vendredi 18 août 2023

(la haine et le mépris)

(la haine et le mépris)

Las, s’ajoutent, des envies, une affaire de sang et de massacre, je hais, je tourne, tu trames et tu contestes, et quel contraste, et quelle suffisance,

(la haine et le mépris)

L’abandon, des reprises, on se demande, on entrevoit, on récupère, tu tournes et tu t’obstines, sans faire et sans écho, des traverses et des angoisses, tu parles d’émotion, tu tiens sur la question, faut-il entendre, tout retenir et se surprendre, j’en suis à inventer, j’en suis à tout reprendre, compter et dire, il faut décider, il faut écarter toutes les branches, et traîné, et traînant, au sol et sous les arbres, tu effaces et tu effranges ce qui reste de candeur, le rouge et le blême, la vertu et la mémoire, il faudrait pourtant tout oublier, confondre et retourner, tu es de l’infini, tu es du souvenir, il te reste à compter, il nous reste à comprendre, encore, et encore, on plante, et on accumule, je tiens, tu avances,

(un sourire et un aveu),

La vie à son partage, le calme et les rochers, il reste à compter les vallons, il est une évidence, l’espoir est vivant, et à vivre, vivre, depuis la saison et au calme, et à la soumission, il te revient le goût des cadavres, tu en appelles au massacre, depuis ce qui devient, devant ce qui écoute, du plus et du solide, tu hais, tu tournes devant, et comprenant, on se demande, on interpelle, et comprendre, et avancer du plus au plus, et des branches aux planètes, tu demandes, tu obtiens, et ceci se prenant, et se donnant du rêve et du solide, massacre et sang, feu et cendre, je te donne et tu écoutes, tu vois, il se comprend, il entasse,

(et un amas et un front),

Les feuilles étalées, nervures au soleil, on demande, on tire, on comprend, je te donnerais bien ce qu’il faut pour attendre, et tendu et connaissant, tu suis ce qui reste à comprendre, on affiche, on reprend, et tout au soleil, nervures étalées, ils passent, ils passent et entre les murs, et derrière les affiches, la main passe, la caresse tient, le vacarme prend, il se demande, il se dirige, et en premier, et au retour, il questionne l’éternité, la vie aux branches, les yeux ouverts, et les heures, et un amas et un front, un sourire et un aveu, la haine et le mépris, la main et les feuilles.

02 mars 2023.

1 commentaire:


  1. Las
    il est
    il tourne
    en abandon
    il récupère

    il s’obstine
    entend et
    invente les branches
    sous les arbres
    il effrange la candeur

    infini
    souvenir
    encore et encore
    un sourire

    il partage la vie
    le calme sur le rocher

    vallons
    en évidence
    vivre
    vivre encore

    il écoute
    le solide
    les branches aux planètes
    rêve de cendre
    de feuilles nervurées

    soleil du matin
    dans le ciel azuré
    sa main caresse tendre
    cette minute d’éternité

    yeux ouverts
    un aveu

    il est dans le secret

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