samedi 30 mars 2024

Retour, " (des poisons lents parfums subtils) ".

Vent aux branches
cœur en attente du jour
à venir sous les nuages

____________ cœurs en larmes
____________ hommes en armes
le cercle se referme
les fleurs n’ont plus de pied
les poissons sont sur la rive
________________ ils dérivent

la morsure est profonde

dans les brèches du ciel
les oiseaux frisent l’air
ils réveillent les cœurs
ensemencent les rivières
et rappellent les fleurs

un baiser glisse sur l’onde

des mains coupent la paille
d’autres lissent les feuilles
la récolte est certaine
_______________ coup au cœur
_______________ coup de sang
lettre ouverte aux mots muets
à contre-jour le jour renaît
cœur de l’étoile au ciel posé

Maria-Dolores Cano, 28 mars 2024 à 13:31.

mardi 26 mars 2024

(des poisons lents parfums subtils)

(des poisons lents parfums subtils)

Entendre raison le vent et les nuages branches au ciel et linge vent soufflant et cœur en attente astreinte renoncements cœurs aux abris nuages sans raison devant ce qui nous reste après le remord le sens

(des poisons lents parfums subtils)

Ils achèvent devant nous souffle le trouble de cœurs en larmes de fronts en rampes le calme sans partir l’art la manière les choses armes sur l’étagère bannière déposée je pense tu contiens je demeure tu viens de cercle en cercle de roues en perches bâtons perdus tiges éclatées feuilles séchées tu tiens je devine je suis au rendez-vous tu viens à l’éclaircissement de rives en rives

(des poisons lents parfums subtils)

On achèverait on mordrait si seulement si je tremble en attendant je tiens en contenant le flot de sang la route est longue le ciel immense simplement je dis la longueur des choses ciel immense, oiseaux lointains cœurs endurcis du réveil des absences de loin en loin le monde va : tu tiens je devine cœur troublé on cueille perles et fleurs je suis tenu tu reviens bien ensemble pour jamais ensemble à toujours fleuves rivières oiseaux perdus cheveux volés de loin en loin que le que le vent du Nord porte feuilles à feuilles la vie sans revenir le calme sans partir j’entends je vois tout se présente la vue au loin le jour commence de rives en planches de jour en sources la nuit avance le point fixé le cœur épanoui perdu tu cherches dans l’infini

(des poisons lents parfums subtils)

J’achève sans avancer sans entendre le rire pour jamais la chaîne pour toujours les yeux abandonnés le calme pour attendre au fond du panier un écho feuilles lisses branches tordues pommes grains pailles ardentes mains aux alentours récolte imprévue coup de cœur coup de sang de proche en proche du lointain venu les larmes déposées à l’étagère au temps compté en cercle de roues en perches bâtons perdus tiges éclatées feuilles séchées tu tiens je devine

(des poisons lents parfums subtils)

Si nous jouons encore si nous saignons encore cœurs agrandis bouches amères de loin en loin de tordu encore ensemble sans trembler sans rire sans parler cœur muet chambres sans preuves du reste du perdu du trouvé sans attaches liberté en contre-jour de grands à petits chiens perdus où sont les chaînes les poids colliers perdus sans avantage le poids de l’inconstance je retrouve tout de toi on ignore le grain perdu le blé fauché triste vendange pauvre mémoire de loin en proche de tout cela tu te détaches enfant perdu cœur délavé un reste de succès les étoiles montent tout descendra je partirai tu fuirais nous sommes nous y sommes sans armes sur le chemin le plan le ciel même.

29 août 2023.

lundi 25 mars 2024

Nouvelle forme et premier retour.

Reviens pour ce qui est beau accepte les difficultés
Tourne tout commence décor planté toiles levées
Ce jour la saison le calme une supposition reviendrais-tu

Peut-être loin : la vie étoilée couronne nuits et jours
Tout brille à ton épaule tout marque ta peau les brûlures
Les morsures les piqures dents ou épines : cœur effrayé

Reviendras-tu je le suppose si tu avances si tu vois le jour
proche La nuit oubliée je te tiens tu me donnes ce qui reste
L’eau ce qui reste le temps ce qui contient tous les orages


22 mars 2024.

Un petit retour en trois haikus approximatifs :

pour ce qui est beau
les toiles sont du décor
ce jour de saison

-

la vie étoilée
couronne ton épaule
ton cœur effrayé

 -

le jour est proche
l’eau donne ce qui reste
tous les orages

Maria Dolores Cano, 22 mars 13h45.
 

Retour, " (inspecter, considérons, comptons et comprenons) ".

Couleurs du jour
le temps aux branches
sources de joie
tout recommence
ombres au repos
j’en suis au rêve
au soulèvement

tout est possible
cri des oiseaux
et mots du ciel
âge d’homme
et certitudes
chemin défaits
et solitude
la vie immense
le monde absent
au commencement

papier froissé
et déchiré
charbon de craie
encre délavée
mots oubliés
entre les lignes
en liberté
le rêve insiste
et la main griffe
la pierre écrite
la feuille d’eau
et la mémoire
des oiseaux

tout est supplice
les ailes ouvertes
la route offerte
le cœur en croix
l’appel de l’air
la vie avance
délicieuse présence
lumière et souvenance
le vent caresse
les cœurs en fête

entre les lignes
entre les mots
la liberté.

Maria-Dolores Cano, 25 mars 2024 à 11:02.

vendredi 22 mars 2024

(inspecter, considérons, comptons et comprenons)

(inspecter, considérons, comptons et comprenons)

Comme considération, comme preuve : des doigts et des couleurs, des feuilles et du jour, le temps pour compter ce qui reste de branches et d’écorce, tout grimpe sur le bois, frêles habitants, sources, ici tout recommence, le tremblement, la situation, le jeu des évidences, certitude des ombres sur le mur, certitude du repos, j’en suis à ce qui pense, j’en suis à ce qui doute, et de rêve, et de raisons, et de calme, tout tourne, circonstances, tout circule, tout tient, je te vois, je t’entends, tu soulèves ce qui reste

(inspecter, considérons, comptons et comprenons)

Du rêve et des erreurs ce qui reste de possibilités, des cris et des oiseaux, les mots tombent au sol, de tour en tour, d’âge en âge, la certitude, le temps compté, les ruptures, je te quitte, tu reprends le chemin de solitude, au-devant, au détour, au calme à retrouver, de ruptures en ruptures, un cercle de raisons, des passions à contenir, la vie est immense, le monde souffre, au vent venu, à la pluie absente, je borde et tu transportes, disons : au commencement, à la déchirure, papier à carreau

(inspecter, considérons, comptons et comprenons)

Comprenons, revivons et signons, du papier pour l’éternité, des broches, ce qui agrafe, la vie si lente, le teint lourd de craie et de charbon, et d’encre et d’opale, pour voir et revenir, pour dire et pour comprendre, je te pense, tu m’oublies, tu traces sur les carreaux, entre les lignes, entre les mots, en liberté, en tourmente de plomb et suie, le rêve déposé, tu griffes et je complique une évidence, un retour, les mains posées sur la pierre, le tranchant et le crayon entre écriture et découpage, du lait, des feuilles, au rebord ce qui contient de l’eau, ce qui gratte, ce qui broie, il te reste à considérer les feuilles, à étaler pour la mémoire, pour le sursaut, pour ce qui vient, tu iras quand passent, quand passent les oiseaux sauvages

(inspecter, considérons, comptons et comprenons)

L’avance, le supplice, les ailes déployées, la chance, tout te doit, tout te dit, je circule dans l’air chaud, je commence, la route est libre, le chemin creux, le cœur ouvert, la peau sans âge, en avance, en retard, de surprises en surprises, les pieds traînent devant le sort, devant la nuit, la vie avance, le vent souffle, voix sèche, douloureuse présence, j’en suis au retour, je chéris les insectes, cœur oublié, lumière et chaleur, le vent devrait souffler, au-devant le chemin de solitude, au-devant, au détour, au calme à retrouver, de ruptures en ruptures, un cercle de raisons, des passions à contenir, la vie est immense, le monde souffre, au vent ici tout recommence, le tremblement, la situation, le jeu des évidences, certitude des ombres sur le mur, tu traces sur les carreaux, entre les lignes, entre les mots, en liberté.

25 août 2023.

Retour, " (oiseaux et petits insectes) ".

-

Un soleil moiré
chaleur et composition
vieillesse longue

-

malheur et horreur
étoile seule au loin
œil en clin de vie

-

le temps est flouté
un souffle sur la bouche
cœur abandonné
calme et confidence
début du sacrifice

-

cœur en expansion
sur les pierres dans le champ
la vie ardente
comme rêve suspendu
tu composes les nuages



-

Maria-Dolores Cano, 22 mars 2024 à 08:56.   

jeudi 21 mars 2024

(oiseaux et petits insectes)

Ainsi perdu, à contrecourant, aussi revu, tu tiens et tu respires, soleil moiré, cœur accordé, notes au raccord, pluie et césure, chaleur et composition, je traîne, tu titres, tu reviens, et je dois, je dois, c’est admirable, de chênes et de cailloux, d’épreuves et de vieillesse longue, on y est, on reprend, j’entends, tu dois et je confirme, dans l’eau, dans la saison, au masque, aux splendeurs, de toiles et de liens,

(oiseaux et petits insectes)

Je nous laisse, je nous tends, offerts, rendus, je nous abandonne, tu es au sable et tu résonnes, malheur et horreur de sable et de misère, tu glisses, tu retires, de façon et au risque, étrange, tu trouveras les recettes perdues dans un seau de sable, marmelades et oranges, douces et amères, tu tiens compte du parfum, cœur perdu, étoile seule au loin dans l’embrasure, œil en clin, à contrejour tu tires et tu déploies le reste de la chance, la vie,

(à contrecourant, contrejour, contrechamp,)

Tu as pris la pose, le temps flou, tu cherches des cailloux à raconter, cœur envolé, cœur étoilé de rives en rives, de tour en tour, d’explosions en éblouissement, du repère et du sens, les signes tour à tour, décrivons la cadence, le calme entre les doigts, le souffle sur la bouche, cœur abandonné tu lisses pour le retour le fil des bonnes actions, je tremble, je vois, je donne, tu retiens un monde, encore agité de je à tu, et ils, et nous, vous et eux, dans l’oubli portent-t-ils des images, sillon perdu, champ profond, jour absent, courant de risque et d’espoirs, tu vises, je déploie ce qui reste de surprise, les cœurs éteints, les paniers perdus, les images, la joie, on pensait sans, on disait peut-être, nous voici, nous tenons au calme et la confidence, sans souci, sans espoir, sans trembler, tu peuples et je déploie, tu rampes et tu vibres, poussière ardente, quel trouble, dans ta confusion tu espères, tu tiens, tu armes, tu déclenches et guerre et danger, sur le bout des doigts, sous la peau, les narines ouvertes, deux, trois choses infinies, le reste, le retour, commence le sacrifice, d’un bord tombés :

(oiseaux et petits insectes)

Sur les feuilles devant le jour, sur les pierres dans le champ, sur le courant entre deux silences, le cœur en expansion, la vie ardente, le calme, tu vas et tu viens, dans le temps tu doubles ce qui te reste de calme et de sérénité, au-devant, au péril, au remord, dans l’embrasure, un regard, tu sautes au sentier, tu résonnes tombeau, en toi et en avance, tu résonnes tombeau, vide et plein de feuilles, tu reviens, et du calme cessé, et pleurs, et de déraison, on comprend, on admire, je suis en haut tout est en bas, à l’aventure, œil et pointes au chaussures, ramenez moi ce qui s’envole, et tends le cœur, tout te retourne, raison et déraison, plain-chant et cœur, tu composes et tu tries, tu tournes et tu espères, moments partagés, cœur envolé, formes et figures, rêves suspendus et des nuages. 

24 août 2023.