Encore, encore et encore au loin, tout te revient et tout te chante et recommence, temps suspendu, ardeur du ciel, soleil en pente, et cherchant, et cherchant, je tourne, et je te vois, et tu demandes, et tu commentes, je suis ici, je suis d'ici, et tout du ciel revient et recommence, nous sommes, nous y sommes,
reprenons et reprenons, et retenons, sur tout encore et encore, devenir et retendre des avances, des ardeurs, et du temps à compter, je te cherche et tu me trouves, j'en suis encore et au début et à l'avancée, au tourment, au ciel et aux nuages, tout te tourne, tu reviens et nous chantons en cascades, retour du temps,
du temps et de cela, et de toute certitude, tu construis et tu assumes, est-on encore responsable et de sa vie et de ses jours, du temps qui passe et du retour des choses, encore et encore, et je te cherche et tu me trouves, où sont les échelles, de marches en marches, de travaux et de jours, tourner encore et encore,
sur la route, sur chaque pierre du chemin, et de temps, et de forme, et de chances, et de raisons nous y sommes, en sommes-nous, et surtout écoutons nos forces, et retenons le sanglot des cœurs fanés, sur la route, chaque pierre du chemin, je te vois, et tu dois, et tu te fermes, tu te comptes d'un doigt pour autre,
d'une erreur sur la mesure du poids et de la longueur, je te cherche et tu me trouves, y sommes-nous, nous y serons, et proches en proche, du devant au lointain, et du jardin à la cour, le temps est proche, la vie est sûre, le ciel et le jardin, la cour et les enfers, du proche au lointain, je tourne, je te compte, tu comptes,
poids et mesures, et longueurs et patience, force et rage, tu te cherches et tu alignes, nous y sommes, et serons, je te donne et tu retournes de proche, et que le vent porte de feuille en feuille, plus soutenu, et posé, tout te flotte, tu te retiens, d'un nuage et d'une forêt, je tourne, je me noie au dire pour dire, en faire,
pour monter et monter, et poser le pied sur chaque pierre de tout le chemin, des remords et des soupçons, des larmes à profusion, je te condamne et je te cherche, tu tiens en toi, en toi, la source et les erreurs, je te donne et tu attends, enfin venu, enfin trouvé, et jamais sans jamais, du tout au rien je te donne,
je suis, je suis et à la source et au besoin, encore, encore et encore au loin tout te revient, et tout te chante, et recommence, temps suspendu, ardeur du ciel, soleil en pente, et cherchant, et cherchant, je tourne et je te vois, et tu demandes, et tu commentes, je suis ici, je suis d'ici, et tout du ciel revient et recommence,
nous sommes, nous y sommes, reprenons, je t'attend et tout au temps se recommande.
17 juillet 2019.
RépondreSupprimerTemps suspendu
le soleil tombe
en cet instant où le ciel
embrase le monde
temps cherché
soleil trouvé
un nuage passe
échelle du levant
jusqu’au couchant
sur la route
une pierre tisse le chemin
le cœur gros
un sanglot en filigrane
au loin
jardin des délices
la vie est là si proche
légère et messagère
le vent glisse
lisse les feuilles
encore des forêts
pour dire l’ombre
chemin de pierre
et de sanglots
sans fond
une source
un abandon
le soleil chante
le temps attend
ferveur du ciel