Laissons, laissant tracer l’ennui et l’oubli, je tourne et je me noie, j’ai laissé passer le temps, il y du très long et du bien pour tout dire et tout faire et transmettre et assurer, au vent, au vent léger et ravi, le vent qui danse, léger et ravi, tout chante et tout est vu, il est précis, et tout ici tu poses,
tu déposes, et léger et ravi et soutenu, tu tiens un poids de fleurs, tout tient et tu te balances, enferme-toi, accroche-toi, défais et recommence, ils reviennent et du passé et de loin, les heures sont courtes, le vent léger ravit, tu viens, et tu poses un pied au sol, poids tu balances au bout des bras,
le poids des fleurs, une gerbe, une gerbe et je donne et tu prends, envolez-vous chemins boiteux, saisissez-vous colombes en avance, du danger et des rencontres de boiteux en chemins et d’oiseaux dans le ciel, à cloche-pied sur le sable, remblayez et comptez, il n’en manquera pas, comptez,
tout demeure, et tout je te contiens, et tout, et tant, et pour encore dire ainsi sans crainte, les armes déposées, suspendus les drapeaux, chemin pour boiteux et regard en coin, tu es un chien et je te cherche, et nous nous cherchons, asseyez-vous, asseyons nous et causons, de quoi, de quoi,
tu trembles et tu te morfonds, osez, osez, soyez ici et commencez et commençons de nous à vous, et de retour en confidences, je cherche, je cherche et je ploie une gerbe lourde de fleurs, des cailloux sous la semelle, je tourne et tu, et toi, et qui êtes-vous, nous y sommes, d’ennui contenus,
et d’aigreurs la bouche pleine, je file et tu tires un lien de salive au cœur, au cran, au fond, du côté des cours, du coté des jardins, outils posés et cœurs contents, tu en es aussi à ton premier visage, vent léger et ravi d’un jour, d’un jour de printemps, le cœur ouvert à la voix, à la voix plus simple,
plus simple, quand bien même, saisissez, saisissez et dites, sans trembler, sans trembler, il faut, il faut parler et dire, dire, où donc, où donc vas-tu si vite, essoufflé, et par les prés, je pars, je cours et eux ils volent, oiseaux perdus et cœurs fendus, des pierres et du temps sous la paupière, cœur neuf,
je suis, je suis, tu tiens, et tu viens, et la voix résonne, tu effleures, j’en suis aussi du premier visage, perdu et trouvé, enfin, enfin des doigts au bout des mains, des mystères et des retours sur l’étrangeté des choses, et des lieux, je suis ici, et d’ici je lance, cœur neuf, tenu, voulu, rendu, une main,
et des doigts, tout frotte la pierre, lisse et chaude, rendue plus brillante, j’en suis, j’en suis encore à ces premiers visages, corps perdus et plus, longue caresse, j’en suis encore, encore à rendre les armes, tout est accroché, tout est suspendu vaillant guerrier, l’ennui te suis et à la trace, tracé,
je viens ici content, content pour prendre encore, encore, sur chaque chemin un lot de pierres pour entraver les boiteux, pierres perdues, et mains percées, je tourne, je tourne, tu étires, lien tendu au vent pour annoncer l’infini, les jeux et les chansons, rien pour nous deux, tout entre temps
et cœurs abstraits, j’avance et tu ploies chargement de fleurs et de feuilles, il n’en reviendra pas des fruits et du silence, chemin boiteux et course folle, tu te retiens bien mystérieusement à toutes les barrières, accroche, accroche et tout ici est recommencé.
23 Août 2017.
le poids des fleurs, une gerbe, une gerbe et je donne et tu prends, envolez-vous chemins boiteux, saisissez-vous colombes en avance, du danger et des rencontres de boiteux en chemins et d’oiseaux dans le ciel, à cloche-pied sur le sable, remblayez et comptez, il n’en manquera pas, comptez,
tout demeure, et tout je te contiens, et tout, et tant, et pour encore dire ainsi sans crainte, les armes déposées, suspendus les drapeaux, chemin pour boiteux et regard en coin, tu es un chien et je te cherche, et nous nous cherchons, asseyez-vous, asseyons nous et causons, de quoi, de quoi,
tu trembles et tu te morfonds, osez, osez, soyez ici et commencez et commençons de nous à vous, et de retour en confidences, je cherche, je cherche et je ploie une gerbe lourde de fleurs, des cailloux sous la semelle, je tourne et tu, et toi, et qui êtes-vous, nous y sommes, d’ennui contenus,
et d’aigreurs la bouche pleine, je file et tu tires un lien de salive au cœur, au cran, au fond, du côté des cours, du coté des jardins, outils posés et cœurs contents, tu en es aussi à ton premier visage, vent léger et ravi d’un jour, d’un jour de printemps, le cœur ouvert à la voix, à la voix plus simple,
plus simple, quand bien même, saisissez, saisissez et dites, sans trembler, sans trembler, il faut, il faut parler et dire, dire, où donc, où donc vas-tu si vite, essoufflé, et par les prés, je pars, je cours et eux ils volent, oiseaux perdus et cœurs fendus, des pierres et du temps sous la paupière, cœur neuf,
je suis, je suis, tu tiens, et tu viens, et la voix résonne, tu effleures, j’en suis aussi du premier visage, perdu et trouvé, enfin, enfin des doigts au bout des mains, des mystères et des retours sur l’étrangeté des choses, et des lieux, je suis ici, et d’ici je lance, cœur neuf, tenu, voulu, rendu, une main,
et des doigts, tout frotte la pierre, lisse et chaude, rendue plus brillante, j’en suis, j’en suis encore à ces premiers visages, corps perdus et plus, longue caresse, j’en suis encore, encore à rendre les armes, tout est accroché, tout est suspendu vaillant guerrier, l’ennui te suis et à la trace, tracé,
je viens ici content, content pour prendre encore, encore, sur chaque chemin un lot de pierres pour entraver les boiteux, pierres perdues, et mains percées, je tourne, je tourne, tu étires, lien tendu au vent pour annoncer l’infini, les jeux et les chansons, rien pour nous deux, tout entre temps
et cœurs abstraits, j’avance et tu ploies chargement de fleurs et de feuilles, il n’en reviendra pas des fruits et du silence, chemin boiteux et course folle, tu te retiens bien mystérieusement à toutes les barrières, accroche, accroche et tout ici est recommencé.
23 Août 2017.
RépondreSupprimerTrace d’ennui
________ oubli
le temps passe
______ du vent
poids des fleurs
des heures brèves
tout recommence
et tout revient
chemin des oiseaux
dans le ciel clair
au sable les armes
sont déposées
osons les confidences
sous les cailloux
bouche pleine de mots
cœur ouvert à la joie
dire sans s’essouffler
sans trembler les mots
de pierre et d’herbe
cœur tout neuf
paupière ouverte
la voix résonne
effleure l’heure
l’oiseau en pleurs
visage perdu et cœur ému
tout est caresse de notre enfance
le mot tracé de notre naissance
le vent le sait
"toute caresse toute confiance se survivent"*
*P. Eluard
https://www.youtube.com/watch?v=nW1-QWo08oc
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