(la haine et le mépris)
Las, s’ajoutent, des envies, une affaire de sang et de massacre, je hais, je tourne, tu trames et tu contestes, et quel contraste, et quelle suffisance,
(la haine et le mépris)
L’abandon, des reprises, on se demande, on entrevoit, on récupère, tu tournes et tu t’obstines, sans faire et sans écho, des traverses et des angoisses, tu parles d’émotion, tu tiens sur la question, faut-il entendre, tout retenir et se surprendre, j’en suis à inventer, j’en suis à tout reprendre, compter et dire, il faut décider, il faut écarter toutes les branches, et traîné, et traînant, au sol et sous les arbres, tu effaces et tu effranges ce qui reste de candeur, le rouge et le blême, la vertu et la mémoire, il faudrait pourtant tout oublier, confondre et retourner, tu es de l’infini, tu es du souvenir, il te reste à compter, il nous reste à comprendre, encore, et encore, on plante, et on accumule, je tiens, tu avances,
(un sourire et un aveu),
La vie à son partage, le calme et les rochers, il reste à compter les vallons, il est une évidence, l’espoir est vivant, et à vivre, vivre, depuis la saison et au calme, et à la soumission, il te revient le goût des cadavres, tu en appelles au massacre, depuis ce qui devient, devant ce qui écoute, du plus et du solide, tu hais, tu tournes devant, et comprenant, on se demande, on interpelle, et comprendre, et avancer du plus au plus, et des branches aux planètes, tu demandes, tu obtiens, et ceci se prenant, et se donnant du rêve et du solide, massacre et sang, feu et cendre, je te donne et tu écoutes, tu vois, il se comprend, il entasse,
(et un amas et un front),
Les feuilles étalées, nervures au soleil, on demande, on tire, on comprend, je te donnerais bien ce qu’il faut pour attendre, et tendu et connaissant, tu suis ce qui reste à comprendre, on affiche, on reprend, et tout au soleil, nervures étalées, ils passent, ils passent et entre les murs, et derrière les affiches, la main passe, la caresse tient, le vacarme prend, il se demande, il se dirige, et en premier, et au retour, il questionne l’éternité, la vie aux branches, les yeux ouverts, et les heures, et un amas et un front, un sourire et un aveu, la haine et le mépris, la main et les feuilles.
02 mars 2023.
RépondreSupprimerLas
il est
il tourne
en abandon
il récupère
il s’obstine
entend et
invente les branches
sous les arbres
il effrange la candeur
infini
souvenir
encore et encore
un sourire
il partage la vie
le calme sur le rocher
vallons
en évidence
vivre
vivre encore
il écoute
le solide
les branches aux planètes
rêve de cendre
de feuilles nervurées
soleil du matin
dans le ciel azuré
sa main caresse tendre
cette minute d’éternité
yeux ouverts
un aveu
il est dans le secret