jeudi 21 mars 2024

(oiseaux et petits insectes)

Ainsi perdu, à contrecourant, aussi revu, tu tiens et tu respires, soleil moiré, cœur accordé, notes au raccord, pluie et césure, chaleur et composition, je traîne, tu titres, tu reviens, et je dois, je dois, c’est admirable, de chênes et de cailloux, d’épreuves et de vieillesse longue, on y est, on reprend, j’entends, tu dois et je confirme, dans l’eau, dans la saison, au masque, aux splendeurs, de toiles et de liens,

(oiseaux et petits insectes)

Je nous laisse, je nous tends, offerts, rendus, je nous abandonne, tu es au sable et tu résonnes, malheur et horreur de sable et de misère, tu glisses, tu retires, de façon et au risque, étrange, tu trouveras les recettes perdues dans un seau de sable, marmelades et oranges, douces et amères, tu tiens compte du parfum, cœur perdu, étoile seule au loin dans l’embrasure, œil en clin, à contrejour tu tires et tu déploies le reste de la chance, la vie,

(à contrecourant, contrejour, contrechamp,)

Tu as pris la pose, le temps flou, tu cherches des cailloux à raconter, cœur envolé, cœur étoilé de rives en rives, de tour en tour, d’explosions en éblouissement, du repère et du sens, les signes tour à tour, décrivons la cadence, le calme entre les doigts, le souffle sur la bouche, cœur abandonné tu lisses pour le retour le fil des bonnes actions, je tremble, je vois, je donne, tu retiens un monde, encore agité de je à tu, et ils, et nous, vous et eux, dans l’oubli portent-t-ils des images, sillon perdu, champ profond, jour absent, courant de risque et d’espoirs, tu vises, je déploie ce qui reste de surprise, les cœurs éteints, les paniers perdus, les images, la joie, on pensait sans, on disait peut-être, nous voici, nous tenons au calme et la confidence, sans souci, sans espoir, sans trembler, tu peuples et je déploie, tu rampes et tu vibres, poussière ardente, quel trouble, dans ta confusion tu espères, tu tiens, tu armes, tu déclenches et guerre et danger, sur le bout des doigts, sous la peau, les narines ouvertes, deux, trois choses infinies, le reste, le retour, commence le sacrifice, d’un bord tombés :

(oiseaux et petits insectes)

Sur les feuilles devant le jour, sur les pierres dans le champ, sur le courant entre deux silences, le cœur en expansion, la vie ardente, le calme, tu vas et tu viens, dans le temps tu doubles ce qui te reste de calme et de sérénité, au-devant, au péril, au remord, dans l’embrasure, un regard, tu sautes au sentier, tu résonnes tombeau, en toi et en avance, tu résonnes tombeau, vide et plein de feuilles, tu reviens, et du calme cessé, et pleurs, et de déraison, on comprend, on admire, je suis en haut tout est en bas, à l’aventure, œil et pointes au chaussures, ramenez moi ce qui s’envole, et tends le cœur, tout te retourne, raison et déraison, plain-chant et cœur, tu composes et tu tries, tu tournes et tu espères, moments partagés, cœur envolé, formes et figures, rêves suspendus et des nuages. 

24 août 2023.

                                                                         

6 commentaires:

  1. Vos écrits sont de plus en plus énigmatiques ... et ... hypnotiques (sourire)

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  2. ... mais beaux... j'AIME. (sourire de nouveau)

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  3. Comme ce qu'il y a dans " rien " quand on répond " à rien " à la question à quoi pensez-vous.

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  4. -

    Un soleil moiré
    chaleur et composition
    vieillesse longue

    -

    malheur et horreur
    étoile seule au loin
    œil en clin de vie

    -

    le temps est flouté
    un souffle sur la bouche
    cœur abandonné
    calme et confidence
    début du sacrifice

    -

    cœur en expansion
    sur les pierres dans le champ
    la vie ardente
    comme rêve suspendu
    tu composes les nuages

    -

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