mardi 2 décembre 2025

Son ricin


Sans prendre je te tiens pour te comprendre oiseau perdu 

Figure sous les feuilles : des branches au sommet en rire

Sans savoir tu chantes tu retiens - tu signes la constance 

 

En avant - en dedans tu souffles je te pense Jonas perdu 

Dans ta baleine tu souffles, tu souffles - souririons-nous 

Imaginerions-nous si grosses bêtes à ces petits rameaux 

 

Des figures des traces murmures insaisissables : Le soleil 

sur le dos - les pieds tu cherches les fleurs à dire ailleurs

Autrement chères, les simples passions de rêves sans clefs 

15 mars 2024.

Retour, naissant

Mort du soleil
ses rayons brisés
crient famine

la peur fait
un trou dans l’eau


dans les bras du monde
le cri des poumons 
une respiration

le souffle frise
la surface de l’eau 

lumière des corps
brûlure du regard
sous la pliure

la douleur entrelace
le tourment à l’esprit de l’eau

lundi 1 décembre 2025

naissant


La peur - la mort 

rayons du soleil 

l’eau brise la faim  

 

Les poumons serrés 

un cri : monde brassé

la fracture froisse l’eau 

 

Corps brûlé de lumière 

regard plié Un coup : 

la douleur croise l’eau 

14 mars 2024.

Retour, présence

soleil
de nuit
sur le dos
des heures

au fond des yeux
rejoindre la vie

images et sommets
oser les visages

dimanche 30 novembre 2025

présence


le soleil 

sur le dos 

au fond la nuit 

vois les heures 

vois

 

tourner

attendre

revoir

 

oser : 

les images  

les sommets 

13 mars 2024.

Retour, les merveilles du monde

Il pleut 
des images mouillées
courent sur le sol

heures flasques
le soleil dans les flaques
jour sans lumière

nuit sans sommeil
sans images rêvées
passent les heures

le cœur s’apaise
la nuit – le jour
il pleut

vendredi 28 novembre 2025

les merveilles du monde


A-t-il plu : il a cette nuit 

Serrer la courbe 

devenir ce qui compte

fermer les images 

voir et résister 

 

Avant

il faut tendre  

user les heures :

tout s’attend au soleil

décliner et reprendre 

dire - pour voir faire 

lancer les images 

 

Au calme 

l’espérance

les jours à compter 

cette nuit : il pleuvait 

pleuvait-il ensuite 

le temps en courbes 

: chanter la pluie du ciel 

13 mars 2024.

Retours, Ouf, aouch

  1. Oulala je désirais Mai 68 Un lac en décembre ans les Andes vénézuéliennes où nous péchions à la main des truites etc et tout a mal cliqué et s'en est allé al carajo ° dans le noir des commentaires supprimés 

    ° (je traduis al carajo par au foutoir, Michel.)

  2. mémoire 
    sous les arbres 

    reste
    les dérives 
    la chair meurtrie 

    grillage
    fusil perdu

    sous les arbres
    un cri

jeudi 27 novembre 2025

Ouf, aouch


Ouf, aouch, tout est difficile 

tu cours après l’erreur tu cherches 

en fond la mémoire dans le grillage 

Au fond du lac sous les poissons 

je te cerne - tu le comprends 

 

Nous sommes sous les arbres 

tu reviens - où reprends-tu 

Ouf : tu reviens, tu accumules 

tu contiens - Il reste les dérives 

aouch : la chair meurtrie de fil de fer 

 

Grillage des noyés, fusil perdu, 

tout est à rendre, je te sers 

Tu me mords, nous sommes 

sous les arbres, poissons rouillés 

Tout pour crier : rien ne tient

13 mars 2024.

la manche


Le jour j’essuie

à la manche

       : j’attends 

 

Je frotte 

à la laine 

      : le chemin 

 

Je trouve la faille :

 

La manche 

essuie

         : qu’importe 

 

L’hiver est frotté

11 mars 2024.

Retour, sans pareille

Acherontia atropos
Sphinx tête de mort 
Image sans égale 
Mais que l'on peint ici
Avec les couleurs de la vie

mercredi 26 novembre 2025

sans pareille


Tant et tant 

tu entends l’image 

tu dis : sans égale 

 

La joie 

les images 

le silence 

 

Quel reste :

le visage trace -

image sans égale

11 mars 2024.

Retours, remember



 


Un roi et deux reines, merci Maria Dolores !

mardi 25 novembre 2025

Donald


 Patrice, Pierre, reste Dame Gwyneth. 

ouvert fermé


dire :

la douleur 

le corps 

la souffrance 

la tête 

 

y-croire :

avancer

consentir

un pied croisé

regarder

la tête le corps 

où sommes-nous  

 

entendre:

penser

ressentir

 

vivre :

l’évidence

la vie 

la mort 

la douleur

la souffrance

la source : vivre

 

voir entendre vivre :

de douleur en souffrance 

 

au cœur : le jour 

 

Passe la barque du présent 

de rires de silences 

du plus au moins : l’essentiel   

 

11 mars 2024.

Retour, remember

Ah dis donc dis donc dis donc dis donc dis donc 
Chanson qu'on ne savait sur quel pied danser 
On ne sait pas plus à présent 

lundi 24 novembre 2025

remember


Libre :

tu prends pied  

Où sommes-nous 

entendons-nous 

rêve doux dit-on

 

où et où 

Dis-donc - dit-on 

Énée pense Didon 

 

et :

nous 

avançons

acceptons

Il faut dire :

 

Je tiens tu parles   

je tiens tu bouges 

nous sommes en avance  

 

Tu penses : 

souvenez-vous de moi 

n’oubliez pas mes fautes 

n’en prenez pas le temps 

il faut vivre

11 mars 2024.

Retour, ombre double

La douceur 
toujours

jour
nuit

feuilles
branches
le vent 
rebelle
appelle


conflit
incendie
naufrage

frères d’armes

silence
ciel enraciné
blessure
à l’âme
appel

eux

ni fleurs ni couronnes
seule une stèle
pour ne point oublier

jours perdus
assassinés

dimanche 23 novembre 2025

ombre double


On l’ignore 

rien ne retire

la douceur

 

Aux jours heureux :

 

les feuilles 

le vent 

la constance 

les armes 

l’épreuve : vengeance

 

Vis ta guerre  

tu tiens sa raison :

trop grand 

 

tu vois - tu viens :  

 

Je ne regarde plus :

arrache du ciel ton ombre 

je ne peux plus souffrir : ce jour 

dans les bois dans les airs 

tu te condamnes

 

Nous :

 

ni fleurs ne sommes ni fruits : 

un caillou le reste du sentier 

on n’en peut rien ignorer 

 

jour perdu :  bois épais  

09 mars 2024.

Retours, abandonné

  1. Cœur dans la main
    le corps en passion
    le pied dans la joie
    un goût de bonheur

    silence de ouate
    sur la rive – l’espoir
    cailloux de l’enfance

    et suivre l’instant

    au cœur du vivant
    le sang coule à flots
    la peur - le sanglot 
    tout vire en débâcle
    la terre dévastée


    Oh 
    frères humains
    aux âmes souveraines 
    et grand désir de vie

  2. Le dormeur du val de Franquevaux 
    L'olifant de Roland à Roncevaux
    Le trou de verdure 
    La passe des Pyrénées 
    Le sang je ne veux pas le voir

vendredi 21 novembre 2025

abandonné


Console :


ta main fais cœur 

corps en réserve 

le pied dans les glaïeuls 

un parfum pour la bouche

 

Tout te voit  

tu le veux - circule 

de rives en cailloux 

 

Avance : n’attends pas l’espoir 

 

Du profond du vivant   

le sang ne revient pas 

Je crains le sanglot  

Je tourne à la dérive :

branches arrachées

 

oh dire - faire 

cœur corps 

frère abandonné

 

09 mars 2024.

Retour, trace

Merci

une trace
vient
de si loin

la main
du vent
bucheron 
du temps

pour quelques branches
pour quelques feuilles

brindilles 
eau de glace
eau rompue
silence 
un trait 
une esquisse

morsures
des rives

une trace
sur la feuille
mille mercis

jeudi 20 novembre 2025

trace

pour Maria Dolores Cano

 

Alors trace 

J’entends ce qui vient 

de si loin : le comprends-tu

 

Lève la main au vent 

Si tu le vois : bucheron  

arrête un peu ton bras

 

De branches les feuilles 

 

Brindilles sous le vent 

l’eau rompue dans le silence 

Tu suis et je comprends :

Chenilles en papillons 

tirent le trait :

 

Je mords sur les bordures 

 

Trace alors

feuilles branches

charbon sur le papier

09 mars 2024.

la même - la petite


Oh la singulière — de bas en haut
De portes ou d’orient : le fréquent
ou le rare silence
Simplement tu considères : nous sommes
deux — ensemble

 

Pour longtemps des travaux paisibles
des joies immenses
Sans oublier sans dire sans franchir
Je tiens tu viens : ici tout
Tu dis ici : commence — tu cherches


Là — nous sommes convaincus

au sommet au point
la certitude — ô singulière


Jouons contentons allons-nous
de bas en haut
de la porte à l’orient
La même la petite poussière au chemin


Lacet de sa sandale — pierre jetée


08 mars 2024.

Retour, le pied contraint

Pied jeté
sur le chemin
vie perdue
sur le rivage

branches nues
dans un présent écorché
avenir blasé - passé masqué

sous l’écorce
les souvenirs veillent
peau du silence 
cœur en secret 
partagé 
multiplié
chemin semé
d’éclats dorés

le monde enfin
une alvéole
un grand silence mêlé d’humus

mercredi 19 novembre 2025

le pied contraint


Sans croire sans jeter

le pied contraint

Tourner la vie à perdre

Tirons - dévoilons 

chemins ou rivages 

 

Sur le toit - branches effeuillées 

arrache ce qu’il faut 

Je vois l’avenir tu lisses le passé  

 

Écorces feuilles 

lichens ou souvenirs 

Peau en silence - cœur écorné 

divisé - je comprends :

Tourne contre le silence 

Chemin détourné : refuge  

tu abrègerais les souffrances 

 

Nous tenons le monde 

ici tombé tu cherches 

sur cette pierre viens : je gémis

 

08 mars 2024.

Retour, tourner le pied

Tournez souvent et tournez toujours
sous les arbres en fleurs pied de velours
tournez tournez le ciel en retour

Tournez cent tours tournez dans la cour
pied en avant cœur troubadour
tournez dans le vent au son du tambour

Tournez-nous la tête que rien ne nous arrête
dans cette nuit d’ivresse tournez jeunes amants
le cœur en chamade pour une romance sans paroles

tourner le pied


Où restent les grands arbres 

Tu pousses les feuilles au sol 

Pour une vie - tourner le pied  

 

Il te reste à passer : si je dis  

- nous sommes en avance  

À la tête - au vent - au cœur  

 

Tu dis : faut-il comprendre   

Je suis une limite Tu vois sous 

les arbres : briller les feuilles 


08 mars 2024.

Retour, le pied avant

J'aime les nuages 
Poussés par le vent
La chair triste hélas 
C'est pas pour ma pomme 
J'aime le soleil 
Couchant sur les grèves 
Sur le golfe de Fos
Que j'arpente chaque soir 
En pestant contre ses tankers monstrueux 
Et les citoyens qui se gavent de chinois
En oubliant aussi les malheurs du temps 
Dans le cri des gabians
Ou les accents du jazz
Qui emplissent mes oreilles

mardi 18 novembre 2025

le pied avant


Tu demandes : nuages ou vent 

le bois épais l’ombre doublée  

Il reste la chair en languissant 

 

Ombre : tu tiens le regard figé 

Tu serres le voile - tu oublies 

un par un les mots consentis

 

Le pied avant - heures oubliées 

Le soleil bouscule le silence 

La pluie à la cime des arbres


08 mars 2024.

Retour, le pied

C'est le pied 
Ou c'est pas le pied 
Le pied de vigne
Le pied des grues
C'est pas tous les jours 
Qu'elles rigolent
Parole parole
C'est Prévert 
Et ses pieds de nez
Au Général qui en mai 68
Ne salue plus
Excepté Massu
À Baden Baden
Pied innocent 
Dansant Padam
Padam padam

lundi 17 novembre 2025

le pied


L’usage attendre l’hiver - je vois 

Le fil : tordre le pied - les arbres   

En chemin entendons les heures


Tu cherches la face pour mordre 

Je ne sais rien : ciel tu y penses 

La rosée - matin calmé : il reste

 

Tu vas - serré – j’y viens 

Tu voles : nous sommes clairs  

Pied innocent : tiens mon hiver


08 mars 2024.

Retours, en pied


  1. grain de lumière 
    de sable et d’argent
    l’œil scrute 
    le cœur de l’arbre 

    le jour la nuit
    gouttes de pluie

    le vent disperse 
    les graines de vie
    saules chênes osiers
    graines multipliées

en pied


tu tords le pied - allons 

je te tiens face en face 

une saignée te reprend 

 

l’eau sur chaque tuile   

tourne vers la gloire 

lenteur : un jour la nuit 

 

tu commandes - reviens 

nous sèmerons des arbres 

pas à pas : la ligne suivie


08 mars 2024.

Retour, tu trembles

Tu trembles
Carcasse 
À Saint Gilles 
Par le roi
Les chevaux 
De bois 
Du manège 
Le ciel par-dessus 
Le toit tranquille 
Où marchent les colombes 
De la paix

dimanche 16 novembre 2025

tu trembles


Tu trembles  

tu trembles  


un ciel calme 

ne cède pas 

 

nous venons   

le cœur noué

 

la mer au jardin 

J’y suis : viens-tu 

05 mars 2024.

Retour, chemins

Petits chemins et grand chemin
El camino se hace al andar
Sentiers qui bifurquent 
Ou qui se perdent dans les ruines circulaires
Les arènes 
Les livres de sable
El camino se hace perseverando

samedi 15 novembre 2025

chemins

 

Si l’on s’attend à ce qui tient : ils tournent
– chemins Le sable sous les dents – un reste
de saveurs Les chansons usées : en coin 

Bois ou poussière tu trembles - tu chauffes la trace
Au cœur le dois-tu le prends-tu : ne cherche rien
Tu hésites il reste des seuils : dépassons

Ourdissons-les – faible cœur retourné
Comprends les heures entendues 
Aveugle tient-il sur le sable – chemins

05 mars 2024.

Retour, la main tendue

Vent sans suite :
foudre silencieuse
années passées

avenir pansé
fleur au fusil

respiration
sous les branches
poumons cousus
foudre déchue

la main tendue

 

Si l’on tient au vent — aux branches sans suite :
la foudre silencieuse
Tu te prends — tu t’étires — tu me reprends

Je construis ce qui tiendra : tu penses aux années
tu penses l’avenir
Les armes — même chargées de futur — chantent

Comme l’on respire : nos peines — branches personnelles.
Tu vois plus loin : la peine — les tourments — les arbres perdus
Encore la vie reprise : je suspendrai la foudre

                                                                                                    05 mars 2024.

Retour, je surfile

Carême prenant
Les loups sont rentrés dans Paris 
Tapisserie prise au lacet
Comme perdrix
Fil et surfil
Il n'y a plus d'après 
Ni d'autrefois

vendredi 14 novembre 2025

je surfile


Laisse filer laisse descendre oh le ton monte 

Tout recommence je tiens tu viens il se ressemble 

Carême prenant en face pour le regard - les ombres 

 

Les insectes le geste la confusion : tu cherches 

Je tends le bras tu serres la main les images les arbres   

Aux confins je suis celui qui passe tu reçois je surfile 

 

Tu tiens la main le lacet les armes redoutables les oiseaux 

Tu y penses lorsque la nuit revient comme la fin d’un monde 

Jour prenant carême absent une vie : le geste dans l’ombre


05 mars 2024.

Retours, je demande


  1. Je vous demande un peu 
    disait ma mère 
    Le charme du temps écrit avec un crayon conté 
    Le jour où la pluie viendra
    chantait Bécaud 
    Quand il est mort le poète 
    L'absence de l'ami
    Et tout le bataclan 


    Maria Dolores Cano, 14 novembre 2025 à 10:36.

  2. Demander la lune 
    à qui ne l’a pas 
    et plus loin encore
    en rompre le charme


    la pluie fait silence
    ses larmes sont tues
    sous l’écorce des mots
    des syllabes chantées


    rêve de lune blanche
    tends-moi la branche
    de cette face cachée
    cerclée de lumière

jeudi 13 novembre 2025

je demande


On se demande : je te retiens je te regarde nous irons 

bien Plus près je te demande serions-nous encore ici

Plus et moins oh avec la vie le charme du temps conté  

 

La pluie ne vient pas je te tiens tu espères l’échange 

La vie autour devant tout ceci je demande irons-nous 

Bois perdus écorces arrachées : le rêve dompte le geste 

 

À la lune tout est blanc je demande chaque branche 

La voix commande - ce qui tient au délice et qui fut

Tout résonne nous entendons : j’aime – en silence


05 mars 2024.

Retour, quelqu’un

Tiens est le mot qui revient le plus sur poésie à Franquevaux 
Ici je me tiens 
Le rêve du tien
Dans les temps anciens 
Tiens voilà des rives 
et des chemins qui bifurquent 
Sans rimes ni raison
Tiens nous vivons 
La cinquième saison

mercredi 12 novembre 2025

quelqu’un


Laisse à dire laisse à faire le pourquoi des saisons Je nous tiens 

tu espères avant ce qui nous concerne : tout pour choisir le rêve 

à tenir J’emploie tu arraches nous sommes devant au plus haut 

 

À la porte le reste des ans les temps anciens dire les rires contenus 

Pour le faire - pour masquer je ne te comprends pas univers tourne 

Nous sommes échangés nous allons sur la rive au-devant quelqu’un

 

Au reste ils tiennent et comprennent : mains ouvertes épaules 

larges Tu tires tu trompes je ne te vois plus tu reviendras peut-être

Je te donne tu restes nous allons sur le chemin nous tournerons là-bas

 

05 mars 2024.

Retours, laisse la vie

  1. Oracle racle
    L'avenir du passé
    Le chemin qui recule 
    Vers le futur 
    De l'espace intérieur 
    L'aurore des paroles 
    La promesse de l'aube
    Le crépuscule des dieux 
    La mélancolie des soleils couchants 
    Sur nos grèves 

  2. Voix 
    sombres 
    oubliées 
    hier le feu 
    sur le chemin

    murmure des
    eaux claires

    les doigts 
    espèrent
    écrivent
    encore
    les souvenirs
    la vie offerte

    la mer
    le vent
    le jour
    la nuit
    les heures
    demeurent

    la joie
    sur le sable
    s’inscrit

mardi 11 novembre 2025

laisse la vie


voix d’empereur Le feu éteint l’impératrice 

son ombre : Devant le seuil tout s’arrête 

Je tiens tu donnes aux rochers aux herbes  

 

un murmure un son clair Sous les pas 

sous les doigts sous ce qui reste d’espérance 

la vie ouverte les vertus les souvenirs précis 

 

Les montagnes au-dessus la mer en dessous 

la nuit le jour Les heures complices Tout est

donné Pour la joie il reste le sable : ôte racle 

01 mars 2024.

Retour, ne tient

Feuilles bleues aux branches 
le ciel
d’or et d’argent 
la voix s’est tue 
silence
clair est le temps

l’air est léger 
dans son drap bleu

l’ombre a ses raisons
et rêve d’une étoile
âmes vertes des saisons
les fleurs scintillent aux portes des cathédrales