mardi 29 avril 2025

je te sonne

Tu rages je comprends il reste 

Des années tout est étrange 

Tout revient entendu au plus haut 

 

Entendu perdu je te sonne 

tu me comprends Les mots reprennent 

l’escalier tu l’as monté au retour 

 

La conclusion manque je recommence 

Tu réponds je suis encore ici j’attends 

Heureusement toujours tout est en vie

19 janvier 2024.

samedi 26 avril 2025

le vent te souffle

Peu importe ce qu’il reste du froid 

dans le vent La vie coule des doigts 

Je te dis engourdis sur ce qui nous 

 

ressemble Je te tiens tu me donnes 

des éclairs de feu Dans ton sourire 

tu manques tu ignores Je tourne 

 

tu reposes Cœur mémoire jardins 

perdus Années oubliées il reste 

un peu de froid La vie coule tu restes 

19 janvier 2024.

jeudi 24 avril 2025

sources de sables

Je me demande demandes-tu 

Ce qu’il reste des dunes : sables 

Poudres noires des montagnes 

 

Sources au froid et devant 

Tu trembles nous sommes unis 

Je traverse la vie tu me donnes 

 

Je penserais souffrances multiples 

Et fausses à rêver sans attendre 

Tu le dois poudre de montagne 

19 janvier 2024.


mercredi 23 avril 2025

Je suis rendu

À dire à faire pour causer 

Pour compliquer pour tenir 

Entre les doigts le câble 

 

Je tire la balance tu cernes il se passe 

Que nous arrive-t-il je prends la direction 

Tu tires la dérive le filin ce qu’il en reste 

 

De sacs en cordes de rires au trépas 

Tu osais le tréfond à comprendre 

Tu tournes avant l’épuisement

18 janvier 2024.

Retour, en capture

Vie pour le retour 
le rire des oliviers
et la fin des outrages

oiseaux du monde
et fleurs naissantes
grâce des branches

Maria Dolores Cano, 23 avril 2025 à 09:42.

samedi 19 avril 2025

en capture

Obscurément tu entres tu lances 

Cordons de vie : loin pour le retour 

Si près tu en conviens je finirai 

 

Sous les oliviers les peupliers argentés 

De rires en retenues de choses indicibles 

Des personnages aux pied changeront 

 

La finitude les outrages en capture

Les banches les oiseaux un monde 

Vivement la grâce avec cette éternité 

                                                         18 janvier 2024.


Retour, les yeux débordent

au bord 
du tremblement
suivre le chemin

en pointillé
jour après jour
marque du temps

les mots sont jetés 
sans bruit ni fureur
une consolation

la vie avance
trace ses sillons
le temps est notre

Maria Dolores Cano, 19 avril 2025 à 09:32.


jeudi 17 avril 2025

les yeux débordent

Du bord au tiers au tremblement 

Cela avance je suis ton chemin 

Tu marques l’espace entre les jours 

 

Les mots lancés le bruit la colère 

Nous sommes qui nous tourne 

Devant ce qui tient ce qui console

 

Je suis au travers vie avancée 

Chemin parcouru de loin en loin 

Le temps nous concerne un peu

                                                                                      18 janvier 2024.

Retour, le transport

Sable et cailloux
sous les doigts
la peau des arbres

heures amassées
temps retrouvé

vie simple et paisible
pain dans la bouche
au quotidien

Maria Dolores Cano, 17 avril 2025 à 10:13.


le transport

Les troncs le sable sous les doigts

Les cailloux le complément 

La route longue ce qui te contient 

 

Ce que tu reçois en dire en faire 

Des monceaux sous les arbres 

Le temps vers les heures oubliées 

 

Je te regarde simples nous vivons 

Tu revois tu décides ils sont ici 

Farines à peser langues tournées 

18 janvier 2024.

samedi 12 avril 2025

nous sommes là

Au bord au drame 

Chemins routes à comprendre 

Au calme pour trouver tu enjambes 

 

Tu tiens tu respires 

Nous sommes avant les yeux 

Devant nous sommes loin 

 

La terre tremble tu es agité 

Oh pour crier pour entendre 

Je ferme les yeux je t’oublierai 

18 janvier 2024.

Retour, en cherchant

Les objets prennent la parole 

ils consument le corps des mots
figures absentes du fil tendu

nous avançons sur la trame
pas à pas nous irons là-bas
entre pleins et déliés 

mains ouvertes paumes au ciel
la force nous entraine à la cime
les arbres ouvrent le jour

Maria Dolores Cano, 11 avril 2025 à 10:52

lundi 7 avril 2025

en cherchant

Des objets tu cherches les causes 

Choses figures tout prend parole

corps vivants les mots Tu restes

 

Je te soigne tu avances 

Je te décide nous irons loin 

Vraiment de boucles en boucles 

 

Tenu les mains ouvertes je te reçois 

tu me conduis nous allons Force à force 

Le jour avancer aux arbres sans trembler

18 janvier 2024.

Retour, tout contre


cordes tendues 
câble ou filin 
_____ courroie 

symbole inutile 
parole gagnée 
nous y sommes 

monde inversé 
pierres alignées 
sable déserté 


paupière incolore 
doigts résignés

Maria Dolores Cano, 07 avril 2025 à 11:03.


tout contre

Pour qui tendue tiens-tu la corde 

Câble de circonstance filin tu tires 

À la croisée courroie tu tiens 

 

Les branches : symbole perdu 

Parole retrouvée j’avance tu devines 

Nous sommes au-devant tournes-tu 

 

On devine le monde renversé 

Les pierres au chemin : reste de sable 

Sous la paupière enfin ôte tes doigts

17 janvier 2024.

vendredi 4 avril 2025

le reste en avance

Au monde des enfants 

Les hommes sont perdus 

La vie sur le côté en chemin 

 

Tout perdre restent en ombres 

Les joies les rayons en silence 

tournent Comprends-tu nous sommes 

 

À la rencontre de larmes de saisons  

De fils d’or de laine argent perdu 

Souvenir seul un oiseau sous les arbres 

17 janvier 2024.

Retour, quand contre mont


Agneau du silence 
et de confiance 
par mers et monts 

je suis - je vais 
tu es - tu vas
vifs encore 

il reste l’ombre
sous le drap
agneau perdu

Maria Dolores Cano, 04 avril 2025 à 13:50.

quand contre monts

Agneau Dieu pour maître
Silence par confiance je tourne
Tu enlaces mers ou monts

Sans rien additionner je suis
Ici tu es cela nous sommes
Vifs encore sans crier en garde

Je veillerai sur ce qui reste d’ombres
Doublures soie satin sous le drap
Agneau de laine crue fils perdu

17 janvier 2024.

jeudi 3 avril 2025

la sincérité

Si le silence domine si la vie
Ouvre je pars tu conviens
Nous serons ensemble pour le reste

: je te donne Reviens sur les histoires
La courroie le mât lié les symboles
Deux plaques striées je te donnerai

Le change pour le reste les mots à croire
Le charme les démons étrangement
Nous sourirons devant ce qui reste

17 janvier 2024.

mardi 1 avril 2025

dans la clarté sur la pente

Si ce qui se détend si ce qui
toujours se soupire Nous voit
La nuit le jour cœurs ouverts

machines À l’œuvre dépendre tenter
renouer si ce que je reçois Semble
ce qui s’honore Nous irons par les airs

: tendre à la sincérité Je te veux
Tu me dois nous sommes au-devant
Le jour commence nous sommes

17 janvier 2024.

Retour, d’un contre

À contre-jour
la vie s’invite
heure sombre

comprendre
pour effacer
ce qui vibre

tu cherches
la rencontre
nous irons

Maria Dolores Cano, 01 avril 2025 à 10:23.

d’un contre

Au contre-jour d’une ombre
À ce que l’on pense une  
Heure pour tout ce qui vit

Je tourne tu comprends
On efface son écho tout
tient : que rien ne vibre

Je te cherche tu défends
Je suis à la rencontre te vois-je
Jour tombé nous irons nous serons

17 janvier 2024.