samedi 12 avril 2025

nous sommes là

Au bord au drame 

Chemins routes à comprendre 

Au calme pour trouver tu enjambes 

 

Tu tiens tu respires 

Nous sommes avant les yeux 

Devant nous sommes loin 

 

La terre tremble tu es agité 

Oh pour crier pour entendre 

Je ferme les yeux je t’oublierai 

18 janvier 2024.

Retour, en cherchant

Les objets prennent la parole 

ils consument le corps des mots
figures absentes du fil tendu

nous avançons sur la trame
pas à pas nous irons là-bas
entre pleins et déliés 

mains ouvertes paumes au ciel
la force nous entraine à la cime
les arbres ouvrent le jour

Maria Dolores Cano, 11 avril 2025 à 10:52

lundi 7 avril 2025

en cherchant

Des objets tu cherches les causes 

Choses figures tout prend parole

corps vivants les mots Tu restes

 

Je te soigne tu avances 

Je te décide nous irons loin 

Vraiment de boucles en boucles 

 

Tenu les mains ouvertes je te reçois 

tu me conduis nous allons Force à force 

Le jour avancer aux arbres sans trembler

18 janvier 2024.

Retour, tout contre


cordes tendues 
câble ou filin 
_____ courroie 

symbole inutile 
parole gagnée 
nous y sommes 

monde inversé 
pierres alignées 
sable déserté 


paupière incolore 
doigts résignés

Maria Dolores Cano, 07 avril 2025 à 11:03.


tout contre

Pour qui tendue tiens-tu la corde 

Câble de circonstance filin tu tires 

À la croisée courroie tu tiens 

 

Les branches : symbole perdu 

Parole retrouvée j’avance tu devines 

Nous sommes au-devant tournes-tu 

 

On devine le monde renversé 

Les pierres au chemin : reste de sable 

Sous la paupière enfin ôte tes doigts

17 janvier 2024.

vendredi 4 avril 2025

le reste en avance

Au monde des enfants 

Les hommes sont perdus 

La vie sur le côté en chemin 

 

Tout perdre restent en ombres 

Les joies les rayons en silence 

tournent Comprends-tu nous sommes 

 

À la rencontre de larmes de saisons  

De fils d’or de laine argent perdu 

Souvenir seul un oiseau sous les arbres 

17 janvier 2024.

Retour, quand contre mont


Agneau du silence 
et de confiance 
par mers et monts 

je suis - je vais 
tu es - tu vas
vifs encore 

il reste l’ombre
sous le drap
agneau perdu

Maria Dolores Cano, 04 avril 2025 à 13:50.

quand contre monts

Agneau Dieu pour maître
Silence par confiance je tourne
Tu enlaces mers ou monts

Sans rien additionner je suis
Ici tu es cela nous sommes
Vifs encore sans crier en garde

Je veillerai sur ce qui reste d’ombres
Doublures soie satin sous le drap
Agneau de laine crue fils perdu

17 janvier 2024.

jeudi 3 avril 2025

la sincérité

Si le silence domine si la vie
Ouvre je pars tu conviens
Nous serons ensemble pour le reste

: je te donne Reviens sur les histoires
La courroie le mât lié les symboles
Deux plaques striées je te donnerai

Le change pour le reste les mots à croire
Le charme les démons étrangement
Nous sourirons devant ce qui reste

17 janvier 2024.

mardi 1 avril 2025

dans la clarté sur la pente

Si ce qui se détend si ce qui
toujours se soupire Nous voit
La nuit le jour cœurs ouverts

machines À l’œuvre dépendre tenter
renouer si ce que je reçois Semble
ce qui s’honore Nous irons par les airs

: tendre à la sincérité Je te veux
Tu me dois nous sommes au-devant
Le jour commence nous sommes

17 janvier 2024.

Retour, d’un contre

À contre-jour
la vie s’invite
heure sombre

comprendre
pour effacer
ce qui vibre

tu cherches
la rencontre
nous irons

Maria Dolores Cano, 01 avril 2025 à 10:23.

d’un contre

Au contre-jour d’une ombre
À ce que l’on pense une  
Heure pour tout ce qui vit

Je tourne tu comprends
On efface son écho tout
tient : que rien ne vibre

Je te cherche tu défends
Je suis à la rencontre te vois-je
Jour tombé nous irons nous serons

17 janvier 2024.

lundi 31 mars 2025

Retour, je vous attend V

dérive des sentiments
les cœurs cognent
intuition silencieuse

Maria Dolores Cano, 30 mars 2025 à 10:46.

je vous attend Envoi

Sans attendre au sommet
Tout dit laissons tomber les fleurs
Sur la glace : au retour tout tremble

tout hurle Tu me noies je suis perdu
Nous sommes venus sans armes
Je te dois tu me prends les heures  

Sans espace ou temps ou monde
Il faut choisir je te tiens tu me donnes
Je te vois nous y serons encore

16 janvier 2024.
 

dimanche 30 mars 2025

je vous attend V

J’admire je défends tu tiens tout
Au centre les ballons sans discours
Pensons la dérive tu tiens le chemin

Tu avances comprendre sans défense  
Admiration que de choses interdites
Les cœurs autorisés l’écho pour tout

Un recours nous sommes devant toi
Mystère sans image tu restes
Je reprends nous désirons sincèrement

16 janvier 2024.

samedi 29 mars 2025

je vous attend IV

Une affaire un exploit
Le compte pour toujours les idées
Les joies le calme sans retour tu dis

Tourner tu dis devant tu cherches
Tu comprends petites fleurs oiseaux
Sérieux tu tisses tu étends

Nous sommes au croisement tu prends
Hécate tu comptes tu respires
Nous sommes deux les pieds au froid

16 janvier 2024.

vendredi 28 mars 2025

je vous attend III

Le cœur ébloui les yeux si grands
Tu tournes pourquoi encore à tout
: se donner sans Rien comprendre

On avance on revient on tend
On imagine je te vois tu me dévoiles
Je suis au sol si tôt tenues les fleurs

En saison bouche de soie nous allons
Sans attendre du sol jusqu’au calvaire
Tout est étrange : je suis comblé

16 janvier 2024.

jeudi 27 mars 2025

je vous attend II

Pour entendre parais je t’attends
Nous sommes loin nous sommes
grands je t’attends : Tu me vois

Tu descends maintenant observons
écoutons : Je te dis puis attendons
Je suis sur le chemin où tu tournes

Tu comprends aussi sur les routes
Je chante après nous sommes bien
Ensemble vraiment tout est grand

16 janvier 2024.

je vous attend I

Qu’on se dise : dès demain  
On sent le reste je t’attends
Je partirai : nous serons là

J’ai cueilli tu restes c’est ici
La maclotte que l’on danse
Souffle au souffle je te tiens

Tu me vois nous sommes loin
Devant la vie au retour le matin
Le soir heureux brins de bruyère

16 janvier 2024.


mardi 25 mars 2025

le cœur ébloui réponses à voir Envoi

Pour atteindre pour comprendre
Tes questions servent la réponse
Je mens au jour la nuit tu comprends  

Le sens d’un monde qu’il faut comprendre
Ce qui tient je reprends ce que tu donnes
Tout avance fermement : une saison courue

Pour donner au froid le corps sans y penser
Que reste-t-il : comprendre un cœur évident
Le doute cerné questionne les simples réponses

15 janvier 2024.

lundi 24 mars 2025

le cœur ébloui réponses à voir V

Voile dévoile révèle revoile tu tiens ici
La corde tu tords le temps oh les heures
Oubliées griffes pour angles attaqués

Je te rejoins tu me remarques tu serais
Nous sommes en avance au fond tourne
Pour ici anse du panier doigts écorchés

Bouches fermées sur les mots posés
Figure avancée un pour un la vie le tien
Ce qui est mien avec chacune des questions

15 janvier 2024.







 

dimanche 23 mars 2025

le cœur ébloui réponses à voir IV

Je longe je vois le ciel noir tenu
Quand un compte pour dire nous
Lancer les heures le temps perdu

La table ouverte : soulève nappe tendue  
Tu cherches ce qui reste de débris à cœur
Oublié le retour vers l’aube ne tient plus

Cœur dressé aux branches attaché
Ici tu retiendrais fermement les oiseaux
Enfance éloignée à longueur de montagne

15 janvier 2024.


samedi 22 mars 2025

le cœur ébloui réponses à voir III

Tu me rejoins tu réponds des drames
En chemin mont Athos haute fenêtre
Je déclame tu reprends ils sont seuls

Tu cherches le recours devant le seuil
Tout s’arrête je contournerais tu tiendrais
Nous irions vers le reste : terre à partager

À comprendre le temps à entendre la vie
Le calme le silence les heures sourdes
Poignet ou cœur meurtri à la fenêtre ouverte

15 janvier 2024.

Retour, le cœur ébloui réponses à voir II

Il reste
les jours et les saisons
les cœurs de neige
ligne blanche à l’horizon

un rêve tremble
au visage des miroirs oubliés
sourires embués

cœurs perdus
emprisonnés dans leurs filets

une main se tend
un cœur rayonne 

Maria Dolores Cano, 19 mars 2025 à 10:18.

lundi 17 mars 2025

le cœur ébloui réponses à voir II

Il reste quelques semaines
De jours froids de saison
Glaçons durs cœurs trempés

Du rêve au tremblement la ligne
Au miroir tout te réclame tu oublies
Le sourire tu comptes le tragique

Drame du cœur oublié faces perdues
Rayons tendus de barques de filets
On se retrouve ici le calme sous la main

15 janvier 2024.

Retour, le cœur ébloui réponses à voir I

dire
la beauté du jour
en un frisson

le chant du monde
et ses rêves en sommeil

le rire bleu du ciel

les troupeaux sont en pâture
leurs voix lointaines

en un frisson
dire
la beauté du jour

Maria Dolores Cano, 16 mars 2025 à 10:35.

vendredi 14 mars 2025

le cœur ébloui réponses à voir I

 I

Comment va-t-on se dire
Il fait beau : bonjour heureuse
chose entrez frissons Je te tiens

tu me chantes J’en suis toujours
À l’éclaircissement sommeil rêves
Rires au ciel bleu nous entendons

Troupeau de cloches laines cornes
Tu reviens tu comprends ils sont à la pâture
Tu tiens pour eux les voix mystérieuses

15 janvier 2024.

Retour, enfin

Le froid demeure
un tremblement
du cercle autour

nous sommes là
l’heure est grave
entre espérance et désespérance

silence des certitudes
un oiseau chante sur la terre
le vent se lève nous reviendrons

 Maria Dolores Cano, 14 mars 2025 à 10:32.

mardi 11 mars 2025

enfin

En froid demeures-tu loin
Pour suivre le tremblement
Les cercles en tout pour dire  

Je suis proche tu es comblé en tout
il suffit il est tôt Tourne sur toi-même
Tu rentres tu désespères je tiens encore

Si le silence te comprend si l’évidence
est suffisante Je te veux je te dois tu
me cherches Tout ici nous retrouverons

14 janvier 2024.

Retour, à comprendre envoi neiges à venir

 

neiges
sous le poids
des heures à venir

étreintes et
tremblements

un piège
du temps

les heures glissent

diadème givré
couronne de reine
sans poids
cendrée

brûlure du gel
papier glacé

Maria Dolores Cano, 10 mars 2025 à 10:32.

lundi 10 mars 2025

à comprendre envoi

neiges à venir

Au plus grand tu tiens le poids
L’avenir les heures à retrouver
Tout tremble tu étreins les objets

Le sens oublié un piège pour ici
Un pas de plus : heures serrées
Tu trembles souris tu tiens la route

Un cercle de givre une couronne
Papier brûlé cendres sans poids
Tout tient en creux : froid air glace

13 janvier 2024.

dimanche 9 mars 2025

à comprendre V

Il te reste oui ou non je pleins
Je prends les ombres je suis suivant  
Avec un peu de lune un peu de temps

Des fleurs sous les branches tu viens
Ici le temps d’heureuses processions
Main experte tu tiens le froid au creux

Tu prends en contre l’air froid à pied
Je tourne tu trembles que dire : disant
Qu’en faire je suis tenté tu es en avance

13 janvier 2024.

jeudi 6 mars 2025

à comprendre IV

Sur ce que tu entends je ferme
: le regard les rires inconnus rester
Temps décoiffé une histoire tourne tout
 
Soleil sur ce que tu devines je te dois
tu comprends nous irons nous verrons
Ce qui tourne ce qui tient la ferveur

Les points descendus tu fermes les accrocs
Tu composes finissons il te vient au cœur
: déplier ce que tu ne comprends pas

13 janvier 2024.

Retour, à comprendre III

Une histoire
de pierres ___ de trésor en chemin
_____________ la vie encore

les jours au bras
tout revient ___ on avance
à corps perdu

murmures
de la vague sur le sable

je demeure

Maria Dolores Cano, 06 mars 2025 à 08:42.

Chère Maria Dolores, je suis très heureux de ce compagnonnage renouvelé.

mercredi 5 mars 2025

à comprendre III

Envoie retourne saisis tu cherches
Une histoire : les pierres du chemin
le grand trésor : La vie avancée

Tes jours encore : devine ce qui est
Tout revient je te donne un bras
Une jambe à corps perdu on avance

Tu te reconnais ici à ce que je suis
Nous aurons là ce qui est murmuré
Une vague sur le sable : y demeurer

13 janvier 2024.

Retour, à comprendre II

le cheval bleu
au ciel ___ Beau

nuages et chevaux
_________ ciel avancé
oiseaux émus
_________ aux arbres

_________ yeux ouverts
la vie renouvelée

une heure pour les cailloux
la route est longue

Maria Dolores Cano, 05 mars 2025 à 18:23.

mardi 4 mars 2025

à comprendre II

En fermant en pensant
Tu te donnes pour les yeux
Le temps compté longuement

La vie renouvelée sans tenir à cesser
Tu cherches je te donne une heure
Caillou par caillou la route est longue
 
Allonge la jambe ici les voix aigües
la route allongée Restent les graves
Jambe longue rire pour se retrouver

13 janvier 2024.

lundi 3 mars 2025

à comprendre I

petit bateau : Pour la peine oublier
le cheval fier sur le ciel bleu Beau
Encore de retour trois bateaux vus

Gros sur le ciel plus grands nuages
Beaux les chevaux bien seul on tire
à pied Le sol est grand ciel avancé

J’en suis à retourner grandes routes
Il te faudrait voir les oiseaux tourner  
nous Sans rien arbres petits si émus

13 janvier 2024.

Retour, D, es-tu plantée fleur à la porte

Pour en revenir aux secrets
Le corps entre deux chaises
Pour tomber l’amertume
Des tourments des grandes heures

Jean Jacques Dorio, 03 mars 2025 à 10:28.

D, es-tu plantée fleur à la porte

D

Farouche je te vois : silence
Tourments grandes heures
pleines nous sommes Riches

nous tenons Sur ce qui penche
Pour ajouter les fruits aux branches
La douceur pour tomber l’amertume

Je te vois tu me veux nous irons
pour en revenir Chaises par chaises
Pour tendre je suis soumis aux secrets

12 janvier 2024.


dimanche 2 mars 2025

C, es-tu plantée fleur à la porte

C

Je tremble tu comprends tous vont
Au-devant tout sert tu es complexe
En silence je cerne les yeux au noir

La vie ensemble les jambes allongées
Tu dors tu souris tu n’es pas malade
On prévient les pieds dans les fleurs

Au nez les parfums un jour à la gloire
pour la guerre Un soir les yeux ouverts
Haillons d’argent on cherche les fruits

12 janvier 2024.

mercredi 26 février 2025

B, es-tu plantée fleur à la porte

B

Avec courage vous ciblez la lumière
On se demande ici tiennent-ils : à rien
Ils s'en contentent je suis sur la tension

Fils perdus détentes remplacées je souligne
Cris de joie tu comprends cœurs déjantés
Rupture : allons plus vite sans comprendre

Un silence : tu te contentes de l’assumer
De retour pour l’oublier une chanson : ouf
Des yeux la toile à saisir écouter et comprendre 

12 janvier 2024.

lundi 24 février 2025

A, es-tu plantée fleur à la porte

 A

On se demande : il touche l’air
Au plus frais du matin tu penses
: Aux jours heureux enfin un jour

Tu ne grimpes plus les rochers
Pour ouvrir il suit le vent il cerne
Pied tourné entre les pierres

Tu coules dans le vallon entre les herbes
Tu suis tu viens toujours tu es à la trace
Je tourne je suis à ta ressource mon cœur

12 janvier 2024.


Por fin : Montaigne

" Car ces mouvements guerriers, qui nous ravissent de leur horreur et épouvantement, cette tempête de sons et de cris, cette effroyable ordonnance de tant de milliers d’hommes armés, tant de fureur, d’ardeur, et de courage, il est plaisant à considérer par combien vaines occasions elle est agitée, et par combien légères occasions éteinte : Toute l’Asie se perdit et se consomma en guerres pour le maquerellage de Pâris. L’envie d’un seul homme, un dépit, un plaisir, une jalousie domestique, causes qui ne devraient pas émouvoir deux harengères à s’égratigner, c’est l’âme et le mouvement de tout ce grand trouble. "

Montaigne Livre II chapitre XII (Apologie de Raimond Sebond)


dimanche 23 février 2025

Chunwan

Un royaume brisé, ses collines et ses rivières encore là,
Les arbres et les plantes poussent profondément dans la ville.


Émues par l’instant, les fleurs éclaboussent de larmes,
Effrayés par la séparation, les oiseaux effraient le cœur.

Les feux de la guerre ont duré trois mois,
Les lettres de chez nous valent des milliers en or.

Les doigts traversent les cheveux blancs jusqu’à ce qu’ils s’amincissent, Les épingles de bonnet ne tiendront presque plus. 

 Tu Fu

En écho à ici et

samedi 22 février 2025

Du trouble du contentement. Envoi

J’en tiens frange tout te serre tu tiens
Ce que tu veux tournes-tu je contemple
Des fleurs des arbres vallons courus

Tu cernes les orages Tu tiens ce que tu veux  
Main lisse herbes hautes je sens je perce
Tu finis je retourne du dos d’un cran la charge

Les ans sous tout je ploie nous sommes
À merci à entendre les ombres sous les arbres
La vérité des choses espérées la charge à reprendre

11 janvier 2024.

vendredi 21 février 2025

Du trouble du contentement. V

De la voix du geste des tournures
Tout tient dans la main droite souvenir
Ici figurerait l’orgueil tu te devines

J’en suis à poursuivre la traitrise
Tu me condamnes rouge je ne tiens pas  
Où sont-ils nous venons des tours

Sacs ou cordes machines enfermées
Brisures très spéciales tu cherches
: de l’enfance tu devines le sourire

11 janvier 2024.

lundi 17 février 2025

Du trouble du contentement. IV

En attente allons-y il te reste le regard
Les étoiles l’une descend je te tiens
Tu enlaces la tête éclatée le mur rayé

: pour rester au chaud un abri inconfortable
Des montagnes des ruelles du ruban
Pour des cailloux pour étreindre : il te vient

À deux à trois la vie les infortunes un rêve
Du soleil aux astres le salut je te tiens
Tu assures nous sommes : cherche le retour

11 janvier 2024.

dimanche 16 février 2025

Du trouble du contentement. III

La joie encore tout s’emmêle
Tu tiens j’avance nous sommes
: à la manœuvre marches turbulences

De loin en loin proche
tu consens Tu revois les fleurs
oubliées Verres propres séchés

je suis à l’endroit l’intimité se raconte-telle
j’en suis à attendre il te reste des pierres
au mur rencontre incomparable bateau perdu

11 janvier 2024.

Retour II, Du trouble du contentement. II

Y être pour se dire tout tient

Anonyme, 16 février 2025 à 07:59.

samedi 15 février 2025

Retour, Du trouble du contentement. II

    Bateaux
    sur le sable

    ici et là
    attention
    animation

    la vie
    court
    c’est bien la peine


    tout tient
    dans la poche
    qui reçoit

    grand est
    le chemin
    nous y sommes

    le reste
    des jours
    silencieux aux branches

     Maria Dolores Cano, 15 février 2025 à 10:56.

jeudi 13 février 2025

Du trouble du contentement. II

Y être pour se dire tout tient
: poche fermée les yeux ouverts
La bouche tout avance je te reçois

Nous sommes sur le plus grand
Chemin tout revient je suis tendu
Tu marches tu aveugles nous sommes

: au-dedans nous tournons pour le reste
Je te vois tu me tiens jours ouverts bouches
Silencieuses les feuilles encore aux branches

11 janvier 2024.

lundi 10 février 2025

Du trouble du contentement. I

Petits bateaux quelle peine
Nous faisons-nous entendons
voyons, soufflent-ils air ou sable

Nous sommes ici ou là pour toute chose
Chemin privé attention chiens méchants
Nous sommes animés tout tient entendons

La vie a ses avantages tout en marchant
parcourus Les chemins petits bateaux courons
Nous faisons bien de la peine ils en auraient

11 janvier 2024.

Retour, avoir parlé

Comme un tremblement
les heures fondent calmement
la terre tombe dans l’ombre

Les arbres te prennent par la main
leurs bras noueux enserrent le monde
le bonheur est peut-être pour demain

Tout chante en lisière du chemin
les eaux assemblées et partagées
tout le reste n’est que parole

  Maria Dolores Cano, 10 février 2025 à 13:07.

dimanche 9 février 2025

avoir parlé

Voir rendre trembler tu trouves
: les heures calmes tournant fondant
La terre à son encontre son ombre

Sous les arbres je te tiens tu figes
Bras tendu pour ceux qui voient
Nous tournons tout nous fonde je te suis

Tu m’enchantes nous sommes à la lisière
Aux eaux assemblées tu y reviens
Je te donne le reste en grand l’échange

06 janvier 2024.

samedi 8 février 2025

ces heures parlent V

Sans faire plus sans trembler tenir
Plus ou moins venir à tout rendre
Devenir reprendre les mots les gestes

Attention le cercle à briser les heures
Démontées il te reste la fracture il te
Revient le mur les pieds dans la boue

Reprendre tu observes nous sommes
À venir nous serons advenus sur cette
Route enfin comprendre je suis je reste

05 janvier 2024.

mercredi 5 février 2025

ces heures parlent IV

Tu trembles ne me tue pas dire sans
Faire exprès prends moi tu diras oui
Plus tard il te reste les armes le choc

Le bruissement tout attire vers nous
Sommes-nous devant eux il a pris place
Restons vivants venons nous sommes

En avance nous tournons sur le devant
Je te dois le retour exemple décisif 
Matin retourne tu cherches les chagrins

05 janvier 2024.


Retour, ces heures parlent III

sur la route
il va
le jour sous les arbres
la nuit
sur les heures déposées

les eaux en partage
les oiseaux des nuages
sur la corde le rire de l’été

les arbres
la vie
le jour et la nuit
les oiseaux sur les eaux
et les heures en partage

Maria Dolores Cano, 05 février 2025 à 09:58.

mardi 4 février 2025

ces heures parlent III

Il reste la route sur ce côté tu vas
D’arbres en arbres le jour la nuit
La vie avancée les heures déposées  

Les eaux tout te parle les oiseaux
Tout te construit tu tires : toutes
Les cordes il te fallait oublié dire filin

Tu roules le treuil d’arbres en arbres
La vie au jour la nuit enfin la route ouverte
Les eaux les oiseaux tirés et déposés

05 janvier 2024.


dimanche 2 février 2025

ces heures parlent II

S’emparer de ce qui reste les cornes
Le poil la terre sous le poids les pieds
Au vent la vie sans espérance tu tournes

Tu tires l’eau flaques sources les bois
Les rochers les vallons nous sommes
Sur cette certitude contre la mort à venir

Le souffle la vie tu respires tu reviens
Seuls nous y serons de rencontres
En retour tu te brises vraiment vieil os

05 janvier 2024.


Retour, ces heures parlent : Paul.

 



Maria Dolores Cano, 02 février 2025 à 10:33.

 


 

samedi 1 février 2025

ces heures parlent : Paul.

Souffrant les heures de plomb
Silence tu comprends il reste ceci
En cela tu vises de tour en cercles

Tu étrilles tu emploies les animaux
Pour sécher la peau au calme
Le linge propre : tronc figure posée

Ensemble le cœur à l’eau les objets
Chemin allons-y de rocs de cailloux
Encombrés sur Verlaine : bien chanté

05 janvier 2024.



Retour, ces heures parlent I

Je suis fleur
arrachée
d’entre les branches

feuille piquante
et cœur de caillou
carte du tendre
aux heures claires

l’ombre d’un songe
là sur la table

Maria Dolores Cano,01 février 2025 à 10:57.

mercredi 29 janvier 2025

ces heures parlent I

Je te suis : as-tu imaginé les fleurs
Tout arracher : quelle contrainte
Effleures-tu les branches : passage

Après reste-t-elle : feuille piquante  
De cailloux nous sommes hantés
Tu cherchais tout est tendre : clair

Ombre tiens-tu seule : vois-tu
Nos songes je regardais plus haut
Tu tournoyais : ces heures parlent 

05 janvier 2024.

lundi 27 janvier 2025

Abencérage

En campagne une ligne peuplier
tu la tiens Enfin le pan mur jaune
Les feuilles oubliées chemin résiste

l’automne a Passé tu les tiens encore  
Tu tournes chaque pierre tu remontes
Un pan de siècles écoulés te manquait

pour découvrir les outils Il marque peu
j’ai accroché La bannière mur de pierres
Armes à tes manières Maure abandonné    

04 janvier 2024.


samedi 25 janvier 2025

À la compagnie.

Cette compagnie liée 

depuis  vingt ans ou presque :

http://reveusedemots.blogspot.com/

https://poesiemodedemploi.blog/

https://poesieafranquevaux3.blogspot.com/

S'il y avait une question :

demande-t-on pourquoi l'on respire ?

Retour, À bonne distance

-Encore heureux ?

–Oui si l’on veut.

-Encore enfant ?

-Là tout à fait.

-Encor langage ?

-J’y touche un peu.


-Encore en vers ?

-Oui je les tourne.

-Le cœur battant ?

-Cherchant le rythme

Le swing du jazzman.

–Encore en lutte ?

-Toujours en butte

aux lazzi des Nantis

-Encore vierge ?

-Et vivace aujourd’hui

Anonyme 24 janvier 2025 à 12:35.

jeudi 23 janvier 2025

À bonne distance

Quand on dit heureux tout va bien
Tu sens le sourire : choses anciennes
Un flot de murmures bien ensemble

Ô frémissements de maîtres anciens
Des plus vieilles écoles tout a été dit
Si bien donné je tremble ravissement

Et tournes-tu la langue dans ta bouche
Maître ancien neige ardoise nous dit va
L’émotion ce sera quand le cœur respire

03 janvier 2024.