mercredi 22 novembre 2023

(de loin en loin, et moins et plus, en plus).

 

En plus en moins attendant le lit et les sources le cœur au jaillissement la mémoire le pied sur le sable il reste du soleil il reste des branches des oiseaux le ciel tourmente la vague tout encore ici recommence cent fois plus mille trois tout avance le sable sous le pied la vie en abondance le rossignol tu dis tu chantes pleurons nous il se mêle il contient retenu abandonné tout explose le tiers le quart oiseau perdu rive sans fin il n’y aura jamais de bord il n’y a plus d’obligation le terme est confondu la rampe est étonnante tu tournes tu relances,

(de loin en loin, et moins et plus, en plus)

Il reste l’écho il reste le calme il tient il tourne déraciné mourant il ressent ce qu’il entend les vagues au lointain le sable au prochain la vérité l’eau cascades vallons les feuilles à la surface le temps précieusement compté les racines entre les cailloux de l’eau de l’eau encore des rumeurs au fond la vie en abondance le temps à retenir les oiseaux dans les branches à la recherche au tourbillon il est déployé il tourne encore il avance le sable au pied le soleil de face la vie en abondance ce qui revient ce que nous retiendrons la beauté en surface,

(de loin en loin, et moins et plus, en plus)

En plus tout parvient à l’éclaircissement de loin en moins tendre contenu entre l’immensité le gravier perdu de l’eau des histoires plages abandonnées en écho il chante distant tout tient à tout personne n’aborde le calme la vague entre le sel le sucre le reste de la vie le rêve les bijoux une vie heureuse des souvenirs éclos le reste le temps gravement au supplice devant ce qui devient après ce qui répond de la grâce des sentiments oiseaux nous nous sommes aimés distants en silence du plus au plus au moins branches après branches,

(de loin en loin, et moins et plus, en plus)

De sources le cœur au jaillissement en attendant le lit la mémoire le pied sur le sable il reste ce qui tient il va ce qui devient de loin en proche revenu de rives en rivières de bords en grâces de marin sels et mousses pieds noircis oreilles au sucre tout confond le sable le gravier des restes de noirceur l’espoir du trésor devant ce qui devient derrière le retenu en avant boucle recommence de ruisseaux en abysses il restera toujours de l’eau sous l’herbe sèche nous avançons face au soleil nous marchons le regard porté haut branches cailloux bas et lointains :

(de loin en loin, et moins et plus, en plus)

09 juin 2023.

1 commentaire:

  1. Le cœur de la mémoire posé là, sur le sable. Le soleil est en route, il caresse les branches, réjouit les oiseaux. Le ciel chicane les vagues, et tout recommence, les rires et les pleurs, le sable, ses cavalcades.

    Il reste la douceur, la vérité ailleurs, l’eau et sa rumeur. Au loin, des histoires de plage et l’écho du grand large, le sel de la vie, le sucre des rêves, le silence et la grâce.

    La mémoire du sable sur la rive du temps, de mousse et de pierre, ses oreilles d’argent. Dans le cœur de la vague les abysses de l’histoire, sa noirceur, ses trésors, sa couleur pourpre sur l’eau.

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