Au vent, ne rien comprendre, et tout de tout espérer, tu cherches les âmes et les yeux, en ouvrant, en tenant les os et le contour, choses augmentées, titubes-tu, reprenant, tu cherches, tu déploies ce qui convient, le vent aux branches, les larmes, les mots, tout au charme, tout au commencement, tu finis,
tu ploies un joug de fer et de feu, tu es passé de l’ombre au mensonge, les yeux ouverts, l’eau avalée, tu tournes, tu contemples les erreurs, entendons, entends-tu ce qui revient du vent, les branches sont ouvertes, sûrement tu renouvelles, la beauté et le contour, pour ne rien entendre, pour se comprendre,
entendre et comprendre, nous marchons du même pas, ouvrage continu, souffrance en boucle, tout te tourne, il revient de toi à toi, de branches effeuillées en souvenirs, tu laisses ici ton escorte, tu réveilles les souvenirs, nous sommes bien, nous sommes loin, et tenus, et tenant, et tendus, et meurtris,
nous avançons, forêts et récits neufs, boucles d’or et d’argent, le geste grave, la main serrée, serrant encore, et encore, ce qui reste de paysage, ce qui reste de transition, des forêts et des montagnes, peuples émus, fureurs absentes, encore et encore, d’une absence au souvenir, rayons tout ici te transfigure,
tu marches, tu es sur le devant, dans l’eau claire, les yeux ouverts, le corps malhabile, je pointe et tu reviens, descendu, pressant le pas, agrafes-tu, ongles tenus, voix étranglée, tu reviens de tes fatigues, tu cherches, tu confirmes le passage, et devant, et ensemble, et sans savoir, et sans retour, corps
déposé, l’âme, en reste-t-il, un poids de cœur et de cuir, du tragique et de l’éphémère, tu renoues, tu encercles, tenu, mordu, tu avances, tu observes pour faire ainsi, aussi la guerre aux évidences, une action, un geste sur un mot, un sanglot, je te retourne et tu avances, ainsi, les fleurs, au vent comprendre,
et tout de tout espérer, tu cherches les âmes et les yeux en ouvrant, en tenant les os et le contour, titubes-tu, ce qui te convient, le vent aux branches.
18 janvier 2023.
tu ploies un joug de fer et de feu, tu es passé de l’ombre au mensonge, les yeux ouverts, l’eau avalée, tu tournes, tu contemples les erreurs, entendons, entends-tu ce qui revient du vent, les branches sont ouvertes, sûrement tu renouvelles, la beauté et le contour, pour ne rien entendre, pour se comprendre,
entendre et comprendre, nous marchons du même pas, ouvrage continu, souffrance en boucle, tout te tourne, il revient de toi à toi, de branches effeuillées en souvenirs, tu laisses ici ton escorte, tu réveilles les souvenirs, nous sommes bien, nous sommes loin, et tenus, et tenant, et tendus, et meurtris,
nous avançons, forêts et récits neufs, boucles d’or et d’argent, le geste grave, la main serrée, serrant encore, et encore, ce qui reste de paysage, ce qui reste de transition, des forêts et des montagnes, peuples émus, fureurs absentes, encore et encore, d’une absence au souvenir, rayons tout ici te transfigure,
tu marches, tu es sur le devant, dans l’eau claire, les yeux ouverts, le corps malhabile, je pointe et tu reviens, descendu, pressant le pas, agrafes-tu, ongles tenus, voix étranglée, tu reviens de tes fatigues, tu cherches, tu confirmes le passage, et devant, et ensemble, et sans savoir, et sans retour, corps
déposé, l’âme, en reste-t-il, un poids de cœur et de cuir, du tragique et de l’éphémère, tu renoues, tu encercles, tenu, mordu, tu avances, tu observes pour faire ainsi, aussi la guerre aux évidences, une action, un geste sur un mot, un sanglot, je te retourne et tu avances, ainsi, les fleurs, au vent comprendre,
et tout de tout espérer, tu cherches les âmes et les yeux en ouvrant, en tenant les os et le contour, titubes-tu, ce qui te convient, le vent aux branches.
18 janvier 2023.
Tout espérer, en six haïkus approximatifs
RépondreSupprimer_
Au vent les âmes
larmes et mots aux branches
les os déployés
---
De fer et de feu
de l’ombre au mensonge
contemple le vent
---
Entendre le pas
des souvenirs en éveil
souffrance ténue
---
Paysage serré
forêts et montagnes nues
les peuples émus
---
Corps malhabile
tu marches dans l’eau claire
devant sans retour
---
Âme déposée
tragédie éphémère
sur un mot posée
_