lundi 1 septembre 2025

Retour II, des larmes sur le fil

Il compte les cailloux sur les feuilles de la vigne
il donnerait les branches aux oiseaux de passage
l’herbe des chemins et les heures sans repos

il dépose son fardeau dans un coin de mémoire
son regard est de brique – un poème princier
un oiseau-flamme et sans gamme au fil des étoiles

sur son chemin d’errance il embrasse les saules
tout perle de rosée – son baiser goutte rose
sur le fil à linge claque le rire des enfants

Maria-Dolores Cano, 01septembre 2025 à 13:41.

chemin encombré

Que rocs que cailloux que certitudes : comprends 

Je détiens tu cernes je déploie la vie ses apparences 

Le mystère pour dire ce qui est à entendre je tiendrai 

 

La poussière du chemin les ornières un reste de boue 

Les titres les légendes vert ou rouge en hachures 

Paniers oubliés la vie en apparence la forces de l’ombre

 

Tu tournes je déploie il te reste la boue du chemin 

Le point extrême les eaux abandonnées au confluent 

La terre la mer le poids des rides les choses étrangères 

06 février 2024. 

Retour I, des larmes sur le fil

IL RESTE DU LINGE

Dans le désordre du linge de ma couche

Je couche ces quelques lignes

Dont je fais aussitôt le deuil

Car tout simplement et bêtement

J’ai perdu la page de mon carnet

Où je prosais ces quelques vers

Un dieu malin me les aura cachés

Dans le maquis des phrases

Qui sans compter les heures

S’additionnent dans ma chambre d’écriture

Jean Jacques Dorio31 août 2025 à 15:43.

dimanche 31 août 2025

des larmes sur le fil

Tu comptes cailloux fleurs feuilles grappes 

Tu donnerais les branches sans oublier 

le gravier des chemins Les heures composées

 

tu déposes je détourne Tu suivrais encore 

les regards tien ou mien sans conséquence 

Des heures à tenir au fil des étoiles tu reviens 

 

Chemin suivi ceinture délacée encore sur le poing 

tout perle un peu la rosée en chemin peut-être

Les rires détendus ceintures oubliées il reste du linge 

                                                         06 février 2024.  


Retour, à propos, retour en grâce

Retour en grâce du stylo qui écrit tout seul sur la grande page de nuit dans un temps qui paraît continu mais qui qui est fait de sauts et de gambades je ne sais ce que je vois en l’écrivant sans savoir toujours ce que j’écris ce que je crée j’ai fait un dessin à la craie sur un grand tableau de cuisine à côté duquel ma petite fille Alice qui aura 1 an dans 22 jours prend ses repas à pleines mains s’embarbouille et en rit de plus belle au 23 Perrers Road in London à London allons donc pêcher la crevette dit la chanson qui faisait sautiller la pétulante Pétula Sally Owen Clarck née le 15 novembre 1932 le but de cette page est de montrer que les faits en tant que tels contribuent à promouvoir leurres et illusions l’expérience de l’écriture sur le papier au format A4 horizontalement permet un resserrement de l’instant dans la mesure où étant donné que vu que puisque en parlant ainsi au papier ma main que Nature a fait devenir vieille reprend une certaine oisive jeunesse

Anonyme *30 août 2025 à 21:29.

* Je ne pense pas me tromper


samedi 30 août 2025

à propos

Tu tiens la nuit porte libre enfin au calme 

Je deviens tu cernes nous sommes devant 

À l’entrée les heures dépassées le silence 

 

Tiens-tu la cadence écoutes-tu le combat 

tu tournes je deviens tu cernes avançons 

Nous serons au pas tout nous est compté 

 

Battements cœur enjambé cercle de feu 

Joie impossible je te suis tu me comprends 

De temps en temps un retour tout à propos 

02 février 2024. 

retour, sans grades

Ardue est la beauté au flanc des roches brunes
elle vient à nous par les sentiers de l’aube
nos cœurs sont grains de soleil sous la canopée

l’espoir est un signe tracé sur la pierre
un rêve de lac entre les terres arides
une goutte tombée d’un ciel limpide et sage

il nous reste l’odeur des feuilles entre les pages
cette simple écriture venue d’un monde sans âge
où la faune et la flore délivrent les images

Maria Dolores Cano, 30 août 2025 à 10:15

vendredi 29 août 2025

sans grades

Achevé sans grades je pense tenu  

Sans recours d’une histoire pour rire 

Des cœurs en guerre tu avances es-tu 

 

À la conquête tu viens la trace tu tiens

Un panier poignée pleine récolte abondante 

Des heures pour donner des branches à tenir 

 

Il te reste les feuilles à compter une à une 

Je te vois tu reviens fruit encore en chemin 

Pour les insectes petites choses petites vies 

  02 février 2024. 


mardi 26 août 2025

à reconnaitre

La vie le reste tout est demande tu suis

Je reste je reprends nous sommes avancés

Tu tiens la force genou poitrine pied tendu 

 

On demande à la porte je tiens le reste  

Elle est ouverte au fond tout est sombre 

Plus de sens plus de lignes si tu tournes 

 

Tu grandis il te reste des heures pour sourire 

Jour venu ciel détendu de roses de jasmins 

Parfums à reconnaitre silence pour longtemps

02 février 2024. 

lundi 25 août 2025

Retour, vallons forêts

Soutenir l’heure
quand le jour filtre 
entre les paupières
le temps d’un rêve 

figures étranges
le jour se lève
parle à la rose
le cœur battant

dans l’aube claire
rougit le ciel 
chemin de braise
prendre l’instant

Maria Dolores Cano, 25 août 2025 à 09:19.

dimanche 24 août 2025

aux marches

On se demande je te soutiens tu arrives 

Il reste de la force tu cherches le courage 

Temps accompli je rage rêve inventé 

 

De plomb de figures ensuite je te tiens 

tu demandes Un jour nouveau vraiment 

Cela est-il possible l’affection tourne  

 

La rivière est profonde tout irait boire 

Je l’entends : tu le devines j’en rougis 

Pris les chemins : tout était rose au fond 

                                           02 février 2024. 


jeudi 21 août 2025

vallons forêts

Oh laisse tourne pleure rêve 

suspendu Je tremble tu entends 

Souffrons au temps je pense la vie 

 

On comprend il ne reste rien 

Si encore je tremble tu entends 

Je supplie les branches les feuilles 

 

On avait oublié le chemin : entrons 

Tu penses je suis en route liens tendus 

Joies détournées le bleu dans l’air la vie 

  02 février 2024. 


lundi 18 août 2025

à voir

Si je comprends ils battent les mains 

Les pieds la campagne comprenons 

Tenons : ils se ressemblent je cherche 

 

Tu trouves nous sommes le sacrifice 

Pieds tenus la vie avance tu cherches 

: les feuilles le soleil tourne je te vois 

 

Tu le veux nous au sommet l’arbre 

Le plus grand la montagne la guerre 

Sans éclat nous mourrons je comprends

                                                         02 février 2024.  


samedi 16 août 2025

Chanson 2

Ce qui est reconnu ce qui nous délivre 

Le bien tombé la voix qui monte le calme 

Les débordements ce qui nous lancerait 

 

je ne sais tu le comprends Nous dérangent 

le pas de côté les entorses le chemin perdu 

Tout tremble je te suis nous allons devant 

 

Nous sommes mousses cailloux il faut dire 

Ce qui ajoute de grâce de tourment la vie 

L’allure monts bois rameaux de certitudes

                                           31 janvier 2024. 


vendredi 15 août 2025

Chanson 1

Tout ce qui entrera nous le verrons 

ensemble sur le pont Machines 

au départ devant la joie quel effort

 

Les sentiments le trouble tu es joyeux 

Je m’interroge nous sommes au retour 

Nous verrons loin le chemin en silence 

 

Nos efforts tu combats je pardonne 

Nous serons là nous tiendrons il faut 

Nous lancer il faut comprendre la vie

                                     31 janvier 2024. 



jeudi 14 août 2025

sur les branches soir venu

J’espère or tu y penses 

Nous sommes à la rencontre 

Depuis les jours donnés 

 

Perdu tu reçois tu tiens tu tournes 

Nous sommes le calme qui vient 

La tourmente qui tient les feuilles 

 

En retour les oiseaux à genoux 

Pierres blessées : ce qui tremble 

Le sang la peau les oiseaux perdus   

                                                         31 janvier 2024.         


mercredi 13 août 2025

la douleur

S’en prendre à reprendre à fouler 

le sable l’herbe le sol perdu : Arbres 

retranchés du reste pour entendre 

 

Des joies des serments tu viens 

Je te regarde nous sommes enfoncés 

Peau ou fruits ou rires ou larmes 

 

Tu parlerais encore de lamentations 

je tiens tu récites les choses tendres 

entendues par les pauvres gens 

31 janvier 2024.

mardi 12 août 2025

Légende 2

Au pays tu trembles infiniment corps 

sans nom Cuir ou écorce crin à broder 

tambours ou flûtes je suis tu es : Nous 

 

sentirons le renouveau : Ver sacrum 

la constance tu étreins je regarde nous 

allons en avant sur le seuil Malgré tout 

 

arrêtés enfin sans règles devant toutes 

choses dites ou vues aggravées Reste-t-il 

des épreuves Je te tiens au courage 

                                                         31 janvier 2024. 


lundi 11 août 2025

Légende 1

Il se réserve il se comprend contiens-tu 

Entends-tu aux heures sombres les oiseaux 

Au passage les fleurs au bord du chemin 

 

Sauge sauvage tu chantes la vieille histoire 

À mon enfant pour s’y blottir : je te vois 

Tu comprends je tourne tu caresses 

 

Il faut en coin au monde des lieux 

Aux enfants pour s’y blottir on entend 

On comprend : les fleurs fleurissent  

                                                         31 janvier 2024. 


vendredi 8 août 2025

cela coule de source

irions nous Dites je te pense : 

Tu réponds nous sommes entourés 

Le cœur les yeux les branches  

 

Dehors le vent sous les oiseaux 

La joie immense dites : nous allons 

nous tenons Je te cerne tu suis enfin

 

Pour quelle cause pour tourner 

Pour semer il reste du grain  

Moulin perdu paroles envolées 

                                           30 janvier 2024. 


lundi 4 août 2025

sur nos épaules

Sourire les fenêtres ouvertes 

Tu penses libres tu tournes 

un reste de brise petits nuages 

 

En arrière : œil perdu tu me gardes 

Tu tournes je tiens le pied au cœur

corps penché source profonde Si tu 

 

entends si tu me vois je fermerai la porte 

Tu seras endormi comme tout te tiendrait  

Cherches-tu le calme la fraicheur descend 

                                                         30 janvier 2024. 


jeudi 31 juillet 2025

y

Attendus on trouve le chemin : espérez

sans voix oubliez sans histoire Enfermés 

très loin je les tiens Tu me trouves nous  

 

y sommes retenus encore Étendus ô sac  

ô corde trouvez-moi Cœur abandonné fil

du souvenir Un moment ton ardent désir

 

dit devant ce qui est nu Pour nos prières 

ô jours obstinés griffures Âmes sans vie

chocs précis rendus tout me frappe ainsi

                                                         30 janvier 2024. 


Retour, ou III

"Je te sers tu suis la vie à la trace"

Lignes ignorées
Traces uniques éphémères
Reprises de pensées 
qu’on avait oubliées
.Après huit jours de balades
Je retrouve mon pieu
Où je prose cette ballade
Mes manies d’écriture

Après un premier somme.
Je retrouve en somme
L’éphémère quotidien de ces nuits
Où nous rêvons éveillés
Cherchant obstinément
Les mots pour dire
Nos brèches d'incertitudes


DORIO JEAN JACQUES31 juillet 2025 à 10:34.

mercredi 30 juillet 2025

ou III

Je comprends nous sommes à la place 

Des certitudes au détour je tiens tu fermes 

Le matin vert ou blanc sur la table sur le fil 

 

Avec les heures éblouissantes je viens 

Tu viens revenons ensemble d’éblouissements 

en éblouissements Tu fermes les yeux tu ouvres 

 

aux miracles entre les cils le rêve la peau 

tracée brun ou rose Je te suis tu sers la vie 

à la trace Tu tiens la cause des jours heureux

29 janvier 2024.


mardi 29 juillet 2025

ou II

Visage pour visage et brillant 

attendu Tu cernes je reprends 

sommes-nous allongés cœurs offerts 

 

fortune incertaine Il remonte tu reprends 

des fils verts blancs sauterelles haricots 

Je te donne tu comprends tu tiens en toi 

 

tu cherches la chanson encore ou tout mon 

encore Tout mon cœur insecte vêtement 

vert blanc je me suis condamné au bonheur

                                           29 janvier 2024. 


vendredi 25 juillet 2025

ou I

Au choix tu regardes : ou donné-je

Il me reste une larme au coin du sourire 

Un plan les outils le travail les idées 

 

Installé le serment te domine Les 

maisons le matériel les mains dans les 

joues : Il te désigne celui qui a les poches 

 

crevées : bien fait aux générations Un compte 

rendu aux heures à venir Je te cède tu remontes 

fils de coton larmes de soie poche trouée                                                                                             29 janvier 2024. 


Retour, d’un beau mystère


Nous sommes
feuilles pliées
sous le soleil

oiseaux retrouvés
au regard clair
sous la pierre



Au loin le visage
des jours passés
mélancolie

la vie devant
le soleil répand
ses rayons d’or

sur le rivage
les vagues
incessantes



Regard bleu
du ciel étoilé
le sable dort

les mots
sont des étoiles
un souffle de lumière

miroir de l’ombre
mémoire des ans
tu veux le monde



Feuilles et cailloux
le temps compté
la peau frottée

jeux de l’enfance
les billes brillent
au fond du trou

tout recommence
tout est à voir
derrière le mur



Dire au soleil
la joie de l’âme
le poids des mots

le jour d’avant
tu fripais les mots
et tordais les phrases

tu t’accroches
aux branches du passé
et disperses le temps

jours sombres
une confusion
souvenirs vagues

tu fais et tu défais
le vent tire le fil
sur l’autre rive

tourbillon de feuilles
et d’écorce arrachée
l’appel de l’air


Maria Dolores Cano, 25 juillet 2025 à 09:54.

jeudi 24 juillet 2025

d’un beau mystère

1

Nous sommes ma pierre 

mon talent On cherche 

le grand élan les feuilles pliées 

 

les voiles volent sous le soleil 

tu tournes vent tu comprends 

les oiseaux on cherche on trouve 

 

le regard sur la peau l’air 

le visage qui fut qui n’est plus 

ton talent sorti de la pierre

2

Au loin de ce qui cherche 

pour Après dire la mélancolie 

la ferveur Belles choses le jour 

 

au soleil La vie en soi tu plonges 

tu écoutes Nous sommes au regard 

des rayons sur la peau Le trouble 

 

le retour sac ou ressac incessant 

la vie sur le rivage Vois : tu entends 

nous sommes en avant : la vie croisée 

3

Comme on disait animal je te tue 

Tu feules tu te tourmentes devant : 

beaux regards sous le ciel étoilé

 

tourne précieux Force considérable

La lumière accentue chaque mot 

souffle ceinture muscles : tension 

 

Tu imagines je demeure nous sommes 

en miroir Nous changerions de côté 

Tu resterais pourtant ombres en mémoire

4

Comme nous disions je tiens 

Tu commences il faut compter 

les feuilles frotter les cailloux 

 

éloigner le malheur tirer les billes 

Le sac est vide tu cherches maintenant

je couvre je comprends une affaire 

 

En principe dire les commencements 

pour entendre ce qui est à vouloir

Comprendre pour arracher le lierre des murs

5

Comme si nous disions au soleil 

chaque visage compte Tu affirmes 

lisse la lettre tu tiens les mots 

 

Au transport tu présentes le jour 

tu envisages la réponse Tu tiens 

: seuil à fouler les rires entendus 

 

Avant veux-tu tiens-tu les branches 

les fruits les feuilles au vent sans rien 

disperser Tu montes nous entendons

envoi

Pour tenir l’obscur séjour 

En lieu ce qui est confondu 

Au plus profond le souvenir 

 

Surprenantes intentions : défaire  

avouer tout Je te suis tu entends 

Approche le vent te manquerait   

 

Les tourbillons les ombres soutenues 

Les feuilles oubliées branches écorcées 

comme aussi : L’idée d’un beau mystère  

 

28 janvier 2024.

vendredi 18 juillet 2025

la vue à l’infini

Sans attraper les eaux passantes : Les mots 

arrachés les feuilles au détour en grâce Repos 

de rires étouffés de frissons sous la langue  

 

Dans le cœur surtout au lointain dans la peau 

Tu demandes des confidences : dites-moi 

les secrets Donnez-moi votre regard de feu  

 

De parfums d’écorces de charme écrasés 

Tu demandes ce qu’il nous reste de morsures 

Entre les deux sans rien en faire je demande  

27 janvier 2024.

mardi 15 juillet 2025

à la suite

Devant ce que tu ignores au-delà 

: la vie pour être sa présence 

Derrière à la suite les yeux ouverts 

 

Tu reprends le sel le sucre les vagues 

Au calme à la suite que donné-je

La paille sur le souffle frissons assurés

 

Nous sommes aux premiers jours 

Je tremble tu prends l’air à la suite

Nous sommes aux premières lueurs 

27 janvier 2024.

Retour, pour

le bonheur 
des heures tendres 
pour la vie calme espoir 

Maria Dolores Cano, 15 juillet 2025 à 09:25.

vendredi 11 juillet 2025

pour

Et le faire je suis pour tout en dire 

À ce point tu tournes sur toi-même  

La vie dans nos yeux au loin si tard

 

Les ombres dans le cœur les fractures 

Tu tiens on aime à dire je suis sur tout

Tu tiendrais je monte à la source irais-tu

 

Pour le bonheur des heures tendres 

Pour le pays il faut un calme espoir 

Pour la vie on tourne au lointain  

                                                         27 janvier 2024.


Retour, sur le pied

Je nous vois 
attraper 
les fleurs 

je te suis 
pour dire 
pour nous 

tu surmontes 
les pierres 
la trace 

cœurs épris

Maria Dolores Cano, 11 juillet 2025 à 11:18.


jeudi 10 juillet 2025

sur le pied

Je tourne veux-tu en finir je nous vois  

Entendre comprendre souvent attraper 

Les fleurs dans le froid le sel sur le pied  

 

En route je suis glacé surpris je te suis  

Tu me demandes pour y être pour dire 

Pour nous je tends tu te recommences   

 

Tu surmontes les images oh je te veux

Nous ferons le tour pierres ou branches 

Pour reprendre la trace de cœurs épris

27 janvier 2024. 


Retour, sans mémoire

Jambes et bras comptés
pour une saison en enfer
où la parole est de pierre

jambes et corps détachés
pour une fleur écartelée
où la vie est ignorée

je tu il aux yeux cernés
mains surpassant les rêves 
en une voie lactée comblée

Anonyme ?,10 juillet 2025 à 13:54.

mardi 8 juillet 2025

sans mémoire

Pour ce qui compte jambes ou bras 

saison d’ombre saisons des mondes 

parole discours longs pierres calées 

 

jambes dures tu tiens tu tires corps  

écartelé tu soignes le reste : fleurs 

qui tournent la vie à le comprendre 

 

je veux tu me dois je te cerne enfin 

la main sur le dos dépasse les rêves  

tout est sur la voie lactée un comble

27 janvier 2024.

vendredi 4 juillet 2025

tout nous cherche

Ombre si tu t’éteins tu tournes aussi 

Ou que ce soit d’ici pour la nuit noire 

jours perdus je tiens Nuit éteinte : fin

 

Tu t’embarrasses tu t’éteins tu te tiens 

Le devons-nous tenons nous souffrirons 

Le reste les heures plombées : l’instant 

 

Si loin de tout nous restent les ombres 

Pour comprendre le sel : leurs images 

Pour l’ambition : rires du tremblement 

                                           27 janvier 2024. 


lundi 30 juin 2025

Que dire

Nous irons sur le tard du jour voir

Les Etoiles au ciel : tu avances tout 

monte un peu Tout descend  

 

je tourne Les yeux au bout des doigts 

Je vois les regrets sur une épaule 

Oh comprendre ces histoires

 

Tout attendre les animaux les branches 

Devant la porte tout s’arrête je te tiens 

Tu me vois enfin comprendre

25 janvier 2024.

Retour, Diane

      1. aux branches
        les oiseaux songent 
        sombres parfums 

        promesses à la lune 
        les nymphes invitent
        la chaste Angélique

        tout est si rouge 
        aux doigts du silence 
        la paume du mystère

        Maria Dolores Cano, 29 juin 2025 à 10:59

samedi 28 juin 2025

Diane

Nous sommes aux arbres aux branches 

aux oiseaux rameau tu songes : les pins 

Que reste-t-il de sombre : les parfums 

 

Diane impitoyable je te vois : ce qu’il faut 

pour avoir l’air pour Penser sur le fond 

Au vallon : en retour chiens ou chasseurs  

 

Tout est deviné rouge téméraire tu tiens 

aux doigts Un rameau de pin noir : silence 

Faut-il te penser te faut-il sentir : mystère

25 janvier 2024.

jeudi 26 juin 2025

la serrure

Pourtant bien tard avec le quand même 

Nous sommes enflammés nous cherchons 

Des pommes aux pommiers suspendues 

 

Pourtant aux portes tu vois les coulures 

Tu continues ailleurs nous sommes grands  

Au plus haut la confiance la force à venir  

 

Je suis serré sur ton chemin tu tiens la clef 

Raison perdue et diffuse je veux le dois-tu 

Nous irons plus loin entendre le quand même         

                                                                                     

 25 janvier 2024. 

Retour, des doigts

mémoire 
des images
et des cœurs 

le doigt dit
et compte
les apparences

le miel coule
il est le jour
sur la branche

Maria Dolores Cano, 26 juin 2025 à 09:51.

lundi 23 juin 2025

des doigts

Sur ce qu’il te reste de mémoire 

désignons les images : je te dois 

un compte très précis des cœurs 

 

Le doigt pour apprendre à composer

Je siffle nous viendrons pour compter 

Accepte les apparences pour y aller  

 

Le miel coule la vie reprend et le dire

De branches en branches l’acceptes-tu

Nous sommes nous allons avec force 

25 janvier 2024.