vendredi 1 mars 2024

(de loin en proche)

Y passerons-nous le reste du temps, le rêve prolongé, la longueur en escalier, de tons en tons et de quintes en secondes, en harmonie, sphères et notes, comprenons

un occident à venir, de ciel et de nuages, d’ombres et de félicités, y tournons-nous, devant ce qui nous reste, ce qui est écrit, ce qui incruste l’air du moment dans la terre fine

d’occident en orient, tout rendre, tout prendre, tout mener, tout conclure, tout entendre, entre deux doigts, entre deux portes, des plaintes et des rires, des fruits murs en cascades

l’occident, un événement en suite, du rêve à la confiance, de cœur et de vent, des craintes, du sommet de la vie à ce qui reste, des éclats, du rouge au ciel, nommé enfin, temps venu

en occident le rêve retenu, la franchise, le calme, je suis à maintenir les herbes sous le pied, les feuilles aux branches, les oiseaux au soleil, la confiance encore et le risque

de l’occident un temps à retenir, les graves en dessous, le clair matin résonne, la vie en avance, le reste sous la main, les erreurs, la menace, le temps perdu à tenir un miroir sous l’eau

l’occident d’une cohorte d’étoiles, signes de feu en avance, cœur en dépôt, ombres, du lent, du fort, du sûr, de l’espérance, rien ne vient, plus et moins au calme

(de loin en proche)

par l’occident, tout au centre venu, et reconnu, étoile du matin, étoile du soir, semblable et pareille, sans trace et sans parfum, sans ombre, un fil posé d’or et d’argent.

08 août 2023.


1 commentaire:


  1. Le temps qui reste à rêver sous les branches, un avenir sans fin de ciels et de nuages, d’ombres et de lumières, de bonheur et d’extase avant de tourner la page.

    Tout est écrit dans l’air et dans la terre.

    Entre nos mains coule le sable, les rires et les pleurs, les fruits prêts à cueillir. Le rêve n’est pas éteint, son cœur bat le vent, éclat rouge dans le ciel.

    Les oiseaux dorent au soleil, fils d’or et d’argent.

    Des clairs matins chantonnent. La vie reprend son train, le reste est sous la main, tout ce temps à donner au miroir des jours. Sous l’eau, les tempes résonnent.

    Cœur en gage, longues ombres quand le soir descend.

    Si loin, si proche, l’étoile du soir tend la main à l’étoile du matin, une trace de satin, un parfum de demain, une ombre dans l’histoire sur le fil des ans.


    RépondreSupprimer