mardi 6 octobre 2020

L’errante hirondelle.

On ira, on y était, on en vient, du temps chaud, des arbres secs et l’herbe, tout froisse et se tourne, j’en suis encore, encore, ravagé, et meurtri, les dents, tout casse et dans le sourire, au soleil joyeux et le ciel est bleu, parlerions nous de l’ombre dans les fourrés, je, tourne et tout tiens, tout ici,

d’ici, à nouveau chante et recommence, on ira, on y était, la brise, la brise, j’en suis encore, encore, ravagé, et meurtri, brisé et mélancolique, que tu reviennes, pour comprendre que pourra, que pourra, des arbres secs et des cailloux, il est temps, il est temps, le vent et la nuit, le jour et nous,

tout nous accompagne, on entend au loin les caresses, les caresses, j’en suis, j’avance, et suivant j’en suis, et toujours et connaissant et repenti, rebelle sans avenir, le cœur tenu sec sous les ombrages, ombres légères et soleil ravi, je tourne et je contourne, le sec, le chaud, le brisé, le meurtri,

ombre légère et cœur content, tu es ici et d’ici tu admires, reconnaissez et touchez et soyez, regards, regards, du tien au double de l’amertume, aux confidences, j’en suis, j’en suis encore, encore à un premier paysage et tournent, tournent les histoires, la peau tendue, les oreilles pleines, tu cherches

dans les cris les erreurs et l’errante hirondelle, on est si beau, et sous, et sous le soleil, les arbres sont secs, rien ne vient, et rien ne va, et on ira, on y était, on en vient, les erreurs, les cailloux sur le chemin, l’herbe sèche, les fleurs fanées, et le temps lointain, et la vue sous la main abritée,

ton soleil te chauffe, ta vue te précipite, tu y seras, du temps au temps et du double au départ, dialogue de diables et leurs conquêtes, des herbes au panier, du retour pour l’horloge, tu es maître et tu tiens dans ton panier l’outillage, le temps y passe, tu retiens chaque mot chantant, pour dire,

et faire, tourne, tourne et taille au présent et abandonne l’avenir, les yeux ouverts, la bouche, tout tient au temps, tout murmure, paraboles et silences, de l’air entre les mots, de l’air à la fenêtre,du temps à perdre, des rires à gagner, de la chanson, des aventures et tout ici et tout là-bas, ensemble,

je redemande, des herbes pour le feu, des saisons pour l’absence, le plus grand cœur, tout au devant, dans l’escalier, la peau meurtrie et la brisure franche, j’en suis encore, encore, ravagé, et meurtri, brisé, et mélancolique, j’en suis, j’en suis encore, encore à un premier paysage et tournent,

tournent les histoires, la peau tendue, les oreilles pleines, ton soleil te chauffe et ta vue te précipite, tu y sera, du temps au temps et du double au départ, on commence, tout à la fin du jour recommence, soir oublié, aubes anéantie, tu vas, tu viens et ton soleil te chauffe et ta vue te précipite,

tu y seras, du temps au temps et du double au départ, monde insensé escalier et joue meurtrie, tu es brisé et tu te ravages mélancolique et noir les ténèbres te rassurent, temps perçu, peur avalée, joue meurtrie, jambes brisées, tu es à boiter un chemin de sel et de vengeance, le vent contraire,

le sel sur la plaie, en mal une jeunesse éternelle, temps compté et reins brisés, tu es insondable, fleur et chaleur sous les ombrages, temps ravi, j’en suis, j’en suis encore, encore à un premier paysage et tourne, tournent les histoires, la peau tendu, oreilles pleines, tu cherches dans les cris,

les erreurs et l’errante hirondelle, mélancolique et noir, les ténèbres te rassurent.

23 Août 2017.

1 commentaire:

  1. L’errante hirondelle en un caviardage

    __


    On ira
    brisé
    mélancolique
    le cœur sec

    ombres légères
    aux confidences

    errante hirondelle
    sur le chemin lointain

    soleil
    herbes
    mot pour dire
    et faire l’avenir

    cœur dans l’escalier
    brisure d’un paysage

    soir oublié
    joue meurtrie

    jeunesse éternelle
    errante hirondelle

    RépondreSupprimer