(Ami et Amile et Nicolas),
Incertitudes, repentirs, du vague et du froid, boucheries, les coffres et les murs d’un orage pour l’autre, des vagues, et surtout, entassés et voulus, le rire et les ombres, seulement, avec beaucoup de précision, ensemble et parfaitement, ils sont plusieurs petits enfants, revenons des champs, finissons le jour, à peine, couronne sur la tête, dans le même lit, la main sur le front, cherchés et trouvés, et un plus un et d’autres, ils tournent et retournent entre les draps,
(Ami et Amile et Nicolas),
avec
ferveur découverts, tenus si serrés devant la fin, devant le jour, la
peau les bras, les hanches, tournés et voulus sur le côté, à la ferveur,
détourés, au flanc repris, vagues en remords, ouverts, oubliés, une
main et une autre, du calme, tout ici l’ignore, reste-t-il un peu de
temps pour le repos, pour la vie, ouvertement, des erreurs et du style,
petits enfants touchés, touchantes aventures, serrés et couronnés, la
main passe, tout passe, les erreurs autrement dites, pensées, peaux
effleurées, cœurs ouverts, franchement tout grince, dents et
circonstances, en haut, en bas, le souffle est porté, regard et
espérances, follement osées, tout au regard retournées, couronnes vives,
fronts étreints, la main passe, les dents, quelle amitié, tendrement
petits, pères et frères, au sacrifice, à la candeur, au saloir pour
l’éternité, les doigts tendus, la vie ouverte, reprenant, ouvrant les
yeux, cherchant au saloir, on y parle, on y dort, devant quelle
évidence, on revient compter les doigts,
(Ami et Amile et Nicolas),
compter les fronts, sur ce qui reste, quelle amitié et quelle histoire, proches aimés, prochains aimants au sacrifice, tendrement descendus au saloir, un bain en grand, tournent, retournent, reprennent le cours, le sacrifice avancé, flottant au sang, au front les couronnes, trois doigts comptés et un regard, encore, aimé, encore, aimants, le réveil : j’ai bien dormi, et moi aussi, trois doigts, je croyais être en paradis.
10 février 2023.
Encore un très long poème Qui nous tourne et retourne la peau et les os Entre le drap linceul entourant la jambe du jambon pendu au plafond
RépondreSupprimerUn très long poème en prose qu'on ne sait sur quels doigts conter Mais l'on y croit et à la fin on le reprend :
certitudes incertaines /"un orage pour l'autre" /tours et détours
de commencements/ qui n'en finissent pas