(la confiance, la force, le genou, la poitrine,)
Autant, et tout emporté,
posé et tremblant, tenu et remontant, rosier furieux à force d’épines, au loin,
au présent, tout de ceci on imagine la force, et le tour, et d’écrous en
écrous, force vive et fureur latine, tu reviens et tu penses : douceur,
divine et angevine, beaux et longs, et beaux et longs voyages, visages chargés et couleurs byzantines, de
soie et de sequins, fenêtres libres peut-être, et enfin on entends d’ici là les
rames, les brasseurs, le dos, tout au
plus profond, tout à la déchirure, pourquoi déchirés, pourquoi épaules nues, tu
reviens et nous pensons fouler l’herbe menue, en reste des chansons et du
sourire, soutenant tu tiens le rêve et la mémoire, tu siffles et tu tends la
corde, beau pendu, enfin, enfin ceux qui vivent après, soutenus par l’air,
tenus au-devant, tu portes les armes, tu espères devant le reste, devant la
nuit, les soieries et le précipice des couleurs, du bois pour faire le silence,
pour tenir la réponse, au-devant, à l’encontre, un souvenir de réception, ruban
porté, serment trahi, des yeux et des jours, tout encore, plus encore, plus
réglé, réglé par ce qui reste, les jours et les nuits, et ce qui tient, et ce
qui brille, un escalier et la rampe, tu tiens et je retourne, merci cœur
confus, pied broyé dans le vertige,
(la confiance, la force,
le genou, la poitrine,)
Il reste à nommer, il reste à fleurir, cœurs et tombes, entendons le tambour funeste, tu reviens, tu reviens belle vie, et le plus doux service, et la vie en avance, de la jeunesse au plus grand âge, devant le seuil, tu comprends ce qui reste de sourire, la confusion, les mains serrées, les pieds croisés, l’âme et la tête et tout ce qui se vide, tout ce qui apprend, plein et délié, taché en avance d’une soif, d’un sanglot, bras, sourire et sentiment, tu tournes, tu tournes et de la mer sirène tu déploies et jettes, jettes une cascade de sentiments, de larmes, descendus, finissons là ce qui reste de route à tenir,
(la confiance, la force, le genou, la poitrine,)
Où l’aube, où le temps, où les sacrifices, cœurs éprouvés et ruptures, on se consume, on est soumis, on recommande, on retient : fenêtre ouverte et larmes contenues, tu vises et tu déploies, tu tiens ce qu’il faut de cordes et de voiles, tu reprends la rame, vois le vent, et gonfle, gonfle la toile, tu tiens, tu serres, tu devines, un baiser nous imagine, cœur déployé, voile lancée de la reprise au fil rouge, de cartes en cartes les livres à éprouver, ce qui tient ici et ce qui avance là-bas, de proche en proche, autant, tout emporté, tout reconnu, il dessine son voyage, cœur enlacé devant ce qui reste à vivre,
(la confiance, la force,
le genou, la poitrine,)
Tout emporté, posé et tremblant, tenu.
19 juillet 2023.
Épines du rosier
RépondreSupprimerfureur et mystère
à présent tout disparait
force vive
__________ fureur latine
tout revient
visages peints de couleurs byzantines
fenêtre ouverte
___________ déchirure bleue
le ciel
comme un rêve suspendu
une mémoire vive toujours indemne
sous la soie de la nuit
sous le satin du jour
___________ le souvenir persiste
cœur blessé dans le vertige
des fleurs en couronnes
mains serrées - cœurs déployés
la jeunesse a pris de l’âge
la route s’étire vers l’infini
________________ où l’aube chante
________________ où le temps fuit
fenêtre ouverte sur la vie
les larmes bues
le ciel repu
_______________ le grand voyage
au grès du vent
au gré du vent
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