(l’exil, je te revois, l’exil),
puis-je, pourquoi pas,
(l’exil, je te revois, l’exil),
du cœur le maintien, à la confiance, au-devant, on se comprends, puis-je être aux combles, l’espérance, au plus haut : la couche et la sous-pente, le galetas, les bottes épinglées, renouveau, un cercle, rencontres, une question de serrage, tourmenté, déposé, du feu, des étoiles, chaque vallée, chaque montagne, à élever, à abaisser, je suis au contact, devant, au plus juste des émotions, tu te reposes, tu tends le pied, boucles, éclats, un assaut, un revers, des cris, le frisson, je tremble, tu reviens, tenu, silencieux, tu es agité, tu bascules,
(l’exil, je te revois, l’exil),
en liberté tu cherches, tu es attendu à l’éclaircissement, au plus loin, extrêmement, s’il se pose, s’il se définit, si tu retournes, pied posé, tendu à la poussière, au sol un monde de vermines, plusieurs fois, longuement tu tournes sur la route, tu tiens, tu racles le sol, la poussière, les phrases accumulées, les signes, fleurs étalées, draps et serviettes, je te revois, tu te retournes, en brossant, en ployant, une accumulation de griffures, la peau grattée, le cœur, il te reste à décider, épanoui ou enfermé, des visages, étoiles sur le côté, sur la colline, je ne tiens pas, je tourne, tu devines, un fracas, un retournement, devant, après, puis-je te dire, il ne reste que l’innocence,
(l’exil, je te revois, l’exil),
de plus loin, de reste et de côté, on reprend, riant, tournant, repris, figurant des ombres, des doutes, je te revois, tu me considères, je te suis, je te vois, tu me cherches, de proche en proche, sur le côté, en gravant, je tourne, tu me revois, pied posé au sol, à la poussière, de proche en proche, nous nous portons, tu tiens, tu racles le sol, la poussière, les phrases accumulées, les signes, fleurs étalées, chaque vallée, chaque montagne, pour élever, pour abaisser, je suis au contact, devant, au plus juste, fermement.
08 mars 2023.
Au cœur
RépondreSupprimerl’espérance
sous le feu des étoiles
émotion et silence
là-bas
la liberté
sous la poussière
des pas accumulés
cœurs grattés
peaux griffées
derrière les collines
l’innocence est rattrapée
plus loin encore
des ombres en colonnes
des corps côte à côte
avancent vers l’ailleurs