(les oiseaux volent et nagent les poissons,)
Souffler, souffler, retourne, contemple sous chaque pierre, détendu, ensuite, la constance du pli, au quart des ombres, la joie au vent, il tourne à la reprise sur ce qui tient, tout est dû, tout est confirmé, les convenances, les fables et les concerts, aux anges tu railles, tu réclames, tu gémis, gémis-tu, rougis-tu, troublé, troublant, d’heure en heure, ce qui est dit, ce que tu donnes, les portes sont ouvertes, tu vas, calme en retour, et je viens, nous sommes sur le temps, nous sommes à la trace, cœur oublié et jeunesse lointaine, du cran et des cailloux, des armes et la joie, il se peut, il se doit, tenant et soufflant, tu reprends, tu dis : où sont nos mystères, ou se trouve la certitude
(les oiseaux volent et
nagent les poissons,)
Vraiment tout revient, il chante, certes quatre, et quatre fois il approuve, et trois plus un et ce qui retourne, tu m’auras renié trois fois, comme ce qui est chanté, comme ce qui est donné, les oiseaux et les branches, souffler, souffler, retourné contemplé, dit, en silence je te dois, tu me regardes, je ne regrette rien, ni personne, les oiseaux, ce qui vole, ce qui revient, encore au sommet, encore à l’avance, tout nage, dans le flot on déploie, on retient, je tourne une histoire, tout revient terrible, terriblement, les eaux, les chiffres oublié et trois, et cinq, et sept et ce qui compte le plus, un coffre et des trésors sous le sable, sous la cendre, dans l’escalier tu me tourmentes, j’en suis encore, encore et certainement
(les oiseaux volent et
nagent les poissons,)
À la source, ici tout tremble, je tiens, je reviens, nous sommes, nous y sommes, en retour, en espérance, tu vas et je reviens, ce qui compte, ce qui me compte, les serments et les ombres, la vie au tournant, les outils, les principes, les choses abandonnées, enfants perdus, pour jamais ce qui arrive, ce qui ronge, troublé et troublant, sans faire et sans dire, je te tiens, tu me veux et tu retournes, le souffle, la vie en vérité, les yeux ouverts, les bras tendus, le cercle se referme, devant et après je suis, je suis, et souffle tu souffles, les eaux en assemblées, les rires, les trappes, tout est ouvert, sur l’eau un panier, lotus et abondance, dans ce chemin, sur cette voie, il se trouve un abri, nacelle en silence, enfant dormant, tu voyages et tu retiens les mots un à un, les miracles dans la fortune, dans la vie véritable, de serments en habitudes, tu te rapproches, et certes
(les oiseaux volent et nagent les poissons,)
Souffler, soufflant, tenant et rougissant, retourne et contemple vraiment, tout revient : la source, ici tout tremble, je tiens, je reviens, dans l’escalier tu me tourmentes.
20 juillet 2023.
La joie des anges
RépondreSupprimerun souffle sous la pierre
d’heure en heure
une fable de concert
la jeunesse lointaine
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Tu renies trois fois
les oiseaux et les branches
l’envol silencieux
de l’oiseau blanc des sables
renaissant de ses cendres
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Ombre des serments
à la source tout tremble
la vie au tournant
le cercle se referme
sur l’enfant du silence
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Comme un tremblement
le souffle de la source
joie de la pierre