(inspecter, considérons, comptons et comprenons)
Comme considération, comme preuve : des doigts et des couleurs, des feuilles et du jour, le temps pour compter ce qui reste de branches et d’écorce, tout grimpe sur le bois, frêles habitants, sources, ici tout recommence, le tremblement, la situation, le jeu des évidences, certitude des ombres sur le mur, certitude du repos, j’en suis à ce qui pense, j’en suis à ce qui doute, et de rêve, et de raisons, et de calme, tout tourne, circonstances, tout circule, tout tient, je te vois, je t’entends, tu soulèves ce qui reste
(inspecter, considérons, comptons et comprenons)
Du rêve et des erreurs ce qui reste de possibilités, des cris et des oiseaux, les mots tombent au sol, de tour en tour, d’âge en âge, la certitude, le temps compté, les ruptures, je te quitte, tu reprends le chemin de solitude, au-devant, au détour, au calme à retrouver, de ruptures en ruptures, un cercle de raisons, des passions à contenir, la vie est immense, le monde souffre, au vent venu, à la pluie absente, je borde et tu transportes, disons : au commencement, à la déchirure, papier à carreau
(inspecter, considérons, comptons et comprenons)
Comprenons, revivons et signons, du papier pour l’éternité, des broches, ce qui agrafe, la vie si lente, le teint lourd de craie et de charbon, et d’encre et d’opale, pour voir et revenir, pour dire et pour comprendre, je te pense, tu m’oublies, tu traces sur les carreaux, entre les lignes, entre les mots, en liberté, en tourmente de plomb et suie, le rêve déposé, tu griffes et je complique une évidence, un retour, les mains posées sur la pierre, le tranchant et le crayon entre écriture et découpage, du lait, des feuilles, au rebord ce qui contient de l’eau, ce qui gratte, ce qui broie, il te reste à considérer les feuilles, à étaler pour la mémoire, pour le sursaut, pour ce qui vient, tu iras quand passent, quand passent les oiseaux sauvages
(inspecter, considérons, comptons et comprenons)
L’avance, le supplice, les ailes déployées, la chance, tout te doit, tout te dit, je circule dans l’air chaud, je commence, la route est libre, le chemin creux, le cœur ouvert, la peau sans âge, en avance, en retard, de surprises en surprises, les pieds traînent devant le sort, devant la nuit, la vie avance, le vent souffle, voix sèche, douloureuse présence, j’en suis au retour, je chéris les insectes, cœur oublié, lumière et chaleur, le vent devrait souffler, au-devant le chemin de solitude, au-devant, au détour, au calme à retrouver, de ruptures en ruptures, un cercle de raisons, des passions à contenir, la vie est immense, le monde souffre, au vent ici tout recommence, le tremblement, la situation, le jeu des évidences, certitude des ombres sur le mur, tu traces sur les carreaux, entre les lignes, entre les mots, en liberté.
25 août 2023.
Couleurs du jour
RépondreSupprimerle temps aux branches
sources de joie
tout recommence
ombres au repos
j’en suis au rêve
au soulèvement
tout est possible
cri des oiseaux
et mots du ciel
âge d’homme
et certitudes
chemin défaits
et solitude
la vie immense
le monde absent
au commencement
papier froissé
et déchiré
charbon de craie
encre délavée
mots oubliés
entre les lignes
en liberté
le rêve insiste
et la main griffe
la pierre écrite
la feuille d’eau
et la mémoire
des oiseaux
tout est supplice
les ailes ouvertes
la route offerte
le cœur en croix
l’appel de l’air
la vie avance
délicieuse présence
lumière et souvenance
le vent caresse
les cœurs en fête
entre les lignes
entre les mots
la liberté.