Comme un bouquet, au vent léger et ravi, premier du printemps, posé là, au rebord, au soleil joyeux, que la brise est douce, comme dans un bouquet les fleurs en rêve, alors rêvons c’est l’heure, et bois épais d’ombre redoublez, vous êtes nous sommes et nous y sommes, sur le rebord
et dans les marges, bouquets posés et courses folles à l’abandon, dans l’abandon, sans rien autour, pour dire, dire, je parle, et on écoute dans l’abandon les fleurs coupées, un bouquet et tout, la fleur cherche l’eau claire, fourrés dans l’ombre et cœurs contents nous sommes, vous êtes et ensemble
nous nous posons au rebord frais, la marge est encore claire, le temps passant la vie est belle et tourne encore belle, ta force, toute au ciel bleu tu renouvelles, fourrés ombreux, hélas, nous entendrons toute honte bue, belle et cruelle et délice et tour de force, je suis venu, tu es ici et d’ici aussi
je brave ton avenir et tes espoirs, tu es ici, si belle et tu tournes vers eux, ailleurs et autre chose, et tout regard bu, et la honte déposée, belle et cruelle et rebelle, et tout du temps devrait être apaisé, pour toujours, pour jamais et sur le front, et dans la main, et sur le cœur, tout au parfum,
tu chancelles, je suis ici et toujours là, ailleurs est une petite chose, des escaliers, du vent et la mémoire parfois courte et sensible, sans rien, tout au devant, escalier terrible, la joue meurtrie au cuir de sa sandale, tout apôtre et tout ermite, fleurs et bassins et ombre fraîche, les fourrés, les désirs
et la vie en partance, car ainsi, car nous aurons de grands, de grands, départs, toute honte bue, des fleurs et des saveurs ensemble, ensemble, enlacés, du devant, du dehors, sous les arbres, branches fleuries et cœur content, toute honte bue, pour une fois, pour un instant, pour une éternité,
je vis et tu reviens, tout est vu, nouveau et silencieux, témoin, et détenu, complice et sans égal, tout à cela se recompose, les pieds posés au sol, ils grattent et l’herbe verte encore, le ciel bleu toujours et tes troupeaux de grand et petit bétail, la chose est sure, la brise souffle et au ciel tout encore,
au ciel tenu, la main ferme et le regard droit, je tourne, je tourne et tu me demandes encore, et grâce, et merci, et je te pose, et tu me rends, et nous nous donnons des questions, des réponses, des mots un par un, et un plus un, et des images, des images, tout à venir, ainsi, tout à poser et dire,
et faire, toute honte bue, cela pour recommencer, quel ennui et terrible encore, encore tout est posé, le matin suit, le soir, et la nuit le jour, et soir après matin, les yeux ouverts, les yeux fermés, la vie tendue, les voiles dans le vent, comme un bouquet, au vent léger et ravi, premier du printemps,
posé là, au rebord, au soleil joyeux, que la brise est douce, comme dans un bouquet, les fleurs en rêve, alors rêvons, hélas nous entendrons, toute honte bue, entendre, belle et rebelle et cruelle et délice et tour de force.
24 Août 2017.
nous nous posons au rebord frais, la marge est encore claire, le temps passant la vie est belle et tourne encore belle, ta force, toute au ciel bleu tu renouvelles, fourrés ombreux, hélas, nous entendrons toute honte bue, belle et cruelle et délice et tour de force, je suis venu, tu es ici et d’ici aussi
je brave ton avenir et tes espoirs, tu es ici, si belle et tu tournes vers eux, ailleurs et autre chose, et tout regard bu, et la honte déposée, belle et cruelle et rebelle, et tout du temps devrait être apaisé, pour toujours, pour jamais et sur le front, et dans la main, et sur le cœur, tout au parfum,
tu chancelles, je suis ici et toujours là, ailleurs est une petite chose, des escaliers, du vent et la mémoire parfois courte et sensible, sans rien, tout au devant, escalier terrible, la joue meurtrie au cuir de sa sandale, tout apôtre et tout ermite, fleurs et bassins et ombre fraîche, les fourrés, les désirs
et la vie en partance, car ainsi, car nous aurons de grands, de grands, départs, toute honte bue, des fleurs et des saveurs ensemble, ensemble, enlacés, du devant, du dehors, sous les arbres, branches fleuries et cœur content, toute honte bue, pour une fois, pour un instant, pour une éternité,
je vis et tu reviens, tout est vu, nouveau et silencieux, témoin, et détenu, complice et sans égal, tout à cela se recompose, les pieds posés au sol, ils grattent et l’herbe verte encore, le ciel bleu toujours et tes troupeaux de grand et petit bétail, la chose est sure, la brise souffle et au ciel tout encore,
au ciel tenu, la main ferme et le regard droit, je tourne, je tourne et tu me demandes encore, et grâce, et merci, et je te pose, et tu me rends, et nous nous donnons des questions, des réponses, des mots un par un, et un plus un, et des images, des images, tout à venir, ainsi, tout à poser et dire,
et faire, toute honte bue, cela pour recommencer, quel ennui et terrible encore, encore tout est posé, le matin suit, le soir, et la nuit le jour, et soir après matin, les yeux ouverts, les yeux fermés, la vie tendue, les voiles dans le vent, comme un bouquet, au vent léger et ravi, premier du printemps,
posé là, au rebord, au soleil joyeux, que la brise est douce, comme dans un bouquet, les fleurs en rêve, alors rêvons, hélas nous entendrons, toute honte bue, entendre, belle et rebelle et cruelle et délice et tour de force.
24 Août 2017.
Toute honte bue
RépondreSupprimeren dix haïkus approximatifs
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Au bord du soleil
le printemps ouvre sa fleur
rêvons c’est l’heure
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Bouquet en marge
la fleur coupée cherche l’eau
au cœur de l’ombre
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Le temps est passé
en marge l’ombre claire
d’un cruel délice
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Espoir d’avenir
vie belle et rebelle
honte déposée
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Mémoire courte
une petite chose
à la joue meurtrie
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La honte est bue
c’est l’heure du grand départ
pour l’éternité
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Témoin silencieux
complice au sol posé
sur l’herbe verte
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La main est ferme
les questions sans réponses
les mots imagés
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Tout recommence
dans la nuit et dans le jour
voiles dans le vent
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Au soleil joyeux
la brise est un bouquet
un rêve cruel