenirs, coffre et boîtes, en aspirant, en rentrant tout, les rêves et les méthodes, le champ perdu, les avoines, tout te devance, tu retiens, il y a des sanglots et des traces sous les arbres, le tronc, le corps, les angles, les démons, une parure, un avenir, on rentre, on tourne, tout arrive, ciel tenu, regard plein, les livres bien rangés, les outils dans la malle, boîte et sac, doublement tu vois, tu pars, tu reviens, tu tournes, il te renvoie au fleuve le grand vol des oiseaux, au tournant la blessure,

(et reprendre, et labourer, et couper, tu tranches et tu retranches,)

Et soustraction, incertitudes, concentration, la vie, le doute, le partage en avant, en retour, ensuite tu devines, un plan et des animaux petits et si étranges, limaçons et chenilles, boucles bien rangées, livres et boucles, le doigt en avant tu tournes et tu retires, les liens serrés, les visages, le clair et la lune, il te faut, faut-il l’entendre, faut-il le dire, il te faut la lumière cendrée, le soir, la nuit jusqu’au matin, encore et encore, la reprise, les marques au sol, les graviers, les toiles, araignées perdues, ciment en poudre, le sac crevé,

(et reprendre, et labourer, et couper, tu tranches et tu retranches,)

Et poudre, fracas et tourments, déroutes, rêves brisés, il faut construire et reconstruire, outils gravés au sol, oh, se reprendre, oh, se chercher et comprendre, tu bâtis et tu recommences, outil posé au sol, tu graves des choses incertaines, objets trouvés, revenus à la lumière, tu tournes et tout te façonne, les mains tendues, les rires et l’incertitude, le retour, en avant, au calme, au repos la construction, tu vois le soleil rentrer dans les pierres, tas éventrés, retours compris, incertitude et compliments, en haut tout haut, en bas tout bas, la chance et le sac crevé au bord de la route, il y avait un on ne sait plus quoi, peut-être un ami, peut être une excuse, des serments oubliés, des larmes retenues, du grave et du sensible, sensiblement posé, sensiblement tenu, faire et défaire, être et renaître, l’écoute et la liberté, l’outil déposé, l’esprit prend le pas,

(et reprendre, et labourer, et couper, tu tranches et tu retranches,)

Pour aider ils prolongent, et forçant, et adaptant, le corps de l’homme, le travail, la main, l’esprit, l’outil, la main, l’instrument des instruments, le voyage, les mains libres, les mains libres on se  passe du faire et de l’être, outil déposé, cœur envolé, le silence installé, libérant la liberté, la certitude, le lit, la lumière, un pas de côté, un faux pas, tombé, on peut, on doit, se relever, la vie des hommes : les ondes, les vibrations, la lumière, les ténèbres, outils et souvenirs, coffre et boîtes, aspirant, rentrant dans tous les rêves.

30 mai 2023.


Retour, " (sans risque, sans dommage, devant le temps, devant le courant, sur ce qui tourne et se comprend,) ".

__


oiseaux des arbres
leurs nids dans les broussailles
rire des cailloux
des herbes entre les troncs
et la rouille des feuilles

__

 

lundi 13 novembre 2023

(sans risque, sans dommage, devant le temps, devant le courant, sur ce qui tourne et se comprend,)

De plus loin on tourne vers l’histoire, on tourne, on tient, on tend, on frôle, y serons-nous, y viendrons-nous, sérieusement, sans connaître, sans voir, sans rire, sans trembler, devant et plus encore, de plus loin, on tourne et tout reprend, on est, on tire, on penche, des oiseaux, des fleurs et des arbres,

(sans risque, sans dommage, devant le temps, devant le courant, sur ce qui tourne et se comprend,)

Au calme, au repos, flamme tendue et rouge gorge, oiseaux perdus et nids dans les broussailles, je tiens, tu viens et nous allons de force en force, tout est porté, un mot plus un autre, une vie d’aventure, un élan, un envol de point en point et forcément la vie avance, je te porte, tu comprends et tu restes saisi au ciel même, un histoire et plus encore : il invente une enfance bien précise, pour dire et chanter, je tiens et tu observes, le fil, la route, le calme, et saisissant, et embrassant une folle espérance, oh, aimez-moi, aimez-moi, aimez-moi fort, aimez-moi beaucoup, au champ, au devenir, au même, tu dérobes les objets, regard caché, tu tires et tu espères, aimez-moi bien fort et un peu plus encore, 

(sans risque, sans dommage, devant le temps, devant le courant, sur ce qui tourne et se comprend,)

Du rire et des cailloux, le vent tourne et tu observes, chemin faisant barque plombée, flanelle et sac, tout tient dans le dos, paquet encombrant, un rire fort, une cassure extrême, dos courbé, le bâton aux épaules, il reste à parcourir, il reste à réciter, le plain-chant en rupture, les yeux ouverts, la vie signalée, il te reste à sortir de l’ombre les grains un à un, il te reste à comprendre, les images s’imposent, le temps vient et tout venant et tout venus, les oiseaux et les branches et les herbes, les herbes entre les troncs et ce qui tient et ce qui avance, sans détourner, sans entendre, sous les ronces et au champ il y a tout ce que tu devines, les ombres oubliées, les feuilles nervurées, semis de fleurs, abandonnés, et trace de rouille sur les feuilles, je te tiens, je te veux, je te vois, et encore, et plus même, tu retiens et tu encercles les évidences, soleil meurtri et raison, les idées une sur l’autre, ce qui avance et ce qui grandit, il te reste à comprendre les images anciennes sorties des meubles abandonnés, tiroirs et bijoux, un fragment, gorge chantante et œil changeant, 

(sans risque, sans dommage, devant le temps, devant le courant, sur ce qui tourne et se comprend,)

On justifie, on comprend tout et le reste est inutile, le surplus aux orties, aux herbes entre les troncs, pour que reste ce qui avance et gémisse ce qui ne se comprend, en faire soi, en dire plus, se contenter de ce qu’on imagine, une phrase perdue, un bouquet dans les airs, abandonné.

30 mai 2023.