Reviens vainqueur, de toute part, comme un oiseau s’envole, bouillonne le torrent, en miroir je tourne et tu commences, tu retiens le mal et la grandeur, un supplice, un affront, les yeux étendus, la main fermée, je tiens, je retiens, tendu et sauvage, soulevé sans attaches, les armes enfin tenues,
la vie en partage, tout au mélange, je tiens et je retiens, tu tournes et tu vois, ils sont ici et d’ici tout ils voient, les cœurs orientés, la foule, je tourne, je me noie au précédent, au prologue, au commencement, parole abandonnée, trace sur le sable de vent et d’eau claire, un cœur est reconstruit,
de vent et d’eau claire, je suis pour toujours abandonné, sans rêves, sans panache, les armes tenues, je broierais les mots et je déchirerais la vie, le ciel est toujours grand, les arbres sont là, ici, ils pourraient enfin vivre, et je pourrais partir, je n’ose, je n’ose, au supplice, au temps calmé, il se pose,
une odeur, parfum perdu, rêves esseulés, des morceaux et du risque, les âmes tenues, la vie outragée, je cherche et tu vois, d’où viens-tu, encore, encore, et encore, cœur posé entre le sable et l’eau, du vent sur le sol, de l’air sur la face, je suis tenu, tu me regardes, tout aussi posé, un espoir, tranquille,
diras-t-on, muet et joyeux, l’air passe, tu reviens et tout repasse, encore l’air entre les lèvres et des narines, au poumon, le corps respire, la vue est ardente, repos et conclusion, rides sur la peau, la souplesse envolée, les oiseaux posés, reposés, alanguis, je tourne, je tourne, tu rampes au temps,
à l’orage, la coupe est retenue, je cherche, tout ici je retrouve, cette maison est-elle mienne, miens ces yeux perdus, cette peau, je regarde et tu insistes, tout ici, tout d’ici, et d’ici et de plus près encore, encore et encore, comme un oiseau s’envole et que bouillonne le torrent, de toute part,
il est possible, il se pourrait, et la mer et le temps, et des branches pour asile, des pierres posées, des yeux retournés de l’occident lointain, tu tournes, tout vacille, la peur et l’orage et les nuages, ici où là, noirs et tordus, je cherche, je cherche, tout encore tout, je respire, un effroi, un frisson,
les oiseaux volent, envolez-vous, on ose, on ose le regard sans regrets sans pardons, la pénitence est-elle nécessaire, tu retiens, tout vient, les yeux, la main, les sentiments, pour souffrir encore et toujours, et du pied racler la rive, remonter au temps, la vase et le gravier, et respirer encore, respirer,
pour toujours, le poids des armes entre les mains, les armes et la bannière, chemin tordu, regard épouvanté, je tourne et je perds, et je trouverai peut-être, encore, encore et quelque temps et quelques minutes, tout à dire, tout à mentir, enfin l’heure, l’heure, enfin vivre, je pourrais,
partir, je n’ose, au supplice, au temps calmé, il se pose, une odeur, parfum perdu, rêves esseulés, des morceaux, du risque, je regarde, tu insistes, et tout ici, tout d’ici, et d’ici, de plus près encore, encore et encore, un oiseau s’envole, bouillonne le torrent, pitié pour ma souffrance.
19 Août 2017.
de vent et d’eau claire, je suis pour toujours abandonné, sans rêves, sans panache, les armes tenues, je broierais les mots et je déchirerais la vie, le ciel est toujours grand, les arbres sont là, ici, ils pourraient enfin vivre, et je pourrais partir, je n’ose, je n’ose, au supplice, au temps calmé, il se pose,
une odeur, parfum perdu, rêves esseulés, des morceaux et du risque, les âmes tenues, la vie outragée, je cherche et tu vois, d’où viens-tu, encore, encore, et encore, cœur posé entre le sable et l’eau, du vent sur le sol, de l’air sur la face, je suis tenu, tu me regardes, tout aussi posé, un espoir, tranquille,
diras-t-on, muet et joyeux, l’air passe, tu reviens et tout repasse, encore l’air entre les lèvres et des narines, au poumon, le corps respire, la vue est ardente, repos et conclusion, rides sur la peau, la souplesse envolée, les oiseaux posés, reposés, alanguis, je tourne, je tourne, tu rampes au temps,
à l’orage, la coupe est retenue, je cherche, tout ici je retrouve, cette maison est-elle mienne, miens ces yeux perdus, cette peau, je regarde et tu insistes, tout ici, tout d’ici, et d’ici et de plus près encore, encore et encore, comme un oiseau s’envole et que bouillonne le torrent, de toute part,
il est possible, il se pourrait, et la mer et le temps, et des branches pour asile, des pierres posées, des yeux retournés de l’occident lointain, tu tournes, tout vacille, la peur et l’orage et les nuages, ici où là, noirs et tordus, je cherche, je cherche, tout encore tout, je respire, un effroi, un frisson,
les oiseaux volent, envolez-vous, on ose, on ose le regard sans regrets sans pardons, la pénitence est-elle nécessaire, tu retiens, tout vient, les yeux, la main, les sentiments, pour souffrir encore et toujours, et du pied racler la rive, remonter au temps, la vase et le gravier, et respirer encore, respirer,
pour toujours, le poids des armes entre les mains, les armes et la bannière, chemin tordu, regard épouvanté, je tourne et je perds, et je trouverai peut-être, encore, encore et quelque temps et quelques minutes, tout à dire, tout à mentir, enfin l’heure, l’heure, enfin vivre, je pourrais,
partir, je n’ose, au supplice, au temps calmé, il se pose, une odeur, parfum perdu, rêves esseulés, des morceaux, du risque, je regarde, tu insistes, et tout ici, tout d’ici, et d’ici, de plus près encore, encore et encore, un oiseau s’envole, bouillonne le torrent, pitié pour ma souffrance.
19 Août 2017.
RépondreSupprimerTu insistes, en deux tankas
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Envol de l’oiseau
son cœur boit les paroles
arbres sans rêves
les âmes sont en morceaux
oiseaux posés alanguis
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L’orage gronde
la mer noire vacille
remonte le temps
les armes sont déguisées
vol d’un oiseau sans rêves
comme un oiseau s’envole
RépondreSupprimercomme bouillonne le torrent
comme nos vies se mélangent
comme une parole abandonnée
comme un cœur se reconstruit