(et Orphée va, et tout revient)
Et bois, et forêts, et vallons, tu tournes la tête, front dépouillé, il reste la paupière et ce qui dit, et ce qui entend, les parfums et les narines, à frissonner, à dire, je lance et tu reviens en boucle, on lit, on lit, et la main tremble, à comprendre, rien n’est rien, et tout est plus, on lit et on retourne entre deux pierres, restent les yeux verts et le silence, serpent et sirène devant ce qui est devant, ce qui fut, et tu oses, tu oses, allons, ce qui sera, qui est, qui fut, et qui sera, mots pour mots et images, images en creux, ce qui te reste de certitude, descend, descend, et tourne, il te reste à inventer, descente et tracas, tu trouves et tu comprends, ils y sont, ils te poussent, et revenant, et cherchant, loin, revenant de ce royaume, mains ouvertes, cœur entrainé, et images, sur le route je tourne, et tu comprends, il te reste, d’un frisson et d’un espoir, tu tires la paupière, au-devant, en absence,
(et Orphée va, et tout revient)
Pour régler, pour comprendre, pour soutenir les mains, et le cœur, et les yeux, en avant, dans un labyrinthe, les yeux ouverts, la bouche certaine, les doigts comptent les pas, et à dix, dix, tout recommence, un pas pour l’autre, des vagues et des bonds, des lames et du fond, en dire, en faire ce qu’il convient de sentiment, de gloire et d’humeur, à l’ombre, au-devant, au clair, pour tout entendre, tu accumules et tu reprends, un doigt, un doigt, et chaque dix, tout recommence,
(et Orphée va, et tout revient)
Il y est, il tire, il reprend, les paupières, les sourcils, ce qui compte et s’impose, le calme, le repos, le pas des animaux, il te faut dire et encore ton cortège, et tout ici me verra sur ces pas retourner, en avance, en envie, cœur utile, le silence te tient, sous les branches, entre les arbres, ces rochers et ces fronts, tu calmes, feuilles emmêlées, rayons traçant et le pied sur la mousse, il est en évidence, il tourne et tu comprends, le reste à dire, la clarté, le silence, et la chaleur qui règne, un monde en construction, des évidences simples et sûres, des rochers, des vallons, il te reste encore, et encore, à voir et à dire, la vie inventée, les fleurs senties et oubliées, papiers froissés, pétales simples, en transparences, du calme pour le jour qui reste, tu reviens, enfer oublié et n’oublie pas, ne te retourne pas,
(et Orphée va, et tout revient)
Un monde en dépend, le reste est oublié, dormais-tu cette nuit, et fronce, et tire paupières et sourcils.
RépondreSupprimerSur ta paupière
cette nuit il te reste
un abîme
il reste les parfums
en boucle entre deux pierres
il reste le silence
devant ce qui sera le royaume du cœur
il te reste un frisson d’espoir sur la paupière
ouvre ton cœur bois tes larmes
dans ce bois tranquille et sombre à l’ombre d’une écorce
on lit ce mot gravé par une main tremblante
ce qui compte et s’impose
le calme et le repos
cœur utile
silence sous les branches
un monde en évidence
pétales en transparence
ne te retourne pas
le reste est oublié
sur ta paupière close
Ô tendre amour ta faveur nous anime
https://www.youtube.com/watch?v=erlvbPmIZss
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