samedi 24 octobre 2020

Si jeune encore et encore.

Je te donnerai, et ainsi, et encore, et aussi, je te donnerai des pierres, et des arbres, et des fleurs sous les pieds, pour marcher et marcher, encore et encore, tout le poids sous le pied, du crépuscule au premier temps des erreurs et des figures, je te chercherai et tu me rendras, encore et encore, le poids du temps,

la sècheresse du printemps, j'en suis, j'en suis et tu porterai, encore et encore, le poids du vent sur les cailloux, et la beauté engrangée sous les étoiles, tu passes du printemps sec au soir, et de la nuit au jour, ainsi des saisons emmêlées et des erreurs commises, je te chercherai et je retrouverai et des jeux,

des rires et des efforts sans fin, et des joies partagées, et des regards de feu sous le soleil, dans le temps, tout est à prendre, tout est tenu, je te donnerai et tu prendras, et nous serons au chaud sur le sable, au sec sous les fleurs du printemps, au vent léger et d'avril et de mai, les cœurs sont en avance, je te tiens,

tu rends encore les dents pour tes armes, et le dos, et les jambes, je suis, tu es, et nous nous tenons, et encore, et encore, je ferme et tu retiens, ils sont abandonnés, et ils se tiennent un par un, printemps éternels, corps secs et mains affectueuses, tendus et reçus, pour l'instant, tout est éternellement plongé,

été, encore et encore plus sec, dans la chaleur, et sans visage, je te tiens et je joue, et tu me cherches, je suis, je suis, tu es et d'âges et de formes, et je suis ennobli, et tu m'as fait et preux et brave, et pour être éternellement fier de cette image, et de ces retours j'en suis encore et encore, tu me tiens sur la branche

il reste encore et encore, de la vie pour avancer et pour choisir, être parfois plus bref et plus petit, et plus chargé et plus entendu, je suis, tu es, encore et encore, je redeviens, tu restes et tu accroches au ciel passé devant, des étoiles et des risques, et tu offres et j'offrirai, encore et encore, le courage et la certitude,

sous le soleil, le printemps sec, nous sommes encore aux débuts de notre âge, à temps compté, le cœur est bondissant et la poitrine large, la sècheresse du printemps, j'en suis, j'en suis, et tu porterai, encore et encore, le poids du vent sur les cailloux, la beauté engrangée sous les étoiles, tu passes du printemps sec,

au soir, et de la nuit au jour, aux saisons emmêlées, aux erreurs commises, je te chercherai et je retrouverai, et des jeux et des rires.

19 juillet 2019.

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