mercredi 26 février 2025

B, es-tu plantée fleur à la porte

B

Avec courage vous ciblez la lumière
On se demande ici tiennent-ils : à rien
Ils s'en contentent je suis sur la tension

Fils perdus détentes remplacées je souligne
Cris de joie tu comprends cœurs déjantés
Rupture : allons plus vite sans comprendre

Un silence : tu te contentes de l’assumer
De retour pour l’oublier une chanson : ouf
Des yeux la toile à saisir écouter et comprendre 

12 janvier 2024.

lundi 24 février 2025

A, es-tu plantée fleur à la porte

 A

On se demande : il touche l’air
Au plus frais du matin tu penses
: Aux jours heureux enfin un jour

Tu ne grimpes plus les rochers
Pour ouvrir il suit le vent il cerne
Pied tourné entre les pierres

Tu coules dans le vallon entre les herbes
Tu suis tu viens toujours tu es à la trace
Je tourne je suis à ta ressource mon cœur

12 janvier 2024.


Por fin : Montaigne

" Car ces mouvements guerriers, qui nous ravissent de leur horreur et épouvantement, cette tempête de sons et de cris, cette effroyable ordonnance de tant de milliers d’hommes armés, tant de fureur, d’ardeur, et de courage, il est plaisant à considérer par combien vaines occasions elle est agitée, et par combien légères occasions éteinte : Toute l’Asie se perdit et se consomma en guerres pour le maquerellage de Pâris. L’envie d’un seul homme, un dépit, un plaisir, une jalousie domestique, causes qui ne devraient pas émouvoir deux harengères à s’égratigner, c’est l’âme et le mouvement de tout ce grand trouble. "

Montaigne Livre II chapitre XII (Apologie de Raimond Sebond)


dimanche 23 février 2025

Chunwan

Un royaume brisé, ses collines et ses rivières encore là,
Les arbres et les plantes poussent profondément dans la ville.


Émues par l’instant, les fleurs éclaboussent de larmes,
Effrayés par la séparation, les oiseaux effraient le cœur.

Les feux de la guerre ont duré trois mois,
Les lettres de chez nous valent des milliers en or.

Les doigts traversent les cheveux blancs jusqu’à ce qu’ils s’amincissent, Les épingles de bonnet ne tiendront presque plus. 

 Tu Fu

En écho à ici et

samedi 22 février 2025

Du trouble du contentement. Envoi

J’en tiens frange tout te serre tu tiens
Ce que tu veux tournes-tu je contemple
Des fleurs des arbres vallons courus

Tu cernes les orages Tu tiens ce que tu veux  
Main lisse herbes hautes je sens je perce
Tu finis je retourne du dos d’un cran la charge

Les ans sous tout je ploie nous sommes
À merci à entendre les ombres sous les arbres
La vérité des choses espérées la charge à reprendre

11 janvier 2024.

vendredi 21 février 2025

Du trouble du contentement. V

De la voix du geste des tournures
Tout tient dans la main droite souvenir
Ici figurerait l’orgueil tu te devines

J’en suis à poursuivre la traitrise
Tu me condamnes rouge je ne tiens pas  
Où sont-ils nous venons des tours

Sacs ou cordes machines enfermées
Brisures très spéciales tu cherches
: de l’enfance tu devines le sourire

11 janvier 2024.

lundi 17 février 2025

Du trouble du contentement. IV

En attente allons-y il te reste le regard
Les étoiles l’une descend je te tiens
Tu enlaces la tête éclatée le mur rayé

: pour rester au chaud un abri inconfortable
Des montagnes des ruelles du ruban
Pour des cailloux pour étreindre : il te vient

À deux à trois la vie les infortunes un rêve
Du soleil aux astres le salut je te tiens
Tu assures nous sommes : cherche le retour

11 janvier 2024.

dimanche 16 février 2025

Du trouble du contentement. III

La joie encore tout s’emmêle
Tu tiens j’avance nous sommes
: à la manœuvre marches turbulences

De loin en loin proche
tu consens Tu revois les fleurs
oubliées Verres propres séchés

je suis à l’endroit l’intimité se raconte-telle
j’en suis à attendre il te reste des pierres
au mur rencontre incomparable bateau perdu

11 janvier 2024.

Retour II, Du trouble du contentement. II

Y être pour se dire tout tient

Anonyme, 16 février 2025 à 07:59.

samedi 15 février 2025

Retour, Du trouble du contentement. II

    Bateaux
    sur le sable

    ici et là
    attention
    animation

    la vie
    court
    c’est bien la peine


    tout tient
    dans la poche
    qui reçoit

    grand est
    le chemin
    nous y sommes

    le reste
    des jours
    silencieux aux branches

     Maria Dolores Cano, 15 février 2025 à 10:56.

jeudi 13 février 2025

Du trouble du contentement. II

Y être pour se dire tout tient
: poche fermée les yeux ouverts
La bouche tout avance je te reçois

Nous sommes sur le plus grand
Chemin tout revient je suis tendu
Tu marches tu aveugles nous sommes

: au-dedans nous tournons pour le reste
Je te vois tu me tiens jours ouverts bouches
Silencieuses les feuilles encore aux branches

11 janvier 2024.

lundi 10 février 2025

Du trouble du contentement. I

Petits bateaux quelle peine
Nous faisons-nous entendons
voyons, soufflent-ils air ou sable

Nous sommes ici ou là pour toute chose
Chemin privé attention chiens méchants
Nous sommes animés tout tient entendons

La vie a ses avantages tout en marchant
parcourus Les chemins petits bateaux courons
Nous faisons bien de la peine ils en auraient

11 janvier 2024.

Retour, avoir parlé

Comme un tremblement
les heures fondent calmement
la terre tombe dans l’ombre

Les arbres te prennent par la main
leurs bras noueux enserrent le monde
le bonheur est peut-être pour demain

Tout chante en lisière du chemin
les eaux assemblées et partagées
tout le reste n’est que parole

  Maria Dolores Cano, 10 février 2025 à 13:07.

dimanche 9 février 2025

avoir parlé

Voir rendre trembler tu trouves
: les heures calmes tournant fondant
La terre à son encontre son ombre

Sous les arbres je te tiens tu figes
Bras tendu pour ceux qui voient
Nous tournons tout nous fonde je te suis

Tu m’enchantes nous sommes à la lisière
Aux eaux assemblées tu y reviens
Je te donne le reste en grand l’échange

06 janvier 2024.

samedi 8 février 2025

ces heures parlent V

Sans faire plus sans trembler tenir
Plus ou moins venir à tout rendre
Devenir reprendre les mots les gestes

Attention le cercle à briser les heures
Démontées il te reste la fracture il te
Revient le mur les pieds dans la boue

Reprendre tu observes nous sommes
À venir nous serons advenus sur cette
Route enfin comprendre je suis je reste

05 janvier 2024.

mercredi 5 février 2025

ces heures parlent IV

Tu trembles ne me tue pas dire sans
Faire exprès prends moi tu diras oui
Plus tard il te reste les armes le choc

Le bruissement tout attire vers nous
Sommes-nous devant eux il a pris place
Restons vivants venons nous sommes

En avance nous tournons sur le devant
Je te dois le retour exemple décisif 
Matin retourne tu cherches les chagrins

05 janvier 2024.


Retour, ces heures parlent III

sur la route
il va
le jour sous les arbres
la nuit
sur les heures déposées

les eaux en partage
les oiseaux des nuages
sur la corde le rire de l’été

les arbres
la vie
le jour et la nuit
les oiseaux sur les eaux
et les heures en partage

Maria Dolores Cano, 05 février 2025 à 09:58.

mardi 4 février 2025

ces heures parlent III

Il reste la route sur ce côté tu vas
D’arbres en arbres le jour la nuit
La vie avancée les heures déposées  

Les eaux tout te parle les oiseaux
Tout te construit tu tires : toutes
Les cordes il te fallait oublié dire filin

Tu roules le treuil d’arbres en arbres
La vie au jour la nuit enfin la route ouverte
Les eaux les oiseaux tirés et déposés

05 janvier 2024.


dimanche 2 février 2025

ces heures parlent II

S’emparer de ce qui reste les cornes
Le poil la terre sous le poids les pieds
Au vent la vie sans espérance tu tournes

Tu tires l’eau flaques sources les bois
Les rochers les vallons nous sommes
Sur cette certitude contre la mort à venir

Le souffle la vie tu respires tu reviens
Seuls nous y serons de rencontres
En retour tu te brises vraiment vieil os

05 janvier 2024.


Retour, ces heures parlent : Paul.

 



Maria Dolores Cano, 02 février 2025 à 10:33.

 


 

samedi 1 février 2025

ces heures parlent : Paul.

Souffrant les heures de plomb
Silence tu comprends il reste ceci
En cela tu vises de tour en cercles

Tu étrilles tu emploies les animaux
Pour sécher la peau au calme
Le linge propre : tronc figure posée

Ensemble le cœur à l’eau les objets
Chemin allons-y de rocs de cailloux
Encombrés sur Verlaine : bien chanté

05 janvier 2024.



Retour, ces heures parlent I

Je suis fleur
arrachée
d’entre les branches

feuille piquante
et cœur de caillou
carte du tendre
aux heures claires

l’ombre d’un songe
là sur la table

Maria Dolores Cano,01 février 2025 à 10:57.