Et de portes qui s'ouvrent et qui ferment, il ne reste ne reste qu'un peu de bois et le métal, poignée tordue et courbe sombre, je suis ici, et tout, au réel est tendu, sur le pied et sur la main, aux mares profondes il déroule et tord le grillage et les algues, corps perdus, corps noyés, et terre en souffrance, je suis ici
et je te cherche, tu ouvrirais encore et encore, et peut-être, un peu de bois et de métal sur le corps, qui ouvre la plage, je suis ici, je suis tenu et tu me rends, me rendrai-tu, et tu accompagnes chaque geste, et tout encore ce qui bouge, le pied, les yeux et les doigts, la main est ouverte, le calcul est sans fin,
reste-t-il du jeune homme, est-ce encore le temps de la jeunesse et de l'avenir, en suis-je, en suis-je encore à un premier voyage, faut-il, faut-il être heureux d'être et demeurer, encore et encore, en vie, simplement, vivant et voyant, et cherchant sur la rive, et être dans la certitude, le temps est bien compté,
chaque temps est une éternité, mais, j'y suis, j'y viens, j'y tiens, je suis ici tenu et pour bien plus longtemps, sans que rien ne soit, rien ne soit ignoré, je te tiens et tu me regardes, et soupirs et serments et regards sur le flanc, j'en suis, j'en suis encore et encore au voyage premier, au début de l'histoire à venir,
l'avenir est-il, est-il encore et encore à être deviné, à marcher droit et le pied nu, abandonné sur le rivage, et sorti de la mer et sorti du flot, en tumulte et en joie, je te cherche et je te trouve, tu es encore à venir éternellement jeune, et sur la main et sur la peau, le soleil en marche, balle à son rebond je te cherche,
tu me trouves, balle toute en sursaut, je te quitte et tu m'enchantes, tout est plus court et plus profond, et tout demeure et je contemple, étrangement et sans peur, étrangement et sans peur, je cherche, je cherche, et j'habite un coin du monde, un tout petit petit rocher, abandonné, et je contemple la ruine à venir,
toujours repoussée, toujours en suspens, je suis ici, et dans l'instant rentré et perdu, je suis en certitude, je suis déjà dans la vie éternelle, tout te tiens, tout te tends, et tu rentres et tu sors, un œil ouvert, un œil tenu, la main tendue au temps qui passe, et passé d'un rocher à l'autre, je suis ici et surement, je contemple,
j'en suis à l’éternité, encore et encore au voyage, sans regrets, tout est à faire et tout viendra, le corps usé, l'âme éraflée, sans peur, d'un pied sur l'autre, je tourne, je ferme et tout ici recommence, une voix et tout est dit, la mer, le temps et les histoires et je nous vois et j'entends les coups du cœur sur la main
et je tiens sans trembler chaque secret à découvert.
20 juillet 2019.
reste-t-il du jeune homme, est-ce encore le temps de la jeunesse et de l'avenir, en suis-je, en suis-je encore à un premier voyage, faut-il, faut-il être heureux d'être et demeurer, encore et encore, en vie, simplement, vivant et voyant, et cherchant sur la rive, et être dans la certitude, le temps est bien compté,
chaque temps est une éternité, mais, j'y suis, j'y viens, j'y tiens, je suis ici tenu et pour bien plus longtemps, sans que rien ne soit, rien ne soit ignoré, je te tiens et tu me regardes, et soupirs et serments et regards sur le flanc, j'en suis, j'en suis encore et encore au voyage premier, au début de l'histoire à venir,
l'avenir est-il, est-il encore et encore à être deviné, à marcher droit et le pied nu, abandonné sur le rivage, et sorti de la mer et sorti du flot, en tumulte et en joie, je te cherche et je te trouve, tu es encore à venir éternellement jeune, et sur la main et sur la peau, le soleil en marche, balle à son rebond je te cherche,
tu me trouves, balle toute en sursaut, je te quitte et tu m'enchantes, tout est plus court et plus profond, et tout demeure et je contemple, étrangement et sans peur, étrangement et sans peur, je cherche, je cherche, et j'habite un coin du monde, un tout petit petit rocher, abandonné, et je contemple la ruine à venir,
toujours repoussée, toujours en suspens, je suis ici, et dans l'instant rentré et perdu, je suis en certitude, je suis déjà dans la vie éternelle, tout te tiens, tout te tends, et tu rentres et tu sors, un œil ouvert, un œil tenu, la main tendue au temps qui passe, et passé d'un rocher à l'autre, je suis ici et surement, je contemple,
j'en suis à l’éternité, encore et encore au voyage, sans regrets, tout est à faire et tout viendra, le corps usé, l'âme éraflée, sans peur, d'un pied sur l'autre, je tourne, je ferme et tout ici recommence, une voix et tout est dit, la mer, le temps et les histoires et je nous vois et j'entends les coups du cœur sur la main
et je tiens sans trembler chaque secret à découvert.
20 juillet 2019.
RépondreSupprimerPremier voyage
_______ l’éternité
portes ouvertes
et corps noyés
temps retrouvé
et temps compté
regard abstrait
voyage premier
temps d’un soupir
sur l’oreiller
l’avenir est en marche
sur le rivage la mer est nue
joie et jeunesse
la peau dorée
sans peur
sans leurre
sur le rocher
l’éternité
l’œil inspecte
le temps venu
corps blessés
âmes brisées
voix de la mer
là-bas ___ le cœur entier
secret premier