samedi 13 décembre 2025

tremblant II


Oh vivre sans trembler courir sur l’herbe les pieds mouillés 

Tu sens au fond du cœur des sifflets des ombres de noirs 

sentiments : le risque Tu cours il te reste vraiment le danger 

 

Le cœur énorme la bouche amère tout crache tu devines 

Il te resterait le désespoir tu avances tu tiens il nous offre 

le sacrifice Cœur immole-toi tourne au puits sans fin : il reste 

 

des souvenirs Les toits les tuiles la neige sous l’ardoise 

pour vivre pour trembler de froid ou d’oubli La terreur sur la route 

la marche sans raison Je te dois tu me tiens : le cœur siffle 


21 mars 2024.

Retour, tremblant I

tout avance 
tout fourmille 
tout porte la douleur 

tremblant
tu reviens 
d’un monde oublié

eaux noires
peau griffée
nous reste le souvenir

je t’attends

vendredi 12 décembre 2025

tremblant I

 

Soupirez, écoutez, fendez le sel le savon - tout avance 

Je ne te retiens pas tu cherches tout fourmille ici 

Petits regrets, insectes sans voix, tout porte la douleur 

 

Tu tiens le sacrifice nous avançons tremblants, nous ne tenons 

plus rien - Le grave, le défaut, la peur : tu reviens des enfers 

Un monde oublié, une rivière obscure, je te dois tu m’entends 

 

Je te veux - tu comprends les eaux noires - corps tremblant

Griffes sur la peau nous irons loin encore je t’offre les souvenirs 

La vue le goût tu sens : touche-moi je t’attends enfin pour revenir


21 mars 2024.

jeudi 11 décembre 2025

On oublie II : Un souvenir


Un souvenir une pliure les choses oubliées rendues 

Perdu tout te retient tu soupires tenons nous fermons 

Nous marchons route perdue la joie sans attendre la vie 

 

Les choses scandées les miroirs tu y tiens tout serait perdu 

tu penses : le fond du ruisseau s’est réfléchi Tout sur tout et

les choses : on se penche tout y contribue Les veines de pierre 

 

les chemins tracés tu reviens sur les sources La joie de tout 

comprendre je suis posé au centre du bonheur Attire le présent 

dénoue les ligatures Le monde à son sommet : y penses-tu 

20 mars 2024.

Retour, On oublie I : Un sacrifice

Comprendre le sens du partage 
au fond de chaque veine bleue
lorsque le désir attise rouge

sous les arbres - des fruits mûrs
sois sage Ô ma douleur incisive 
laisse-moi parmi les jeunes pousses

comme un fruit sec dans le silence
appelle l’eau bleue tombée du ciel
la joie demeure un cri de l’âme

mercredi 10 décembre 2025

On oublie I : Un sacrifice


À voir sans rien comprendre et retenir je le veux : tu le sens 

sommes-nous au partage Je te reçois tu me contiens nous irons 

au bout de chaque veine Pierres aux pieds meurtris la bouche sèche 

 

tu racles le sol tu cherches Sous les arbres : fruits secs jeunes pousses 

un anneau oublié à la source Un recueillement tu palpites tout tremble 

tu te tiens tu demandes : où planter les jeunes pousses Où sont-ils

 

les fruits secs et les jeunes pousses un peu d’eau Ô racine perdue,

comprends : ici tout te retient un anneau oublié fleurs à venir - la vie 

Et pour le retour la joie toujours on se grandit les pieds au-devant

 

20 mars 2024.

Retour, au présent

Serpents des sycophantes RN qui sifflent sur nos têtes 
Pythons des Insoumis serrant au cou notre démocratie 
Le monde souffle et souffre 
Le recoudre le remettre d'aplomb 
C'est la gageure
Le remettre sur pied
C'est loin d'être gagné

mardi 9 décembre 2025

au présent

Entends ce souffle 

c’est ma gorge – elle siffle 

à quelle tête résistes-tu serpent 

il y a : Python le grand 

que faire de Laocoon 

 

Tu sers ce qui reste

 

Où, en quel pays 

transformes-tu

tes humanités - fils perdu

 

À ouvrir les portes 

les murs tremblent 

Au père - sacrifié je t’offre en délice 

 

Tu reprends pied : il le faut 

 

Autant force que faiblesse 

Je te revois - tu me retiens - je cherche  

tu fuis : de chaque serpent le souffle 

Tu siffles et souffles, entends bien :

nous sommes au présent 

19 mars 2024.

Retour, Je tu : un reste

Un reste de pluie :
au retour du jour
sur les marches

je cherche la sortie
derrière la porte
un parfum d’herbe

à l’entrée de l’hiver
l’heure est aux contes
nous voilà retrouvés

je te précède
lignes sans suite
mots furtifs
soleil tout neuf
rayons du soir
lire à perdre haleine

la mémoire
s’éclipse
nuit noire

la porte refermée
pluie sur le palier

lundi 8 décembre 2025

Je tu : un reste


Un jour à la pluie :

un retour - il faut 

que marche l’histoire 

 

Je te trouve 

je suis à l’entrée 

un nom sur la porte 

 

Il ne faut pas 

l’heure venue : 

tu m’as abandonné

 

De cette histoire

dis le reste

Au soleil, en rayons,

tu le reçois : il fut,

s’il continue je fonds

 

Le souvenir 

est une réponse : 

tu regrettes le matin

 

Ce qui fut est pour toujours

18 mars 2024.

Retour, ici, l’obscurité


  1. Tout reprendre on ne peut

    Repriser ce qui peut l'être

    Du néant 

    Non de l'être
    Mais du passage
    Du pied
    Sautant la talanquère
    Le talent du balancement

            L'obscure clarté

vendredi 5 décembre 2025

ici, l’obscurité


Oh revoir, confondre les nuages, la terre sèche un peu 

Les voiles au soleil tu restes je descends ne tourne pas

Rien ne nous comprend nous sommes droits au-devant 

 

Sommes-nous sur la route, points imprécis, les feuilles : ici,  

aux dents tremblent Je te vois tu m’entends nous tournons 

sans attendre Le pied tenu le cœur en balancement dis-tu

 

La sentence les erreurs oubliées, il faut le faire tout reprendre 

Construire les yeux la bouche les doigts : le linge aux cordons, 

Une vie d’aventure, sèche ici sans comprendre, sans oublier

18 mars 2024.

Retour, les sensations

Il reste le souvenir de Sensations d'Arthur Rimbaud 
Heureux dans la nature
Comme avec une femme 
Certainement pas celle 
Du musée national du Danemark 
Que je viens de voir 
Momie des tourbières 
D'elle depuis long temps 
Il ne reste plus un sanglot

jeudi 4 décembre 2025

les sensations


Pierres ronces fruits : sur les roseaux 

En émoi : tu tiens le poids des heures 

Herbe sèche, reste-t-il un sanglot

 

Les branches vues, déchirées, rangées

Au calme tu tournes, tu restes toujours 

Pour respirer le poids de l’ombre 

 

Un regard, il reste un souvenir : tu es

Je tourne, à ton tour – je cherche un oiseau 

Fouille à la main - au pied - l’eau, le ciel 

 

18 mars 2024.

Retour, le complément

Je ne comprends pas mais j'ajoute ce complément sans objet 
Excepté le sujet incertain d'un verbe qui alimente le doute :
Sortirons-nous avec ou sans parapluie à Copenhague pour aller écouter Oh People
Un quintette danois au Paradise Jazz ?

La guerre


 

le complément


Tu viendras pour comprendre le vent, la vie : ce qui tourne 

Seras-tu comblé : je suis le temps présent je suis l’envie  

Tu penses le désir tu souffles l’incertitude tu croises les pieds

 

Quelle hésitation : où sont les jours, où se tient la rédemption 

Tu penses victoire nous l’espérons – si j’attends tu reviendras 

Nous comprendrons les rêves - à croiser à gémir à remplir 

 

Tu tiens je contiens tu penses : tenu - contenu le vide le plein 

Le sujet le complément ni ombre ni trésor des heures au soleil 

Un chemin fait à regarder et compter les pattes des oiseaux

17 mars 2024.

Retours, à dire, à

  1. Un souffle de lilas
    Lily aime-moi
    Musique d'Henri Crolla
    Nous croulons
    Sous les chansons 
    De Berthe Silva
    À Marie Laforêt 
    Où habite notre amie
    Maria
    À dire et à chanter
    Devant ce qu'il reste
    D'amour 

  2. dire la vie
    le souffle des fleurs
    les heures de bonheur

    dire la mémoire
    le temps du lilas
    l’intime du silence
    la naissance du poème

    dire
    tout ce que la peau aime
    dire l’amour 
    avant de mourir

mercredi 3 décembre 2025

à dire, à


Dans l’incertitude tu penses un souffle : à dire, à

entonner à soulager Un retour devant qui résonne : 

quelles difficultés Tu cours je meurs nous le voyons 

 

quelles violences Nous sommes obligés : rompons 

le silence Si devant on ne se perdait on ne se voyait 

ne s’entendait Au jour les heures le temps la force 

 

Il nous reste un peu de mémoire les lilas en fleurs 

Est-ce suffisant pour une vie devant ce qu’il reste : 

Vos yeux nous saurons nous nous perdons d’amour

16 mars 2024.

Retour, Son ricin

Oiseau égaré 
sous les feuilles 

rire des branches 
le chant des signes


le souffle de Jonas 
baleine et colombe 
dans ses entrailles
un rameau d’olivier

traces de soleil 
faces murmurées 

simple rêve
fleur de la passion

mardi 2 décembre 2025

Son ricin


Sans prendre je te tiens pour te comprendre oiseau perdu 

Figure sous les feuilles : des branches au sommet en rire

Sans savoir tu chantes tu retiens - tu signes la constance 

 

En avant - en dedans tu souffles je te pense Jonas perdu 

Dans ta baleine tu souffles, tu souffles - souririons-nous 

Imaginerions-nous si grosses bêtes à ces petits rameaux 

 

Des figures des traces murmures insaisissables : Le soleil 

sur le dos - les pieds tu cherches les fleurs à dire ailleurs

Autrement chères, les simples passions de rêves sans clefs 

15 mars 2024.

Retour, naissant

Mort du soleil
ses rayons brisés
crient famine

la peur fait
un trou dans l’eau


dans les bras du monde
le cri des poumons 
une respiration

le souffle frise
la surface de l’eau 

lumière des corps
brûlure du regard
sous la pliure

la douleur entrelace
le tourment à l’esprit de l’eau

lundi 1 décembre 2025

naissant


La peur - la mort 

rayons du soleil 

l’eau brise la faim  

 

Les poumons serrés 

un cri : monde brassé

la fracture froisse l’eau 

 

Corps brûlé de lumière 

regard plié Un coup : 

la douleur croise l’eau 

14 mars 2024.

Retour, présence

soleil
de nuit
sur le dos
des heures

au fond des yeux
rejoindre la vie

images et sommets
oser les visages

dimanche 30 novembre 2025

présence


le soleil 

sur le dos 

au fond la nuit 

vois les heures 

vois

 

tourner

attendre

revoir

 

oser : 

les images  

les sommets 

13 mars 2024.

Retour, les merveilles du monde

Il pleut 
des images mouillées
courent sur le sol

heures flasques
le soleil dans les flaques
jour sans lumière

nuit sans sommeil
sans images rêvées
passent les heures

le cœur s’apaise
la nuit – le jour
il pleut

vendredi 28 novembre 2025

les merveilles du monde


A-t-il plu : il a cette nuit 

Serrer la courbe 

devenir ce qui compte

fermer les images 

voir et résister 

 

Avant

il faut tendre  

user les heures :

tout s’attend au soleil

décliner et reprendre 

dire - pour voir faire 

lancer les images 

 

Au calme 

l’espérance

les jours à compter 

cette nuit : il pleuvait 

pleuvait-il ensuite 

le temps en courbes 

: chanter la pluie du ciel 

13 mars 2024.

Retours, Ouf, aouch

  1. Oulala je désirais Mai 68 Un lac en décembre ans les Andes vénézuéliennes où nous péchions à la main des truites etc et tout a mal cliqué et s'en est allé al carajo ° dans le noir des commentaires supprimés 

    ° (je traduis al carajo par au foutoir, Michel.)

  2. mémoire 
    sous les arbres 

    reste
    les dérives 
    la chair meurtrie 

    grillage
    fusil perdu

    sous les arbres
    un cri

jeudi 27 novembre 2025

Ouf, aouch


Ouf, aouch, tout est difficile 

tu cours après l’erreur tu cherches 

en fond la mémoire dans le grillage 

Au fond du lac sous les poissons 

je te cerne - tu le comprends 

 

Nous sommes sous les arbres 

tu reviens - où reprends-tu 

Ouf : tu reviens, tu accumules 

tu contiens - Il reste les dérives 

aouch : la chair meurtrie de fil de fer 

 

Grillage des noyés, fusil perdu, 

tout est à rendre, je te sers 

Tu me mords, nous sommes 

sous les arbres, poissons rouillés 

Tout pour crier : rien ne tient

13 mars 2024.

la manche


Le jour j’essuie

à la manche

       : j’attends 

 

Je frotte 

à la laine 

      : le chemin 

 

Je trouve la faille :

 

La manche 

essuie

         : qu’importe 

 

L’hiver est frotté

11 mars 2024.

Retour, sans pareille

Acherontia atropos
Sphinx tête de mort 
Image sans égale 
Mais que l'on peint ici
Avec les couleurs de la vie

mercredi 26 novembre 2025

sans pareille


Tant et tant 

tu entends l’image 

tu dis : sans égale 

 

La joie 

les images 

le silence 

 

Quel reste :

le visage trace -

image sans égale

11 mars 2024.

Retours, remember



 


Un roi et deux reines, merci Maria Dolores !

mardi 25 novembre 2025

Donald


 Patrice, Pierre, reste Dame Gwyneth. 

ouvert fermé


dire :

la douleur 

le corps 

la souffrance 

la tête 

 

y-croire :

avancer

consentir

un pied croisé

regarder

la tête le corps 

où sommes-nous  

 

entendre:

penser

ressentir

 

vivre :

l’évidence

la vie 

la mort 

la douleur

la souffrance

la source : vivre

 

voir entendre vivre :

de douleur en souffrance 

 

au cœur : le jour 

 

Passe la barque du présent 

de rires de silences 

du plus au moins : l’essentiel   

 

11 mars 2024.

Retour, remember

Ah dis donc dis donc dis donc dis donc dis donc 
Chanson qu'on ne savait sur quel pied danser 
On ne sait pas plus à présent 

lundi 24 novembre 2025

remember


Libre :

tu prends pied  

Où sommes-nous 

entendons-nous 

rêve doux dit-on

 

où et où 

Dis-donc - dit-on 

Énée pense Didon 

 

et :

nous 

avançons

acceptons

Il faut dire :

 

Je tiens tu parles   

je tiens tu bouges 

nous sommes en avance  

 

Tu penses : 

souvenez-vous de moi 

n’oubliez pas mes fautes 

n’en prenez pas le temps 

il faut vivre

11 mars 2024.

Retour, ombre double

La douceur 
toujours

jour
nuit

feuilles
branches
le vent 
rebelle
appelle


conflit
incendie
naufrage

frères d’armes

silence
ciel enraciné
blessure
à l’âme
appel

eux

ni fleurs ni couronnes
seule une stèle
pour ne point oublier

jours perdus
assassinés

dimanche 23 novembre 2025

ombre double


On l’ignore 

rien ne retire

la douceur

 

Aux jours heureux :

 

les feuilles 

le vent 

la constance 

les armes 

l’épreuve : vengeance

 

Vis ta guerre  

tu tiens sa raison :

trop grand 

 

tu vois - tu viens :  

 

Je ne regarde plus :

arrache du ciel ton ombre 

je ne peux plus souffrir : ce jour 

dans les bois dans les airs 

tu te condamnes

 

Nous :

 

ni fleurs ne sommes ni fruits : 

un caillou le reste du sentier 

on n’en peut rien ignorer 

 

jour perdu :  bois épais  

09 mars 2024.

Retours, abandonné

  1. Cœur dans la main
    le corps en passion
    le pied dans la joie
    un goût de bonheur

    silence de ouate
    sur la rive – l’espoir
    cailloux de l’enfance

    et suivre l’instant

    au cœur du vivant
    le sang coule à flots
    la peur - le sanglot 
    tout vire en débâcle
    la terre dévastée


    Oh 
    frères humains
    aux âmes souveraines 
    et grand désir de vie

  2. Le dormeur du val de Franquevaux 
    L'olifant de Roland à Roncevaux
    Le trou de verdure 
    La passe des Pyrénées 
    Le sang je ne veux pas le voir

vendredi 21 novembre 2025

abandonné


Console :


ta main fais cœur 

corps en réserve 

le pied dans les glaïeuls 

un parfum pour la bouche

 

Tout te voit  

tu le veux - circule 

de rives en cailloux 

 

Avance : n’attends pas l’espoir 

 

Du profond du vivant   

le sang ne revient pas 

Je crains le sanglot  

Je tourne à la dérive :

branches arrachées

 

oh dire - faire 

cœur corps 

frère abandonné

 

09 mars 2024.

Retour, trace

Merci

une trace
vient
de si loin

la main
du vent
bucheron 
du temps

pour quelques branches
pour quelques feuilles

brindilles 
eau de glace
eau rompue
silence 
un trait 
une esquisse

morsures
des rives

une trace
sur la feuille
mille mercis

jeudi 20 novembre 2025

trace

pour Maria Dolores Cano

 

Alors trace 

J’entends ce qui vient 

de si loin : le comprends-tu

 

Lève la main au vent 

Si tu le vois : bucheron  

arrête un peu ton bras

 

De branches les feuilles 

 

Brindilles sous le vent 

l’eau rompue dans le silence 

Tu suis et je comprends :

Chenilles en papillons 

tirent le trait :

 

Je mords sur les bordures 

 

Trace alors

feuilles branches

charbon sur le papier

09 mars 2024.

la même - la petite


Oh la singulière — de bas en haut
De portes ou d’orient : le fréquent
ou le rare silence
Simplement tu considères : nous sommes
deux — ensemble

 

Pour longtemps des travaux paisibles
des joies immenses
Sans oublier sans dire sans franchir
Je tiens tu viens : ici tout
Tu dis ici : commence — tu cherches


Là — nous sommes convaincus

au sommet au point
la certitude — ô singulière


Jouons contentons allons-nous
de bas en haut
de la porte à l’orient
La même la petite poussière au chemin


Lacet de sa sandale — pierre jetée


08 mars 2024.

Retour, le pied contraint

Pied jeté
sur le chemin
vie perdue
sur le rivage

branches nues
dans un présent écorché
avenir blasé - passé masqué

sous l’écorce
les souvenirs veillent
peau du silence 
cœur en secret 
partagé 
multiplié
chemin semé
d’éclats dorés

le monde enfin
une alvéole
un grand silence mêlé d’humus

mercredi 19 novembre 2025

le pied contraint


Sans croire sans jeter

le pied contraint

Tourner la vie à perdre

Tirons - dévoilons 

chemins ou rivages 

 

Sur le toit - branches effeuillées 

arrache ce qu’il faut 

Je vois l’avenir tu lisses le passé  

 

Écorces feuilles 

lichens ou souvenirs 

Peau en silence - cœur écorné 

divisé - je comprends :

Tourne contre le silence 

Chemin détourné : refuge  

tu abrègerais les souffrances 

 

Nous tenons le monde 

ici tombé tu cherches 

sur cette pierre viens : je gémis

 

08 mars 2024.

Retour, tourner le pied

Tournez souvent et tournez toujours
sous les arbres en fleurs pied de velours
tournez tournez le ciel en retour

Tournez cent tours tournez dans la cour
pied en avant cœur troubadour
tournez dans le vent au son du tambour

Tournez-nous la tête que rien ne nous arrête
dans cette nuit d’ivresse tournez jeunes amants
le cœur en chamade pour une romance sans paroles