lundi 1 septembre 2025
chemin encombré
Que rocs que cailloux que certitudes : comprends
Je détiens tu cernes je déploie la vie ses apparences
Le mystère pour dire ce qui est à entendre je tiendrai
La poussière du chemin les ornières un reste de boue
Les titres les légendes vert ou rouge en hachures
Paniers oubliés la vie en apparence la forces de l’ombre
Tu tournes je déploie il te reste la boue du chemin
Le point extrême les eaux abandonnées au confluent
La terre la mer le poids des rides les choses étrangères
06 février 2024.
Retour I, des larmes sur le fil
IL RESTE DU LINGE
Dans le désordre du linge de ma couche
Je couche ces quelques lignes
Dont je fais aussitôt le deuil
Car tout simplement et bêtement
J’ai perdu la page de mon carnet
Où je prosais ces quelques vers
Un dieu malin me les aura cachés
Dans le maquis des phrases
Qui sans compter les heures
S’additionnent dans ma chambre d’écriture
dimanche 31 août 2025
des larmes sur le fil
Tu comptes cailloux fleurs feuilles grappes
Tu donnerais les branches sans oublier
le gravier des chemins Les heures composées
tu déposes je détourne Tu suivrais encore
les regards tien ou mien sans conséquence
Des heures à tenir au fil des étoiles tu reviens
Chemin suivi ceinture délacée encore sur le poing
tout perle un peu la rosée en chemin peut-être
Les rires détendus ceintures oubliées il reste du linge
06 février 2024.
Retour, à propos, retour en grâce
Retour en grâce du stylo qui écrit tout seul sur la grande page de nuit dans un temps qui paraît continu mais qui qui est fait de sauts et de gambades je ne sais ce que je vois en l’écrivant sans savoir toujours ce que j’écris ce que je crée j’ai fait un dessin à la craie sur un grand tableau de cuisine à côté duquel ma petite fille Alice qui aura 1 an dans 22 jours prend ses repas à pleines mains s’embarbouille et en rit de plus belle au 23 Perrers Road in London à London allons donc pêcher la crevette dit la chanson qui faisait sautiller la pétulante Pétula Sally Owen Clarck née le 15 novembre 1932 le but de cette page est de montrer que les faits en tant que tels contribuent à promouvoir leurres et illusions l’expérience de l’écriture sur le papier au format A4 horizontalement permet un resserrement de l’instant dans la mesure où étant donné que vu que puisque en parlant ainsi au papier ma main que Nature a fait devenir vieille reprend une certaine oisive jeunesse
Anonyme *30 août 2025 à 21:29.
* Je ne pense pas me tromper
samedi 30 août 2025
à propos
Tu tiens la nuit porte libre enfin au calme
Je deviens tu cernes nous sommes devant
À l’entrée les heures dépassées le silence
Tiens-tu la cadence écoutes-tu le combat
tu tournes je deviens tu cernes avançons
Nous serons au pas tout nous est compté
Battements cœur enjambé cercle de feu
Joie impossible je te suis tu me comprends
De temps en temps un retour tout à propos
02 février 2024.
retour, sans grades
Ardue est la beauté au flanc des roches brunes
elle vient à nous par les sentiers de l’aube
nos cœurs sont grains de soleil sous la canopée
l’espoir est un signe tracé sur la pierre
un rêve de lac entre les terres arides
une goutte tombée d’un ciel limpide et sage
il nous reste l’odeur des feuilles entre les pages
cette simple écriture venue d’un monde sans âge
où la faune et la flore délivrent les images
vendredi 29 août 2025
sans grades
Achevé sans grades je pense tenu
Sans recours d’une histoire pour rire
Des cœurs en guerre tu avances es-tu
À la conquête tu viens la trace tu tiens
Un panier poignée pleine récolte abondante
Des heures pour donner des branches à tenir
Il te reste les feuilles à compter une à une
Je te vois tu reviens fruit encore en chemin
Pour les insectes petites choses petites vies
02 février 2024.
mardi 26 août 2025
à reconnaitre
La vie le reste tout est demande tu suis
Je reste je reprends nous sommes avancés
Tu tiens la force genou poitrine pied tendu
On demande à la porte je tiens le reste
Elle est ouverte au fond tout est sombre
Plus de sens plus de lignes si tu tournes
Tu grandis il te reste des heures pour sourire
Jour venu ciel détendu de roses de jasmins
Parfums à reconnaitre silence pour longtemps
02 février 2024.
lundi 25 août 2025
Retour, vallons forêts
Soutenir l’heure
quand le jour filtre
entre les paupières
le temps d’un rêve
figures étranges
le jour se lève
parle à la rose
le cœur battant
dans l’aube claire
rougit le ciel
chemin de braise
prendre l’instant
dimanche 24 août 2025
aux marches
On se demande je te soutiens tu arrives
Il reste de la force tu cherches le courage
Temps accompli je rage rêve inventé
De plomb de figures ensuite je te tiens
tu demandes Un jour nouveau vraiment
Cela est-il possible l’affection tourne
La rivière est profonde tout irait boire
Je l’entends : tu le devines j’en rougis
Pris les chemins : tout était rose au fond
02 février 2024.
jeudi 21 août 2025
vallons forêts
Oh laisse tourne pleure rêve
suspendu Je tremble tu entends
Souffrons au temps je pense la vie
On comprend il ne reste rien
Si encore je tremble tu entends
Je supplie les branches les feuilles
On avait oublié le chemin : entrons
Tu penses je suis en route liens tendus
Joies détournées le bleu dans l’air la vie
02 février 2024.
lundi 18 août 2025
à voir
Si je comprends ils battent les mains
Les pieds la campagne comprenons
Tenons : ils se ressemblent je cherche
Tu trouves nous sommes le sacrifice
Pieds tenus la vie avance tu cherches
: les feuilles le soleil tourne je te vois
Tu le veux nous au sommet l’arbre
Le plus grand la montagne la guerre
Sans éclat nous mourrons je comprends
02 février 2024.
samedi 16 août 2025
Chanson 2
Ce qui est reconnu ce qui nous délivre
Le bien tombé la voix qui monte le calme
Les débordements ce qui nous lancerait
je ne sais tu le comprends Nous dérangent
le pas de côté les entorses le chemin perdu
Tout tremble je te suis nous allons devant
Nous sommes mousses cailloux il faut dire
Ce qui ajoute de grâce de tourment la vie
L’allure monts bois rameaux de certitudes
31 janvier 2024.
vendredi 15 août 2025
Chanson 1
Tout ce qui entrera nous le verrons
ensemble sur le pont Machines
au départ devant la joie quel effort
Les sentiments le trouble tu es joyeux
Je m’interroge nous sommes au retour
Nous verrons loin le chemin en silence
Nos efforts tu combats je pardonne
Nous serons là nous tiendrons il faut
Nous lancer il faut comprendre la vie
31 janvier 2024.
jeudi 14 août 2025
sur les branches soir venu
J’espère or tu y penses
Nous sommes à la rencontre
Depuis les jours donnés
Perdu tu reçois tu tiens tu tournes
Nous sommes le calme qui vient
La tourmente qui tient les feuilles
En retour les oiseaux à genoux
Pierres blessées : ce qui tremble
Le sang la peau les oiseaux perdus
31 janvier 2024.
mercredi 13 août 2025
la douleur
S’en prendre à reprendre à fouler
le sable l’herbe le sol perdu : Arbres
retranchés du reste pour entendre
Des joies des serments tu viens
Je te regarde nous sommes enfoncés
Peau ou fruits ou rires ou larmes
Tu parlerais encore de lamentations
je tiens tu récites les choses tendres
entendues par les pauvres gens
31 janvier 2024.
mardi 12 août 2025
Légende 2
Au pays tu trembles infiniment corps
sans nom Cuir ou écorce crin à broder
tambours ou flûtes je suis tu es : Nous
sentirons le renouveau : Ver sacrum
la constance tu étreins je regarde nous
allons en avant sur le seuil Malgré tout
arrêtés enfin sans règles devant toutes
choses dites ou vues aggravées Reste-t-il
des épreuves Je te tiens au courage
31 janvier 2024.
lundi 11 août 2025
Légende 1
Il se réserve il se comprend contiens-tu
Entends-tu aux heures sombres les oiseaux
Au passage les fleurs au bord du chemin
Sauge sauvage tu chantes la vieille histoire
À mon enfant pour s’y blottir : je te vois
Tu comprends je tourne tu caresses
Il faut en coin au monde des lieux
Aux enfants pour s’y blottir on entend
On comprend : les fleurs fleurissent
31 janvier 2024.
vendredi 8 août 2025
cela coule de source
irions nous Dites je te pense :
Tu réponds nous sommes entourés
Le cœur les yeux les branches
Dehors le vent sous les oiseaux
La joie immense dites : nous allons
nous tenons Je te cerne tu suis enfin
Pour quelle cause pour tourner
Pour semer il reste du grain
Moulin perdu paroles envolées
30 janvier 2024.
lundi 4 août 2025
sur nos épaules
Sourire les fenêtres ouvertes
Tu penses libres tu tournes
un reste de brise petits nuages
En arrière : œil perdu tu me gardes
Tu tournes je tiens le pied au cœur
corps penché source profonde Si tu
entends si tu me vois je fermerai la porte
Tu seras endormi comme tout te tiendrait
Cherches-tu le calme la fraicheur descend
30 janvier 2024.
jeudi 31 juillet 2025
y
Attendus on trouve le chemin : espérez
sans voix oubliez sans histoire Enfermés
très loin je les tiens Tu me trouves nous
y sommes retenus encore Étendus ô sac
ô corde trouvez-moi Cœur abandonné fil
du souvenir Un moment ton ardent désir
dit devant ce qui est nu Pour nos prières
ô jours obstinés griffures Âmes sans vie
chocs précis rendus tout me frappe ainsi
30 janvier 2024.
Retour, ou III
"Je te sers tu suis la vie à la trace"
Lignes ignorées
Traces uniques éphémères
Reprises de pensées
qu’on avait oubliées
.Après huit jours de balades
Je retrouve mon pieu
Où je prose cette ballade
Mes manies d’écriture
Après un premier somme.
Je retrouve en somme
L’éphémère quotidien de ces nuits
Où nous rêvons éveillés
Cherchant obstinément
Les mots pour dire
Nos brèches d'incertitudes
mercredi 30 juillet 2025
ou III
Je comprends nous sommes à la place
Des certitudes au détour je tiens tu fermes
Le matin vert ou blanc sur la table sur le fil
Avec les heures éblouissantes je viens
Tu viens revenons ensemble d’éblouissements
en éblouissements Tu fermes les yeux tu ouvres
aux miracles entre les cils le rêve la peau
tracée brun ou rose Je te suis tu sers la vie
à la trace Tu tiens la cause des jours heureux
29 janvier 2024.
mardi 29 juillet 2025
ou II
Visage pour visage et brillant
attendu Tu cernes je reprends
sommes-nous allongés cœurs offerts
fortune incertaine Il remonte tu reprends
des fils verts blancs sauterelles haricots
Je te donne tu comprends tu tiens en toi
tu cherches la chanson encore ou tout mon
encore Tout mon cœur insecte vêtement
vert blanc je me suis condamné au bonheur
29 janvier 2024.
vendredi 25 juillet 2025
ou I
Au choix tu regardes : ou donné-je
Il me reste une larme au coin du sourire
Un plan les outils le travail les idées
Installé le serment te domine Les
maisons le matériel les mains dans les
joues : Il te désigne celui qui a les poches
crevées : bien fait aux générations Un compte
rendu aux heures à venir Je te cède tu remontes
fils de coton larmes de soie poche trouée 29 janvier 2024.
Retour, d’un beau mystère
Nous sommes
feuilles pliées
sous le soleil
oiseaux retrouvés
au regard clair
sous la pierre
Au loin le visage
des jours passés
mélancolie
la vie devant
le soleil répand
ses rayons d’or
sur le rivage
les vagues
incessantes
Regard bleu
du ciel étoilé
le sable dort
les mots
sont des étoiles
un souffle de lumière
miroir de l’ombre
mémoire des ans
tu veux le monde
Feuilles et cailloux
le temps compté
la peau frottée
jeux de l’enfance
les billes brillent
au fond du trou
tout recommence
tout est à voir
derrière le mur
Dire au soleil
la joie de l’âme
le poids des mots
le jour d’avant
tu fripais les mots
et tordais les phrases
tu t’accroches
aux branches du passé
et disperses le temps
jours sombres
une confusion
souvenirs vagues
tu fais et tu défais
le vent tire le fil
sur l’autre rive
tourbillon de feuilles
et d’écorce arrachée
l’appel de l’air
jeudi 24 juillet 2025
d’un beau mystère
1
Nous sommes ma pierre
mon talent On cherche
le grand élan les feuilles pliées
les voiles volent sous le soleil
tu tournes vent tu comprends
les oiseaux on cherche on trouve
le regard sur la peau l’air
le visage qui fut qui n’est plus
ton talent sorti de la pierre
2
Au loin de ce qui cherche
pour Après dire la mélancolie
la ferveur Belles choses le jour
au soleil La vie en soi tu plonges
tu écoutes Nous sommes au regard
des rayons sur la peau Le trouble
le retour sac ou ressac incessant
la vie sur le rivage Vois : tu entends
nous sommes en avant : la vie croisée
3
Comme on disait animal je te tue
Tu feules tu te tourmentes devant :
beaux regards sous le ciel étoilé
tourne précieux Force considérable
La lumière accentue chaque mot
souffle ceinture muscles : tension
Tu imagines je demeure nous sommes
en miroir Nous changerions de côté
Tu resterais pourtant ombres en mémoire
Comme nous disions je tiens
Tu commences il faut compter
les feuilles frotter les cailloux
éloigner le malheur tirer les billes
Le sac est vide tu cherches maintenant
je couvre je comprends une affaire
En principe dire les commencements
pour entendre ce qui est à vouloir
Comprendre pour arracher le lierre des murs
Comme si nous disions au soleil
chaque visage compte Tu affirmes
lisse la lettre tu tiens les mots
Au transport tu présentes le jour
tu envisages la réponse Tu tiens
: seuil à fouler les rires entendus
Avant veux-tu tiens-tu les branches
les fruits les feuilles au vent sans rien
disperser Tu montes nous entendons
envoi
Pour tenir l’obscur séjour
En lieu ce qui est confondu
Au plus profond le souvenir
Surprenantes intentions : défaire
avouer tout Je te suis tu entends
Approche le vent te manquerait
Les tourbillons les ombres soutenues
Les feuilles oubliées branches écorcées
comme aussi : L’idée d’un beau mystère
28 janvier 2024.
mercredi 23 juillet 2025
mardi 22 juillet 2025
vendredi 18 juillet 2025
la vue à l’infini
Sans attraper les eaux passantes : Les mots
arrachés les feuilles au détour en grâce Repos
de rires étouffés de frissons sous la langue
Dans le cœur surtout au lointain dans la peau
Tu demandes des confidences : dites-moi
les secrets Donnez-moi votre regard de feu
De parfums d’écorces de charme écrasés
Tu demandes ce qu’il nous reste de morsures
Entre les deux sans rien en faire je demande
27 janvier 2024.
mardi 15 juillet 2025
à la suite
Devant ce que tu ignores au-delà
: la vie pour être sa présence
Derrière à la suite les yeux ouverts
Tu reprends le sel le sucre les vagues
Au calme à la suite que donné-je
La paille sur le souffle frissons assurés
Nous sommes aux premiers jours
Je tremble tu prends l’air à la suite
Nous sommes aux premières lueurs
27 janvier 2024.
vendredi 11 juillet 2025
pour
Et le faire je suis pour tout en dire
À ce point tu tournes sur toi-même
La vie dans nos yeux au loin si tard
Les ombres dans le cœur les fractures
Tu tiens on aime à dire je suis sur tout
Tu tiendrais je monte à la source irais-tu
Pour le bonheur des heures tendres
Pour le pays il faut un calme espoir
Pour la vie on tourne au lointain
27 janvier 2024.
Retour, sur le pied
Je nous vois
attraper
les fleurs
je te suis
pour dire
pour nous
tu surmontes
les pierres
la trace
cœurs épris
jeudi 10 juillet 2025
sur le pied
Je tourne veux-tu en finir je nous vois
Entendre comprendre souvent attraper
Les fleurs dans le froid le sel sur le pied
En route je suis glacé surpris je te suis
Tu me demandes pour y être pour dire
Pour nous je tends tu te recommences
Tu surmontes les images oh je te veux
Nous ferons le tour pierres ou branches
Pour reprendre la trace de cœurs épris
27 janvier 2024.
Retour, sans mémoire
Jambes et bras comptés
pour une saison en enfer
où la parole est de pierre
jambes et corps détachés
pour une fleur écartelée
où la vie est ignorée
je tu il aux yeux cernés
mains surpassant les rêves
en une voie lactée comblée
mardi 8 juillet 2025
sans mémoire
Pour ce qui compte jambes ou bras
saison d’ombre saisons des mondes
parole discours longs pierres calées
jambes dures tu tiens tu tires corps
écartelé tu soignes le reste : fleurs
qui tournent la vie à le comprendre
je veux tu me dois je te cerne enfin
la main sur le dos dépasse les rêves
tout est sur la voie lactée un comble
27 janvier 2024.
vendredi 4 juillet 2025
tout nous cherche
Ombre si tu t’éteins tu tournes aussi
Ou que ce soit d’ici pour la nuit noire
jours perdus je tiens Nuit éteinte : fin
Tu t’embarrasses tu t’éteins tu te tiens
Le devons-nous tenons nous souffrirons
Le reste les heures plombées : l’instant
Si loin de tout nous restent les ombres
Pour comprendre le sel : leurs images
Pour l’ambition : rires du tremblement
27 janvier 2024.
lundi 30 juin 2025
Que dire
Nous irons sur le tard du jour voir
Les Etoiles au ciel : tu avances tout
monte un peu Tout descend
je tourne Les yeux au bout des doigts
Je vois les regrets sur une épaule
Oh comprendre ces histoires
Tout attendre les animaux les branches
Devant la porte tout s’arrête je te tiens
Tu me vois enfin comprendre
25 janvier 2024.
Retour, Diane
aux branches
les oiseaux songent
sombres parfums
promesses à la lune
les nymphes invitent
la chaste Angélique
tout est si rouge
aux doigts du silence
la paume du mystère
samedi 28 juin 2025
Diane
Nous sommes aux arbres aux branches
aux oiseaux rameau tu songes : les pins
Que reste-t-il de sombre : les parfums
Diane impitoyable je te vois : ce qu’il faut
pour avoir l’air pour Penser sur le fond
Au vallon : en retour chiens ou chasseurs
Tout est deviné rouge téméraire tu tiens
aux doigts Un rameau de pin noir : silence
Faut-il te penser te faut-il sentir : mystère
25 janvier 2024.
jeudi 26 juin 2025
la serrure
Pourtant bien tard avec le quand même
Nous sommes enflammés nous cherchons
Des pommes aux pommiers suspendues
Pourtant aux portes tu vois les coulures
Tu continues ailleurs nous sommes grands
Au plus haut la confiance la force à venir
Je suis serré sur ton chemin tu tiens la clef
Raison perdue et diffuse je veux le dois-tu
Nous irons plus loin entendre le quand même
25 janvier 2024.
Retour, des doigts
mémoire
des images
et des cœurs
le doigt dit
et compte
les apparences
le miel coule
il est le jour
sur la branche
lundi 23 juin 2025
des doigts
Sur ce qu’il te reste de mémoire
désignons les images : je te dois
un compte très précis des cœurs
Le doigt pour apprendre à composer
Je siffle nous viendrons pour compter
Accepte les apparences pour y aller
Le miel coule la vie reprend et le dire
De branches en branches l’acceptes-tu
Nous sommes nous allons avec force
25 janvier 2024.
Il compte les cailloux sur les feuilles de la vigne
il donnerait les branches aux oiseaux de passage
l’herbe des chemins et les heures sans repos
il dépose son fardeau dans un coin de mémoire
son regard est de brique – un poème princier
un oiseau-flamme et sans gamme au fil des étoiles
sur son chemin d’errance il embrasse les saules
tout perle de rosée – son baiser goutte rose
sur le fil à linge claque le rire des enfants
Maria-Dolores Cano, 01septembre 2025 à 13:41.