Au long, au long des routes, au gré, au gré, des flots, des routes et des flots, la vie te cherche et te consacre, certitudes et rencontres, tu cherches et tu trouves des yeux ouverts au long des routes, au gré des flots, tu te cherches et tu trouves des habitudes, et le sommeil coupé, yeux ravis, cœurs incertains, tournés
retournés et fenêtre ouverte, et au long, et au gré, le souffle dans la nuit, la chair qui te refuse, et la peine immense, et le courage assombri, tu tournes et tu appelles, cœur démonté, mâchoire vive, les dents au creux, au creux, et du drap et de la peau, tu te concentres, et tu entrouvres le cœur encore, espoir déplacé,
pour te dire et te confondre, et pour encore te revoir, tu prends, tu tiens et tu t'enchantes, et commences, tu retournes les yeux ouverts, la bouche grande, tu tournes et retournes et tu erres, il fait nuit, il faut encore supporter le frais et le repos, fureur encore, feu et torche, pour retenir au passage, le grain, la peau,
les fleurs et les cailloux, seul souriant, et encore tu rentres, et tu tournes au drap, à l'inconnu, les nuits si longues, seulement tu étais ici, à deux pourtant, sombre, sombre retour, tu plonges seul à la nuit noire, le crépuscule est pour deux, et nuit, les rêves te projettent, tu retiens et tu tranches, tu es ici, pour longtemps,
en avant, la nuit te porte et le matin enfin, enfin est pour deux, tu te retournes et tu comptes les yeux ouverts, la bouche émue, le cœur en morceaux et la voix qui tranche, il faut, il faut et comprendre, et vouloir, le monde la nuit se penche sur toi seul, il est ouvert, tu tournes encore, et tu cherches, y sont-ils, encore,
les oiseaux au ciel, une branche et des feuilles, et la raison pour éclairer, qui plante cet arbre et pour qui chantent les oiseaux, il ferment, et au regard, aux oreilles, ils posent et recommencent du rêve, de la nuit, et seul, et seul au matin partagé, je te cherche et tu me trouves, et bientôt, tu viendras, seulement,
je vais, je vais comprendre, il est revenu et raconte le voyage solitaire, les yeux ouverts à la nuit, le grand drapeau, l'âme ravie, les erreurs et les cris, tu cherches et tu me noies, j'arrête ici, j'arrête encore, tu me tiens et tu me donnes, et contre, contre le reste du monde, il faut trancher et composer tout poser,
dans l'instant éternel, dans l'incertitude, tout est à conclure, et tout de tout il reste à dire, je reviens d'une nuit et j'étais seul, au long, au long des routes, au gré, au gré, des flots, des routes et des flots, la vie te cherche et te consacre, le souffle dans la nuit, la chair qui te refuse et la peine immense, le courage,
à l‘ombre les oiseaux, au ciel une branche et des feuilles, en avant la nuit te portes et le matin enfin, enfin est pour deux, tu te retournes et tu comptes, les yeux ouverts, la bouche émue, le cœur en morceaux, la voix qui tranche, pour te dire et te confondre et pour encore te revoir, tu prends, tu tiens, tu commences,
et t'enchantes et tu retournes les yeux ouverts, la bouche grande, tu tournes et retournes et tu erres.
22 juillet 2019.
pour te dire et te confondre, et pour encore te revoir, tu prends, tu tiens et tu t'enchantes, et commences, tu retournes les yeux ouverts, la bouche grande, tu tournes et retournes et tu erres, il fait nuit, il faut encore supporter le frais et le repos, fureur encore, feu et torche, pour retenir au passage, le grain, la peau,
les fleurs et les cailloux, seul souriant, et encore tu rentres, et tu tournes au drap, à l'inconnu, les nuits si longues, seulement tu étais ici, à deux pourtant, sombre, sombre retour, tu plonges seul à la nuit noire, le crépuscule est pour deux, et nuit, les rêves te projettent, tu retiens et tu tranches, tu es ici, pour longtemps,
en avant, la nuit te porte et le matin enfin, enfin est pour deux, tu te retournes et tu comptes les yeux ouverts, la bouche émue, le cœur en morceaux et la voix qui tranche, il faut, il faut et comprendre, et vouloir, le monde la nuit se penche sur toi seul, il est ouvert, tu tournes encore, et tu cherches, y sont-ils, encore,
les oiseaux au ciel, une branche et des feuilles, et la raison pour éclairer, qui plante cet arbre et pour qui chantent les oiseaux, il ferment, et au regard, aux oreilles, ils posent et recommencent du rêve, de la nuit, et seul, et seul au matin partagé, je te cherche et tu me trouves, et bientôt, tu viendras, seulement,
je vais, je vais comprendre, il est revenu et raconte le voyage solitaire, les yeux ouverts à la nuit, le grand drapeau, l'âme ravie, les erreurs et les cris, tu cherches et tu me noies, j'arrête ici, j'arrête encore, tu me tiens et tu me donnes, et contre, contre le reste du monde, il faut trancher et composer tout poser,
dans l'instant éternel, dans l'incertitude, tout est à conclure, et tout de tout il reste à dire, je reviens d'une nuit et j'étais seul, au long, au long des routes, au gré, au gré, des flots, des routes et des flots, la vie te cherche et te consacre, le souffle dans la nuit, la chair qui te refuse et la peine immense, le courage,
à l‘ombre les oiseaux, au ciel une branche et des feuilles, en avant la nuit te portes et le matin enfin, enfin est pour deux, tu te retournes et tu comptes, les yeux ouverts, la bouche émue, le cœur en morceaux, la voix qui tranche, pour te dire et te confondre et pour encore te revoir, tu prends, tu tiens, tu commences,
et t'enchantes et tu retournes les yeux ouverts, la bouche grande, tu tournes et retournes et tu erres.
22 juillet 2019.
RépondreSupprimerAu gré des flots
sommeil flottant
le cœur ravi
le souffle court
sur la peau nue
cœur défait
au creux du lit
la nuit égraine
la lune ronde
la nuit si longue
la lune blonde
matin de pain
pour les amants
la bouche émue
cœur en lambeaux
la voix venue
du fond des eaux
oiseaux du ciel
arbres fleuris
rêve aux oreilles
du paradis
je vais __ tu viens
d’un long voyage en solitaire
l’âme ravie
le cœur tranché
la chair meurtrie
la nuit ___ le jour
le matin court sur le chemin
les yeux ouverts
la bouche en feu
le cœur heureux