Et quitter un pays où tout chante, et plait, la raison et le temps, le reste et son supplice, tout roule et retourne et se défait, au combat on recommence, splendeur et quotidien, pain tendu et herbes sèches, je te retourne et tu reviens, comprends et combats, et tout de tout tu penses, bras écartés, cœurs enlacés,
revenus et oubliés, aux grilles et aux portes, et vertes, en suspensions, les plantes grimpent, tout de tout retombe, splendeurs et voluptés, ressources et temps passé, du haut vers encore, et un peu plus, toujours, en y songeant, faiblesse et retenue, je te venge et tu me comprends, tout, splendeur et lenteur,
au tout pour mémoire, je parle et tu reviens, et surtout, surtout tu reposes, aux pieds, la mémoire, je ferme et tu retiens, surtout du tout au tout, et du calme à la raison, aux affaires incomprises, je suis ici, et tout ici de cette terre, de ces mémoires, je ferme et tu retiens, encore, j'avance, je suis ici et je referme,
œil collé, un œil, un écart, une espérance, je te rejoins et tout te ferme, il y a encore et encore, des yeux, à ouvrir, le ciel, le ciel pour l'hiver, y passent et une à une les cigognes, enfin tout au tout retourne, je suis ici, tu commences, cœur oublié, vie abandonnée, je ferme et tu commences et retournes, et ne te déçois,
assis au tas et sur le sac, le sac et la toile, charme, charmé et la charmante chose, tu te quittes et tu te retournes, ah, quitter un pays, et roses et fleurs et tout à dire, je te cherche et j'appelle, nous y sommes, sommes-nous, tout tient, tout retient, la splendeur et la mer et les jours en partage, qu'il fait bon voir,
sans peur tout oublier et tout comprendre, regarder, la charge, les échos, les ombres sont elles heureuses, sommes nous présents, et tout du ciel y tourne et recommence, j'en suis encore et silencieusement, silencieusement au tout début, à la première pierre, au premier regard, aux choses embarquées, bagages,
poids et espérances, je te joins et unis et cœur ouvert, penché tout est en flammes, tout est cerné les splendeurs, je tourne et je te joins, surement et fermement, je tourne et recommence, on y penche, on y tourne, les oiseaux, vivre et tout revivre, mémoire claire et pierres affutées, et les cœurs environnés,
tout au tout te berce et te contrôle, cerné de chaleur et de mystère, ne rien en dire et tout en faire, et voir, et entendre et tout ici recommencer, je ferme et tu comprends, abandonné dans la joie et la chaleur, je ferme et tu comprends, et tout de tout te retient, certitude, et attaché, et séparé d'un mot encore, et encore,
je te vois et j'appelle, ô nuit, ô cœur, rendez-moi, rendez-moi la ferveur et la splendeur, je tourne et tu attaches, et tu comprends, et je commence, la volonté, les heures calmes et tu as oublié le combat, les alarmes, je suis ici, je suis cela, je ferme et tu entends d'un pas sur l'autre, espère encore, sans peur aucune,
par la joie affermi, je tourne et je te vois et espère encore et encore sans fin sans peur, tout d'un regard et tout au silence mené.
12 juillet 2019.
Tout oublier
RépondreSupprimeren 9 haïkus approximatifs
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Quitter la raison
un combat au quotidien
cœur écartelé
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Oubliées aux grilles
des voluptés suspendues
plantes des splendeurs
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Calme et raison
parler à la mémoire
des incomprises
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Une espérance
yeux ouverts au ciel d’hiver
vie abandonnée
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Charmantes roses
fleurs à la mer écloses
la douce chose
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Sans peur de l’oubli
les ombres sont heureuses
et silencieuses
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Cœur ouvert et nu
les oiseaux sont en flammes
mémoire claire
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Cerner le mystère
dans la joie d’un mot d’amour
dire la chaleur
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Ferveur de la nuit
le calme est un combat
sans peur du silence